Les danois d’IO Interactive reviennent dans la course du marché du jeu vidéo et sur consoles dernière génération avec une licence à succès qui parlera à coup sûr aux amateurs d’infiltration : Hitman ! Découpé en épisodes, le jeu se veut être différent de l’épisode Absolution, se concentrant plutôt dans le style de Blood Money. Retrouve-t-on les ingrédients qui ont fait le succès de Blood Money ? Réponse dans notre Test Exclusif, les amis !
IO Interactive a donc souhaité sortir son dernier né sous formes d’épisodes, à la manière d’une série comme on a pu découvrir récemment avec Life Is Strange, délivrant au compte goutte et tenant en haleine le joueur qui pourra s’attaquer à chaque nouvel épisode plus ou moins toutes les 6 semaines ! Pour inaugurer ce premier épisode, les développeurs vous proposent de vous faire la main en introduisant le concept avec un tutoriel plutôt conséquent mais tutoriel quand même ! Nous retrouvons donc notre Agent 47 à ses débuts, au moment où celui-ci quitte le chômage pour rentrer dans la vie active des tueurs à gage. Pas à pas, vous allez apprendre à faire diversion, vous dissimuler mais aussi dissimuler les cadavres que vous aller semer en chemin, vous camoufler avec la multitude de déguisements que vous pourrez emprunter sur pions du jeu et découvrir un avant goût de la variété de neutralisation possible sur vos ennemis. Mais les premiers constats sont peu réjouissants, les textures sont correctes mais clairement dépassées, la différence avec l’épisode Absolution est loin de se faire sentir malheureusement, pour un jeu sorti en 2012 ! On rencontre des ralentissements pénibles entre deux chargements un peu longuets !
Une fois les mécanismes de jeu en tête et le tutoriel accompli, lançons dans le premier épisode de ce dernier Hitman. Le décor est planté à Paris, dans un immense château du 18 ème siècle à première vue. Et c’est là que le jeu s’écarte d’Absolution pour se tourner vers Blood Money : l’environnement proposé est vraiment très vaste et rompt avec son précédent opus qui se limitait plutôt à un enchaînement de petites zones fournies en mission secondaires en plus de la trame principale. Et ici niveau scénario, on ne peut pas dire que c’est le point fort de cet épisode, très difficile à dire si cet aspect sera amélioré avec les prochains épisodes, les développeurs souhaiteraient peut être se focaliser à mettre en place une ambiance, à planter le décor avant de s’attaquer à une trame scénaristique digne du nom. On espère vraiment que cette facette du jeu sera retravaillé pour les prochains épisodes. Le jeu se rattrape par contre avec quelques points plutôt intéressants.
Le joueur aura l’occasion d’employer une multitude de tactiques pour neutraliser ses cibles principales, passant par les de feu du type sniper à la classique corde de piano en passant par les mécanismes plutôt retords à mettre en place mais terriblement jouissif quand le piège se referme sur vos victimes. Plus que jamais, les costumes à revêtir sont essentiels pour vous infiltrer dans les zones qui vous sont interdites et ainsi atteindre les deux cibles de ce premier épisode terminé en une heure trente ou deux heures. Mais la rejouabilité est au rendez vous avec le pléthore de défis disponibles dont le défi classique consistant à terminer la mission sans changer de costume, amateurs de challenge, vous risquez bien de passer des heures à chercher les mécanismes les plus complexes mais terriblement efficaces ou découvrir des stratégies pour venir à bout de l’épisode de la manière la plus classe !
Comme mentionné en début de notre test, les graphismes sont loin d’être exceptionnels, la version PC est ultra gourmande pour un résultat plus que moyen, teinté de ralentissements et de graphismes agréables dans les environnements en intérieurs mais très inégaux en terme de qualité ! Certains bugs nous ont apparu assez rapidement, par exemple quand vous neutralisez un garde et que vous souhaitez traîner le corps pour le dissimuler, nous avons eu des soucis pour empoigner la dépouille et la faire glisser, plutôt dérangeant ! Des gardes qui possèdent des clones, diminuant ainsi l’immersion, on aurait aimé que les développeurs travaillent un peu plus les ennemis rencontrés pour éviter justement ces clones. La possibilité d’activer un sixième sens pour repérer vos ennemis est de la partie, à défaut d’être graphiquement impressionnant, le résultat s’avère pratique. En ce qui concerne l’ambiance sonore, la musique est plutôt mise de côté pour mettre en avant les dialogues, très utiles pour récupérer des informations sur vos cibles et ainsi développer la stratégie adéquate.