Overwatch est un jeu que l’on n’a plus vraiment besoin de présenter. Mais on va le faire quand même, juste pour le plaisir. Les serveurs d’Overwatch sont online depuis le 24 mai 2016 à 1 heure du matin. Blizzard Entertainment nous offre, comme à l’accoutumée, une perle vidéoludique. C’est un FPS nerveux et équilibré qui nous plonge dans des modes multi tous plus fun les uns que les autres.
En plein dans l’œil !
Comme d’habitude, Blizzard n’y va pas avec le dos de la main morte. Ils ont le don de donner envie de jouer à leurs jeux. On lance Overwatch et on se trouve devant une cinématique qui nous plonge dans un horrible dilemme. D’un côté, on a envie de jouer et la cinématique en rajoute une couche en donnant encore plus envie de commencer ; notre doigt tremble sur le clic, va-t-on passer la cinématique ? Mais les cinématiques de Blizzard sont toujours tirées à quatre épingles, en passer une ne serait qu’hérésie. Et en effet, la passer aurait été un sacrilège.
Une fois la cinématique terminée, on se lance dans le didacticiel. Il est bien présenté et relativement concis. On nous explique comment tirer sur des ennemis, comment utiliser nos compétences, comment charger et utiliser notre ulti. On ne peut plus simple en somme. La rapidité du didacticiel annonce déjà la couleur pour la suite. Si on ne s’ennuie pas durant celui-ci, c’est bien parti.
À la mode de chez nous
Overwatch dispose de plusieurs modes de jeu. On a bien sûr le mode entrainement qui nous permet de nous entrainer sur des cibles ou, tout simplement, de faire des parties contre l’IA. Ce mode est particulièrement pratique. En effet, dans ce mode, on peut choisir le niveau de difficulté des opposants. Quand on débute, il est assez plaisant de ne pas passer son temps à se faire cribler de balles à tout bout de champs sans possibilité aucune de faire quelque haut-fait que ce soit. De plus, dans ce mode, on fait déjà équipe avec d’autres joueurs, ce qui nous donne un avant-gout assez précis de ce qui suivra.
Ensuite vient le multi à proprement parler. Et c’est là que les choses sérieuses commencent. Trois modes sont à notre dispositions : le mode convoi où il s’agit d’escorter un convoi ou de l’empêcher de passer ; un mode capture où il nous faut capturer des zones ; et enfin le mode contrôle qui est assez proche du mode capture à quelques différences près. En effet, dans le mode contrôle, on peut être attaquant ou défenseur alors que dans le mode capture, les deux équipes se battent pour prendre le contrôle d’une zone.
Forts d’une pétulance sans égale, les matchs multi sont époustouflants. On n’a jamais le temps de se reposer. Les balles fusent, les PV se font la malle et les ennemis gagnent du terrain. L’adrénaline ne redescend jamais vraiment. Chaque frag est exaltant. Il ne manquerait plus qu’un petit « killing spree » et ce jeu frôlerait la perfection.
Ensuite, viennent les chocs de la semaine ! Ce sont des défis hebdomadaires avec des règles qui sortent un peu de l’ordinaire. L’« Arcade » par exemple, est un mode de jeu où les cooldowns sont réduits, le maximum de santé, doublé, et où les respawns sont plus courts. La durée de vie du jeu, déjà énorme par essence étant donné que c’est un jeu multijoueur, s’en trouve allongée. Par contre, pour l’instant, pas encore de parties classées, mais ça ne saurait tarder. Elles feront probablement leur apparition dans le courant du mois de juin.
That charisme
Dans Overwatch, il y a en tout 21 personnages jouables et chacun d’eux possède un réel caractère, en plus d’une arme unique et de capacités spécifiques. Ils sont tous plus charismatiques les uns que les autres. On est loin des personnages bateau des FPS par équipe dont on ne devine même pas un semblant d’histoire. Ici, on a l’impression qu’ils ont chacun une vie à part entière ; ils sont véritablement crédibles. Il suffit de regarder les bandes-annonces du jeu et autres courts-métrages publiés par Blizzard pour le comprendre.
Tout le monde connait bien sûr le personnage de Tracer (on la voit dans toutes les pubs pour Overwatch). Et certains reconnaitront même sa voix. En effet, la doubleuse de l’aventurière qui fait des sauts temporels n’est autre que Dorothée Pousséo, l’actrice qui doublait les sœurs Olsen, Horace dans le dessin animé Kid Paddle ou qui fait tout simplement LA voix d’annonce sur la chaine Disney Channel. Rien que pour ça, on adhère !
Après chaque partie, on gagne de l’expérience selon les objectifs accomplis durant celle-ci. À chaque niveau, le joueur reçoit une boite qu’il peut ensuite ouvrir (sans clé je précise) pour découvrir 4 items in-game qui peuvent être des « objets collectors », des tags ou encore des skins. Cela nous permet ensuite de personnaliser nos personnages et de parader fièrement avec le dernier skin légendaire que l’on a eu la chance de gagner, qui, soit dit en passant, envoie souvent du pâté. Il est possible d’acheter des boites avec de la monnaie sonnante et trébuchante mais ce n’est pas indispensable pour avancer dans le jeu. Il est aussi possible de débloquer des skins grâce aux crédits que l’on gagne en ouvrant des boites.
La classe !
Il y a 4 « classes » dans Overwatch : les attaquants, les défenseurs, les soutiens et les tanks. Dans l’ensemble, les personnages sont équilibrés. Il n’y a pas vraiment de rouleau compresseur complètement cheaté impossible à battre. Ici, il y a toujours moyen de reprendre l’avantage avec un ulti bien placé ou une stratégie bien ficelée. Le travail d’équipe est bien sûr une composante indispensable pour remporter la victoire, bien que certains joueurs ne semblent que rechercher les frags.
La communauté semble être assez sympathique de prime abord, même si, comme dans tout FPS, les rageux et autres frustrés de la vie sont souvent de sortie. Un système de « récompense » entre joueurs a été implémenté, grâce auquel il est possible de féliciter les combattants qui se sont distingués durant la partie. L’ambiance est donc souvent assez conviviale. Cependant, à haut niveau, il est probable que cette convivialité soit un peu mise de côté vu le niveau d’exigence de certains.
Plein les yeux et les oreilles
Les maps sont jolies et bien agencées. Celles-ci sont inspirées de lieux connus. On se retrouve ainsi à fouler le sol d’Hollywood, de l’observatoire de Gibraltar et j’en passe. Les graphismes étant soignés, il est sympathique de prendre le temps d’observer un peu les décors, même s’il est rare d’en avoir l’occasion sous peine de se faire littéralement atomiser.
L’ambiance générale est excellente. Les graphismes, la bande-son et le gameplay combinés donnent un jeu survolté qui en met plein les mirettes et les pavillons. Les bruitages collent parfaitement à l’univers et renforcent le côté effréné d’Overwatch ; il en va de même pour les doublages aux petits ognons. Blizzard nous offre un jeu pleinement fini aux graphismes léchés et au gameplay parfaitement dosé. Overwatch est donc un must qui se doit de figurer sur votre compte battle.net.
Un article signé Jetlag.