Tous les deux ans depuis 2015, EA ravi les adorateurs du bitume et de belles cylindrées avec la mythique saga, débutée en 1994, Need For Speed qui fête ses 25 ans cette année ! Après un épisode Payback très en deçà de la moyenne, on attendait beaucoup de cet épisode intitulé Heat ! Saura-t-il enflammer les passions ? Verdict dans notre test exclusif !
NFS Heat s’avère être un épisode de retour aux sources de l’époque Underground qui introduit à l’époque des changements majeurs et qui suivait l’engouement de la passion automobile et du tuning après le succès énorme du film Fast and Furious ! NFS Heat ne propose pas vraiment de changements drastiques pour sa formule qui s’avère complète et diverses entre épreuves de drift, courses pures ou encore épreuves tout-terrain. Personnellement, je ne m’attendais pas à des changements incroyables, on ne va pas réinventer le principe du football pour que FIFA ou PES propose des changements drastiques comme des stades qui défient les lois de la gravité comme dans Rocket League, ça serait débile.
Je pense que si l’on souhaite du changement, autant directement aller voir du côté de Grip ou d’autres jeux de courses avec une touche originale qui réside dans le futurisme ou tout simplement quelque chose qui n’est pas directement rattaché à la réalité ! Cette petite introduction m’a paru importante vue le manque d’objectivité et les souhaits, attentes irréalistes de mes confrères journalistes par rapport à ce titre ! Maintenant place au test avec tout d’abord le scénario et l’univers de ce dernier opus !
NFS Heat prend place Palm City, copie conforme de Palm Beach, la célèbre ville de Floride ! Il est clair que Palm Beach n’a pas accepté de voir son nom sur un jeu où la conduite irresponsable et les courses de rues illégales sont le cœur du jeu ! L’univers est plus vivant, chaleureux et coloré que Payback, et offre une ambiance plutôt bonne il faut l’avouer. C’est un vrai plaisir de se donner corps et âme sur le bitume chaud de Palm City ! En ce qui concerne le scénario, sans trop spoiler, l’argent, la corruption, l’honneur et les affaires familiales prennent une place prédominante. Un scénario vite oubliable, que l’on se le dise, on est quand même loin d’un film à la Fast and Furious (quoi que, vue les derniers films… on se pose la question). Un scénario qui se laisse vivre durant la dizaine d’heures en ligne droite, mais qui n’est clairement pas à mettre comme argument majeur d’achat, on est en face à un jeu de courses, certains ont vite oublié l’époque Burnout, Split/Second et consorts qui ne proposaient pas de scénario…
Le gameplay est orienté arcade et propose donc les plusieurs disciplines citées en début de test. Les sensations sont meilleures que Payback, mais on ressent que la base est la même. Un côté arcade, certes, mais avec des nuances ! En effet, il faudra de jour gagner de l’argent dans les épreuves légales et de nuit gagner des points de réputation pour pouvoir accéder à des pièces de rechange ainsi que de nouvelles voitures ! Fini donc le système de loot et microtransactions proposé dans Payback qui rendent la progression parfois incompréhensible et très peu passionnantes. Dans Heat, on revient à un concept simple, mais efficace ! Comme je le disais, le jeu est orienté arcade, mais avec quelques nuances et ces pièces permettent ainsi de régler le comportement de votre voiture et ainsi de vraiment créer des voitures dédiées au drift, courses, tout-terrain, ou des mix entre deux ! C’est plutôt pas mal, et bien plus instinctif que les cartes à looter de NFS Payback !
Les premières heures du jeu sont plutôt laborieuses car on ne débute pas avec des voitures incroyables en termes de maniabilité et vitesse, il faudra se faire la main et faire ses preuves pour gagner un peu d’argent pour acheter mieux ! Les épreuves sont nombreuses et variées, et il faudra parfois recommencer plusieurs fois les courses qui rapportent pas mal d’argent jusqu’à ce qu’elles ne rapportent plus grand chose et ainsi s’en mettre plein les poches ! On peut y retrouver un petit côté répétitif à ce niveau. La nuit, le gameplay reste grosso modo le même, à un gros détail près : la police vous pourchasse sans relâche ! Ces derniers ont un comportement ultra agressif et il y en a de plus en plus si vous ne les semez pas au plus vite ! Ils ont une force de frappe assez puissante et ils résistent énormément, les bougres, ce qui fait d’eux des ennemis plutôt redoutables ! Une fois arrêté, vois perdez un paquet d’argent et de réputation, ce qui est assez râlant, il faut l’avouer. On regrette qu’il n’y ai pas des zones pour se cacher et les semer plus facilement. On espère un patch correctif, parce que c’est assez hardcore !
Visuellement, NFS Heat en met clairement plein la vue et est fluide. Les effets de lumières, les gouttelettes d’eau sur le pare-brise, les routes mouillées sont aguicheurs. Les décors de Palm City sont variés et colorés, bien plus intéressants à explorer que Payback ! La modélisation des 130 voitures est juste excellente et les possibilités de customisation dépassent tout ce qu’on voit dans un jeu de course classique. Par exemple, il y a environ 120 types de jantes, mais d’autres pièces ne sont pas aussi généreuses en termes de choix. On peut aussi customiser le son du moteur, le klaxon, la fumée des pneus, la couleur des néons, la couleur du nitro, la teinte des vitres et bien sûr les vinyles entièrement customisables.
On pourra choisir aussi des customisations faites par la communauté des joueurs et il y a clairement des artistes parmi les gamers avec des design vraiment admirables ! La customisation est clairement un des gros points forts du jeu, au même titre que tu choix de voitures passant des voitures des années 60 à de nos jours, avec même des voitures électriques comme l’exclusivité Polestar 1 ! Nouveauté dans cet épisode, on peut désormais choisir son personnage et l’habiller avec de grandes marques ! Un aspect assez drôle pour se différencier en ligne au sein de son crew !
Finalement, l’aspect sonore est plutôt surprenant ! Palm Beach et ses alentours, notamment Miami, sont les bastions de musiques d’inspirations latines avec énormément de basses ! Beaucoup de migrants cubains et d’Amérique du Sud ont élu domicile dans cette zone et cela se ressent beaucoup au niveau du son, très typique de cette zone. NFS Heat s’aligne ainsi sur les coutumes musicales locales en proposant une bande-son décoiffante et très dansantes. On est ici très loin des bandes-sons mythiques de Underground, mais on se retrouve néanmoins avec une bande-son entraînante et colorée ! Niveau bruitages, on a beaucoup aimé le ronronnement des différents bolides ! Le doublage lui, est clairement à jeter. L’acting est amateur et descend toute l’immersion du scénario tant les acteurs sont complètement à côté de la plaque. De plus, il est impossible de changer la langue du jeu, il faut donc se coltiner ces voix horribles jusqu’à la fin !
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- Un renouveau de la série
- Visuellement superbe
- Un large choix de voitures et de pièces de rechanges
- L’ajour de la communauté réserve d’excellentes surprises
- Des épreuves variées et nombreuses
- Des musiques qui collent à l’ambiance du jeu
- Un gameplay maîtrisé et addictif !
- L’aspect Jour/Nuit bien conçu
- Fini les cartes de loots et microtransactions !
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- Un doublage exécrable
- Parfois un brin répétitif
- Un scénario vite oubliable
- La police est beaucoup trop « cheatée »
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