Le voilà arrivé. Après de nombreuses années d’attentes et de dates repoussées, il est enfin sorti. Que nous vaut ce 5e opus ? Nous allons le savoir tout de suite.
Persona 5 , est le cinquième opus du spinoff de Shin Megami Tensei, une licence de J-RPG pas encore très connue en Europe. La série des Persona a été intronisée en Europe avec l’arrivée du 3e opus et depuis la série se fait un petit nom chez nous !
Ici, on oublie les mondes fantastiques comme pourrait nous proposer un Final Fantasy. L’histoire suit l’aventure d’un jeune lycéen transféré à Tokyo suite à une peine d’agression alors qu’il défendait simplement une jeune fille en détresse.
Autant vous dire, vous ne serez pas accueilli les bras ouvert dans votre nouvelle vie. Ainsi vous devrez jongler entre votre vie d’étudiant, de cambrioleur et votre vie amoureuse et affective !
Tout d’abord il faut savoir que, dans ce jeu, nous allons nous déplacer dans trois lieu différents. Tout d’abord, Tokyo où nous allons vivre notre vie d’étudiant , ensuite le palace qui est le donjon principal menant au boss, ainsi que le Mementos, qui est le donjon des quêtes annexes. Mais pourquoi 2 donjons ? Le palace est l’endroit où votre objectif se trouve, et c’est à ce moment que votre mission de cambrioleur commence. Vous y accéderez via le Metaverse, qui est l’application qui vous permet d’arriver dans ce monde parallèle où les désirs des personnes se matérialisent.
Votre but sera de voler ces désirs, permettant ainsi de changer la personnalité des protagonistes et de comprendre les tenants et aboutissants de l’histoire.
Ceci étant dit , le jeu est un RPG tour par tour avec quelques subtilités techniques qui plairont aux mordus du genre. La navigation dans les donjons se font à la manière d’un jeu d’infiltration pour respecter le thème du cambrioleur. On peut noter le classique All Out Attack , une attaque puissante qui étourdit tous les ennemis présents. Un système de négociation vous permet de demander a un ennemi affaibli de rejoindre vos rangs, de donner de l’argent ou un objet.
La partie lycéen (quand vous ne progressez pas dans un donjon) vous demandera d’organiser votre temps (il y a un système d’agenda, vu que le jeu se déroule sur une année scolaire japonaise) de la vous devrez gérer votre temps à l’école et votre temps affectif , une vraie vie en somme.
L’univers graphique est très orienté manga, d’où certaines cut-scènes animées façon mangas (une adaptation en animé serait même envisageable). Le rendu graphique est plutôt plaisant et totalement assumé , la ville de Tokyo est bien animée et on y ressent bien l’atmosphère de la ville. On peut par contre parfois regretter que la synchronisation voix/perso soit parfois un peu juste. Néanmoins , le jeu est beau dans son ensemble grâce à son travail artistique en béton (objectivement c’est le même combat que Nier Automata : on se retrouve plutôt avec un jeu PS3 en termes de textures) et ne souffre pas de ralentissements à ma connaissance.
En ce qui concerne l’ambiance sonore, Shoji Meguro nous a concocté une bande-son très jazzy , ce qui va à ravir au jeu et lui octroie une ambiance très personnelle. Les musiques correspondent à chaque donjon et surtout à chaque sentiment que le jeu veut nous transmettre. Notamment avec le très bon ‘‘life will change » qui est le thème des boss. Niveau doublages, ne vous attendez pas à du français, le jeu est exclusivement doublé en japonais et en anglais. En passant, le doublage anglais est tout simplement excellent, c’est assez rare de retrouver un jeu japonais dont le doublage anglais colle à merveille à l’ambiance du jeu. Pour tout vous dire, le doublage anglais s’avère détrôner le doublage japonais du jeu, c’est assez étonnant !
Un test signé Nastyroth