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WRC 8 – Le test !

Après un septième opus plutôt bon, mais finalement assez proche de son prédécesseur, voilà que nous arrive WRC 8 plein de bonnes promesses. Souhaitant faire évoluer sa licence de Rallye et lui faire passer un cap, Bigben et KT Racing se sont efforcés de revoir leur copie en profondeur. On nous promet un système de gestion des équipes composées de six métiers différents ce qui donnera un aspect plus stratégique. Ce n’est pas tout, le mode carrière devrait être encore plus complet et bien plus immersif ! Le pilotage devrait être revu également et la présence d’une météo dynamique nous fait penser que cette année peut être la bonne, la pause de deux ans a certainement fait du bien à la série. Le test est réalisé dans une version Playstation 4 Pro, le jeu est disponible également sur PC, Xbox One depuis le 5 septembre et arrivera sur Nintendo Switch, fin octobre.

Ultra complet !

Pour le commencement, WRC 8 est la licence officielle du championnat du monde des rallyes, ce qui veut dire sur la forme, qu’on retrouve les 14 manches inscrites au calendrier avec deux petites nouveautés. Le rallye de Turquie remplace celui de Pologne depuis l’année passée et l’apparition du rallye du Chili. Pour rendre les courses moins longues et plus intéressantes à jouer, celles-ci ont été ajustées pour reprendre les éléments clés de chaque rallye. On retrouve également les acteurs majeurs de la discipline et leurs véhicules respectifs que ce soit en WRC ( avec un petit clin d’œil à l’illustre Marcus Grönholm, double champion du monde au début des années 2000 ) WRC 2 et la catégorie Junior.

La Citroën C3 WRC du sextuple champion du monde Sébastien Ogier parfaitement modélisée !

Concernant les modes de jeu, évidemment, WRC 8 repose sur son tout nouveau mode carrière, mais nous y reviendront. Vous aurez aussi la possibilité de disputer une spéciale dans une partie rapide avec le pilote de votre choix. Un mode saison est également présent et reprend le mode carrière de façon allégée, c’est-à-dire en enchaînant les rallyes sans se préoccuper de l’aspect management du mode carrière. En tout état de cause, vous n’aurez pas la possibilité de faire une saison complète avec nos français Sébastien Ogier ou encore Sébastien Loeb, le Belge Thierry Neuville ou encore l’actuel leader, l’Estonien Ott Tänak, petite déception du coup.

Un menu sobre et différent mode solo y compris le nouveau mode carrière et le mode saison qui permet une carrière allégée.

Outre les différents modes en ligne, vous allez pouvoir vous exercer dans un mode entraînement sur circuits fermés afin d’aborder le mode carrière le moins brusquement possible. Si vous souhaitez tester un véhicule en particulier et effectuer une pléiade de réglages en temps réel, un mode Test Area fait son apparition et propose aux joueurs de rouler librement et de pouvoir affiner votre pilotage sur un vaste terrain de jeu qui regroupe les différents types de route rencontrés lors d’un rallye ( asphalte, gravier, terre, boue ). Notons également, et c’est assez rare aujourd’hui pour ne pas le mentionner, la présence d’un mode écran partagé pour se tirer l’arrière-train avec un ami.

Le Test Arena permet sur un vague terrain de vous entraîner et d’effectuer quelques réglages.

Un mode carrière entièrement repensé !

Nous y sommes, le cœur de ce  » reboot  » de WRC, son nouveau mode carrière tant mis en avant par Bigben lors de la communication post-lancement. Oubliez complètement l’aspect  » scénarisé «  des précédents opus, ici la stratégie prédomine en amont de la compétition. Installez-vous au choix dans la catégorie WRC 2 ou Junior, cette dernière est conseillé et permet de rouler au volant d’une Ford Fiesta R2, vous permettant d’entrée en douceur dans votre aventure avec en ligne de mire, la catégorie reine, le WRC ! En attendant, vous allez avoir l’occasion de voir de près une écurie de votre team avec un hub assez sobre en vue de dessus afin d’accéder à différentes interfaces qui représentent différents bureaux.

Un hub sobre qui vous emmène dans différents bureaux de votre écurie.

D’abord, vous allez devoir gérer votre calendrier hebdomadaire, outre les périodes de rallye, vous aurez la possibilité de vous mettre au repos, ou si vous vous sentez en forme, de programmer un entraînement. Afin d’améliorer votre réputation avec différentes écuries, vous pourrez également participer à des essais constructeurs ou vous serez lancés au volant d’un véhicule de la marque avec une condition de réussite à respecter. Pour finir, vous serez mis dans des conditions extrêmement difficiles afin de participer à une spéciale en pleine tempête. Des événements spéciaux qui vous feront gagner en réputation, expérience et monnaie virtuelle visant également à varier les situations hors rallye.

Le calendrier qu’il va falloir planifier rigoureusement !

En gagnant en niveau d’expérience, vous obtiendrez des points qui seront utiles pour l’arbre de compétence et qui permettront de développer différents aspects de votre team ( écurie, performances, équipe et fiabilité ). Sachant que cet opus permet de gérer six corps de métiers ( mécanicien, agent, ingénieur, météorologue, kinésithérapeute et directeur financier ) à débloquer en avançant dans la carrière. Vous devrez prendre soin à ce que chaque expert soit en forme et dans le cas échéant, le mettre sur la réserve pour qu’il se repose et enrôler un nouveau membre de votre équipe afin d’alterner entre fatigue et élément opérationnel.

Six corps de métiers différents sont à débloquer pour vous faciliter la vie !

Une messagerie est également présente afin de vous donner différentes indications sur les rallyes à venir, des frais de réparation de votre véhicule à régler ou encore vous menacer de licenciement si vos résultats ne sont pas en adéquation avec les objectifs de votre équipe. Notons qu’en cas d’éviction, vous recommencerez la saison dans une autre team, ce qui peut sembler assez punitif et rébarbatif. Des objectifs de saison, à court termes ou moyen termes vous donneront quelques challenges supplémentaires qui influenceront la relation avec votre constructeur. On ne sait d’ailleurs pas d’où sortent certains objectifs tant certains sont curieux.

Des objectifs qui amélioreront ou non la relation avec votre constructeur.

Quid de ce nouveau mode carrière ? Si on ne peut que féliciter les développeurs de ce virage afin d’étoffer et rendre plus complet et immersif ce mode au combien important d’un jeu de sport, certains pourraient y voir un aspect stratégique prédominant au détriment du fun. Pour ceux allergiques au moindre micro-management, orientez vous plutôt vers le mode saison. Avant d’évoquer le gameplay à proprement parlé, sachez qu’un rallye se passera toujours de la même façon, quatre spéciales entrecoupées d’un temps de réparation de votre véhicule au milieu. Gare à ne pas dépasser le temps imposé de 45 minutes de réparation afin de ne pas se voir attribuer une pénalité.

Une super spéciale face à un autre pilote au programme comme dans l’épreuve réelle !

Une sortie de route exigeante et punitive !

Le sport automobile est une discipline exigeante ou tout écart ou mauvaise appréciation conduit inévitablement à une sortie de route. Le rallye n’y fait évidemment pas exception et l’orientation prise par ce WRC 8 lorgne du côté de la simulation à quelques détails près. En effet, le titre ne vous pardonnera pas cette petite déconcentration sur les quelques minutes qui vous sépare de la fin d’une spéciale ou chaque écart de conduite sera simplement punitif ( des fois même de trop ! ). Il est arrivé lors de notre session de test qu’un simple caillou fasse chavirer notre habitacle ou alors qu’on soit bloqué par un élément du décor, frustrant ! Par ailleurs, un simple talus nous a valu de se retrouver au sommet d’un sapin, ce qui nous interroge sur la physique des véhicules selon les circonstances

Le rallye de Suède et ses terres enneigées, jamais évident !

L’autre grande nouveautée mise en avant par les équipes, c’est la météo dynamique. Nous pouvons dire que c’est une agréable réussite dans l’ensemble et votre météorologue sera précieux pour vous avertir du temps qu’il fera pendant la spéciale ( notons qu’au début de carrière, il indique seulement le premier tiers de la course, il faudra débloquer d’autres compétences pour permettre de couvrir l’ensemble ). Vous pouvez très bien commencer la spéciale sous un soleil éclatant et la finir sous la pluie battante et inversement … Par ailleurs, la météo est cohérente selon les pays parcourus, vous n’aurez par exemple pas de neige au Mexique.

La météo est variable pendant la spéciale, après la pluie, le beau temps, dit-on !

Attention donc d’adopter votre pilotage selon les circonstances météorologiques, lorsque la pluie tombe, des flaques se forment et ralentissent votre progression, il est dommage cependant que la route ne se déforme pas beaucoup plus et que le gameplay ne soit pas plus impacté. Par ailleurs, des détails sont appréciables comme les gravillons que l’on ressent venir taper sous la carrosserie, saisissant. Une multitude d’options de conduite et de réglages viendront satisfaire les puristes du genre comme les amateurs de rallye. Un petit mot sur les dégâts qui visuellement font très sommaire alors que le titre fait l’effort de faire ressentir les problèmes mécaniques.

L’humidité de la Finlande et ses forêts devraient avoir toute votre attention afin d’adapter votre conduite.

Un gap technique, mais imparfait !

WRC 7 était parvenu à hausser sa technique, ce nouvel épisode passe à la vitesse supérieure. L’ensemble est très réussi, mais peut paraître inégal à certains endroits, certaines textures ressortent grossièrement ( des rochers, les éclaboussures d’eau ) et s’affiche parfois au dernier moment, mais ne bridons pas notre plaisir. Les effets de lumière sont si spectaculaires qu’il faudrait presque avoir ses lunettes de soleil, au travers les arbres, c’est franchement réussi ! Par ailleurs, les environnements sont variés et complémentaires, on reconnait chaque spéciale au premier coup d’œil. La modélisation des véhicules est également appréciable et fidèle dans leurs reproductions. Les effets de la météo dynamique aussi impressionnent, une route qui se gorge d’eau sous la pluie, puis le soleil arrive et créé un effet de brume d’humidité… WRC ne lésine pas sur les moyens, d’autant plus que tout est très fluide et ne flanche à aucun moment.

Le rallye de Sardaigne est un réel plaisir à parcourir pour les yeux, attention toutefois à rester focalisé sur la route !

Pour les réalisateurs en herbe, après chaque fin de spéciale, vous aurez l’occasion de revoir votre performance sous divers angles de vues y compris en vue hélicoptère ou encore comme une retransmission télévisuelle. Ceci dit, on retrouve des bugs d’affichages ce qui gâche un peu l’enrobage. Concernant l’ambiance sonore, les bruits des moteurs sont plutôt efficaces même si ce n’est pas encore parfait de ce côté ( les équipes n’ont pas encore trouvé la solution optimale pour reproduire à la perfection le vrombissement des moteurs ). Le bruit lors d’un contact avec un élément du décor est lui, assez quelconque. Notre chère copilote gagne en efficacité et fluidité même s’il manque quelques informations importantes comme une sortie de virage sur un ravin ( heureusement que ce n’est que virtuel ! ).

Monte-Carlo et ses routes sinueuse et étroites, ses épingles, un vrai calvaire !

Petit mot sur les modes onlines pour conclure, seul le défi hebdomadaire était disponible au moment du test, qui consiste en une spéciale imposée pour vous frotter aux meilleurs temps des autres joueurs. Ensuite, vous gagnez des points qui vous fait débloquer des grades. Le mode esport sera lui disponible dès le mois de janvier 2020.

Le replay permet d’immortaliser de très beaux moments !

 

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Pros
  • La licence officielle WRC
  • Le reboot du mode carrière et son aspect gestion
  • Un gameplay technique
  • La météo dynamique criante de réalisme
  • Le test Arena
  • Une bonne durée de vie
  • Jouable en écran partagé à deux joueurs
  • De bien jolis replays …

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Cons
  • … mais qui comporte des bugs d’affichage
  • La physique des véhicules pas toujours optimale
  • Impossible de faire une saison avec un pilote officiel
  • Les temps de chargement ainsi que l’installation plutôt long
  • Les dégâts visuels peu convaincants

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