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Need for Speed Payback – Le Test !

Après un reboot l’année passée, la mythique série Need For Speed revient sur le devant de la scène et promet un cocktail détonnant de sensations mécaniques ! La série Need for Speed ne date pas d’hier et chaque sortie est un événement pour les amateurs de belles carrosseries. Voyons ensemble ce que réserve ce dernier cru.

 

 

 

 

 

Need for Speed Payback vous met dans la peau de Taylor, un anglais qui a migré aux Etats-Unis pour s’adonner aux courses de rues. Assez vite, Taylor se fait des amis dans le milieu, mais aussi des ennemis. Roulé dans la farine par un gang adverse, l’heure de la vengeance à sonné pour Tayler. Celui-ci et son équipe se battront corps et âmes pour devenir les rois du bitume.

Need for Speed Payback ne brille clairement pas avec son scénario, assez fade et trop classique. On a l’impression de regarder un énième film du genre, Fast and Furious pour ne citer que lui. Les phases de ce scénario se résument à des défilements de scènes clichées et rarement impressionnantes dans leur mise en scène. C’est insipide et sans intérêt, le scénario ne donne clairement pas envie de continuer l’aventure.

 

 

 

 

 

Payback se présente sous la forme d’un monde ouvert rempli de défis, missions, concessionnaires et garages tuning. Différents types de missions sont au rendez vous : drag, drift, course et missions scénarisées. C’est très classique, il est vrai ! Ces courses permettent d’amasser de l’argent pour le concessionnaire, ainsi que des Speedcards qui permettent d’améliorer vos voitures sur différents points comme le turbo, le moteur, le calculateur, le refroidissement… Ces améliorations augmentent les statistiques de vos voitures et vous permettent de participer à des courses plus corsées. N’espérez pas gagner quelconque bolide en réalisant des courses, EA met la priorité dans les micro transactions et ses fameuses loot boxes qui octroient des Speedcards, du crédit pour acheter les voitures et quelques améliorations esthétiques comme la couleur de votre nitro etc.

 

 

 

 

 

Les différentes activités proposées obligent le joueur à acheter une voiture adaptée au type d’épreuve. Vous ne pourrez pas modifier une voiture pour qu’elle passe d’un modèle course à un modèle tout terrain par exemple. Il faudra à chaque fois acheter la version adéquate et l’améliorer afin d’emporter les épreuves. Les voitures ont un coût non négligeable, au même titre que les Speedcards qui améliorent celles-ci. Si vous ne souhaitez pas débourser un euro de plus il faudra recommencer maintes fois certaines courses de difficulté moindre afin de gagner de l’argent et des Speedcards. La progression s’avère un peu lourde, surtout en end game sI vous souhaitez remportez les petites défis proposés : radar, drift, sauts ainsi que les nombreux jetons à ramasser et les panneaux à exploser à la manière de Burnout Paradise. Ce farming rend le jeu assez répétitif et peu fun, il faut l’avouer. Ne comptez pas non plus sur le fait de remporter des courses contre des concurrents afin de gagner une voiture, absolument aucune voiture n’est à remporter. Seuls certains modèles old-school peuvent être acquis en échange d’une chasse aux pièces pour créer un bolide à partir d’une épave. En ce qui concerne le mode multijoueur, n’espérez pas flâner sur la carte avec vos amis, le mode multijoueur focus sur des courses (les Speedlists), l’expérience y est très décevante : la plupart des joueurs essaient à tout prix de vous envoyer dans le décor afin de gagner les courses. 

 

 

 

 

 

Introduit dans Need For Speed Underground, la customisation visuelle des voitures est toujours présente avec l’étranger sentiment que ce n’est plus du tout pareil. Certes vous aurez l’embarras du choix pour customiser vos bolides de À à Z, même les disques de frein, mais le feeling n’est plus vraiment le même. On regrette aussi que les vinyles, aussi nombreux soient ils, soient ultra basique pour forcer les joueurs à réaliser des vinyles complexes  »from the scratch’’.

 

 

 

 

 

Graphiquement, le jeu est dans la moyenne de ce qu’on retrouve dans les triples A, mais malgré tout bien en deçà d’un Forza ou Gran Turismo. Les divers décors que l’on rencontre sont peu diversifiés, on déambule dans des plaines terreuses, dans le centre-ville et entre les deux, des routes boisées. Rien de plus à l’horizon. Pour ce qui est de la fluidité, nous avons eu de grosses pertes de framerate lorsque le jeu affiche un peu trop d’éléments, surtout en course. Les voitures sont plutôt bien modélisées, on regrettera toutefois l’absence d’une vue habitacle, qui est pourtant un classique dans les jeux de course de qualité (au même titre que la possibilité de jouer avec un volant, une fonctionnalité malheureusement absente dans le jeu). L’effet de ralentit lors des crashs (qu’on peut voir dans la série Burnout depuis des années) est très représentatif du travail graphique opéré sur le jeu, on vous laisse juger nos captures d’écran. 

 

 

 

 

 

La bande-son s’avère plus éclectique que jamais avec beaucoup de styles différents, mais on notera la présence de Flowdan, Bonobo, Tom Morello ou encore un featuring de DJ Shadow et Nas. Malgré l’effort mise sur le choix de la vingtaine de titres, on ne retrouvera pas vraiment de sons marquants comme on avait eu à l’époque sur NFS Underground avec par exemple le désormais mythique remix de Rider on the Storm des Doors ! En ce qui concerne le rugissement des bolides en eux même, rien de transcendant ou qui tranche vraiment d’un modèle à l’autre. Quant au doublage français du jeu, celui-ci fait le café sans pour autant se démarquer avec quelconque prouesse qui aurait permis de donner un peu de punch ou d’immersion au scénario plutôt fade du jeu.

 

 

 

 

 

Pour conclure, que penser de ce dernier cru NFS ? À l’instar de Battlefront 2, la progression du jeu est gâchée par ce système de loot boxes et le fait de ne pas pouvoir gagner de voitures en remportant des courses. Tout est conçu pour que vous passiez votre temps à recommencer certaines courses (en général les plus courtes) afin de pouvoir gagner de l’argent et des pièces de voitures. Assez rébarbatif, ce système pousse les joueurs à acheter des loots boxes. Le soucis c’est que le jeu ne propose pas d’activités intéressantes ou un scénario assez prenant que pour s’y donner à cœur joie. Les activités annexes sont trop classiques, voir même intentionnellement chronophages. NFS confirme que cette fin d’année 2017 est difficile pour EA et on espère vraiment un revirement de stratégie marketing concernant ce système agressif de loot boxes qui entache énormément l’expérience de jeu.

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