Ghost Recon Wildlands nous fait replonger dans l’enfer des cartels de drogue Boliviens avec sa nouvelle extension Narco Road. Ce premier DLC corrige-t-il les défauts du jeu de base ? Est-il à la hauteur du prix du Season Pass ? Verdict dans notre test !
Narco Road est un DLC en standalone qui ne s’intègre donc pas dans le jeu de base. Le jeu est accessible à partir du menu principal et première mauvaise surprise : vous devez créer un nouveau personnage ! La personnalisation reste la même, à part l’ajout d’une poignée de fringues (dont 4 costumes), accessoires et patchs à coller sur votre sac à dos ! Une fois en partie, on constate assez vite que Narco Road ne prend pas en compte votre niveau, ni les compétences acquises dans votre partie de Wildlands. En effet, on se retrouve avec un personnage niveau 20 et avec seulement certaines compétences. On peut comprendre la frustration du joueur ayant atteint précédemment le niveau maximum de personnage et compétences.
Votre mission est cette fois d’infiltrer le cartel du très mystérieux El Invisible. Un homme qui ne se laisse pas approcher et dont on ne sait absolument rien à part ses liens avec :
– Eddie Escovado, star auto-proclamée des réseaux sociaux, chef du gang des kamikazes et accro à la cocaïne.
– Arturo Rey, chef du gang de bikers : Death Riders et adepte accompli de la Santa Muerte.
– Tonio Mateos, leader arrogant des Jinetes Locos, les « Cavaliers fous », qui eux vénèrent les Muscles Cars.
Il vous faudra tisser des liens avec ces trois criminels pour débusquer El Invisible. Au programme 15 missions principales orientées action bouclées en une journée. Sans pour autant être très fun, celles-ci se voient variées, mais peine malgré tout à convaincre vu la différence d’ambiance avec Wildlands. Le scénario est assez inintéressant, en grande partie à cause des personnages rencontrés. De nouveaux types de défis sont proposés, axés sur la conduites des nouveaux véhicules. Et là, c’est juste l’incompréhension totale ! Pourquoi vouloir se concentrer sur la conduite des véhicules alors que celle-ci est tout bonnement très difficile à maîtriser. Enfin, si il est possible de maîtriser la conduite, surtout en ce qui s’agit des avions de voltiges ou des motos trial qui vous demanderont de recommencer les défis un paquet de fois ! Il vous faudra passer par là pour gagner des Followers qui vous permettent d’accéder aux prochaines missions.
Narco Road propose neuf nouvelles armes pour faire la fête à El Invisible et ses sbires. Je dois plutôt dire « nouvelles », les guillemets sont importants ici ! En effet, nous avons droit aux armes du jeu de base, mais avec quelques améliorations. Evidemment, celles-ci ne sont pas modifiables, donc pas de changement de lunettes, canons, chargeurs et j’en passe. Le choix est assez maigre il faut l’avouer, surtout que vous n’aurez plus accès aux armes acquises dans le jeu de base. En ce qui concerne les véhicules, l’arrivée des Monster Trucks, Muscle Cars, motos endiablées et avions de voltiges marquent un peu plus le côté bling bling de Narco Road, aux antipodes de l’ambiance de Wildlands. Ces nouveaux véhicules sont équipés de Nitro qui permettent donc de booster la vitesse de ceux-ci, utile pour les défis proposés.
Pour finir, attardons nous sur la bande-son, vu que niveau graphismes Ubisoft a décidé de reprendre quelques zones du jeu de base, donc pas grand chose à signaler à ce sujet là. Les doublages sont assez médiocres, il faut l’avouer. La plupart des personnages sont surjoués ce qui entraîne soit des rires, soit de l’énervement de la part des joueurs. C’est assez gênant vu le contexte original du jeu qui ne se veut pas être un Saints Row. De nouvelles musiques sont disponibles dans cette extension, principalement de la Fidget House, du Dubstep et de l’électro « pouet pouet » qui se veulent être le reflet des fiestas boliviennes organisés par les cartels. La sauce ne prend pas malheureusement.