Codemasters lance sur les circuits du monde entier, sa nouvelle itération de jeu de Formule 1, à l’exception près cette année, c’est que le titre débarque un peu plus tôt. Après un excellent cru en 2018, mais qui ne révolutionnait pas la formule, qu’en est-il vraiment de l’opus 2019 qui fête les dix ans de la série ? En ajustant sa sortie au tout début de l’été, les équipes ont-elles eu suffisamment de temps pour faire progresser la mécanique ? En terme de communication, Codemasters s’est appuyé sur des effets d’éclairages plus dynamiques, plus réalistes ainsi qu’un mode carrière encore plus abouti. Grosse nouveauté cette année, l’introduction de la F2 dans sa saison 2018 ( la saison 2019 arrivera sous une mise à jour gratuite courant septembre ). Faisons chauffer nos gommes dans le test de F1 2019 dans une version PS4 Pro, le titre étant disponible depuis le 28 juin également sur PC et Xbox One.
La F2 survolée en mode carrière !
Le mode de jeu le plus prisé dans ce genre de titre de sport mécanique est le mode carrière, et quoi de mieux qu’une carrière bien complète pour s’immerger comme un vrai pilote. Si l’opus précédent était bien complet, celui-ci souffrait d’un manque de mise en scène, chose réglée cette année avec une pléiade de cinématiques nous plongeant un peu plus dans l’immersion d’un pilote de F1. Après la classique création de son personnage, nous voilà prêt à opter pour une écurie de F2. En effet, cette année, votre saison ne débute pas tout de suite dans l’élite, mais à l’étage inférieur.
Maintenant que votre écurie est choisie, ne vous attendez pas à courir sur une saison complète. Bien que l’idée d’introduire la F2 est intéressante, ici elle n’est que très furtive. En effet, vous devrez vous contenter de trois mini- scénarios et puis s’en va. Pour vous donner un exemple, dans le premier scénario, alors qu’il reste plus que quelques tours, vous êtes en proie à un problème de perte de vitesse avec votre monoplace, l’équipe vous ordonne de laisser passer votre équipier juste derrière vous à ce moment-là. Vous pouvez alors obéir aux ordres ou transgresser la consigne ce qui influencera très légèrement la suite puisque votre » réputation » en prendra un coup.
Concrètement, vous êtes lancé directement dans le jeu comme l’étoile montante de la discipline et ce même si vous échouez lamentablement sur votre rapide expérience en F2. On aurait aimé commencer comme un jeune pilote, sur une saison complète et faire réellement nos preuves pour monter progressivement vers l’ascension. À coté de cela, chaque mini-scénario est entrecoupé par des cinématiques vous mettant en scène avec votre équipier et le parfait rival. Les interviews déjà présentes l’année passée sont de retour, malgré la mise en scène et l’immersion procurée, elles sont encore très perfectibles, suivant un script prédéfini et ne suivant pas fatalement ce qu’il s’est réellement passé sur le circuit. Par ailleurs, selon vos réponses, vous entretiendrez ou non de bonnes relations avec la presse.
Une fois cette anecdotique entrée en matière en F2 derrière vous, place à la F1. Vous êtes convoqués par votre manager dans son bureau. Vous aurez alors tout un tas d’écuries qui souhaitent vous embaucher ( même si vous avez explosé votre monoplace à maintes reprises, et oui ! ) comme vous êtes la future star des circuits, Ferrari comme Mercedes seront prêts à vous accueillir, mais auront probablement des objectifs bien trop exigeants lorsqu’on débute. Comme dit précédemment, tout s’enchaîne très rapidement et nous aurions aimé être contactés par une grosse écurie après avoir prouvé sur la piste nos talents ou non.
Pour le reste, F1 2019 reprend les excellentes bases du 2018, comme à l’accoutumée, on gère sa saison depuis son ordinateur. Avec cet outil, vous aurez accès à toutes les informations et données concernant les courses à venir, la météo pour choisir ses gommes, une multitude de réglages et de customisation qui régaleront les amateurs et feront sursauter les moins connaisseurs ( cependant, tout est expliqué, pas d’inquiétudes ! ). On passe de très nombreuses heures sur ce mode carrière, toujours aussi bon, si Codemasters aurait poussé les choses à fond ( F2, interview, cut-scene ) le titre aurait frôlé la perfection, partie remise pour l’année prochaine ?
Une conduite en mode DRS !
Si la conduite l’an dernier posait déjà des bases très solides, cette année le titre s’affirme pour des tours de piste endiablés. Pour faire simple, piloter est un plaisir hors du commun. La prise en main lors des premières boucles du circuit demandera confirmation, il ne sera pas rare d’effectuer un violent tête-à-queue lors d’un survirage en sortie de virage ( surtout avec une F2 ! ) et ça demandera une justesse de l’accélération aux petits oignons. Évidemment, c’est l’instant de s’habituer et après quelques gamelles, on progresse naturellement en chasse du meilleur temps sur chaque tour. On y retourne pour maîtriser chaque courbe, chaque trajectoire pour être en pole position. Par ailleurs, la conduite contentera les puristes, mais également les novices dans le genre. Cependant, désactivez un maximum d’aides pour un plaisir accru.
Que serait un jeu de sport mécanique sans une IA performante qui reste un point fondamental dans ce genre de jeu. Sachez que celle-ci est bien plus développée que l’année dernière, et même si elle n’est pas parfaite, elle reste excellente. Il ne sera pas rare de voir une monoplace vous attaquer ou vous fermer la porte suite à un dépassement ou encore effectuer un freinage tardif pour vous surprendre, vos adversaires seront très combatifs ce qui rend les courses intenses et palpitantes. L’IA prend des initiatives, cependant il est arrivé tout de même certaines fois ou l’on a été percuté de plein fouet .. Ce qui est dommage, c’est les pénalités pas forcément en adéquation avec la faute de pilotage. Par temps de pluie, vos concurrents seront plus vigilants et essaieront de vous pousser à la faute.
Une rivalité Prost / Senna très en retrait !
À l’affiche de l’édition Légends, la rivalité entre les deux légendaires pilotes du début des années 1990 est mise en avant. Après avoir modélisé les deux pilotes et leurs monoplaces ( la McLaren MP4/SB et la Ferrari F1-90 ) un mode de jeu leur est dédié, jouable au travers 8 défis. Hélas, si sur le papier ça aurait pu nous laisser songeur, force est de constater que ce mode est très frustrant et laisse place à une profonde déception. Semblable aux défis que l’on peut trouver pour la F1,F2 et les véhicules rétro, ceux-ci se résumeront à du contre-la-montre ou défis de dépassement .. C’est tout ! On aurait aimé que les développeurs s’inspirent du mode carrière avec des cinématiques et un coté scénarisé afin de nous faire vivre ou revivre les moments forts de cette période.
Une maturité technique à toute épreuve !
On savait le moteur de Codemasters très efficace, celui-ci confirme et sublime les effets d’éclairages sur cet épisode qui gagnent en précision. Le titre est très au point et atteint un degré de réalisme absolu qui immerge toujours un peu plus les joueurs. Des effets de poussières à la pluie qui ruisselle le long des carrosseries, le soleil qui reflète pour embellir notre monture à l’usure des pneumatiques directement en visuel, le sens du détail n’a pas été épargné. La bande-sonore n’est pas en reste, que ce soit le thème officiel qu’on a plaisir à entendre pour se croire devant une retransmission dominicale. Les moteurs ronronnent à merveille au fil des tours pour notre plus grand plaisir.
Un contenu au niveau de ce F1 2019 !
Pour conclure ce test de F1 2019, outre son mode carrière ultra complet, ses défis, vous trouverez un mode Grand Prix pour façonner vos épreuves à votre guise. Des championnats pour vous faire la main, un mode contre la montre pour signer des temps époustouflants. Vous aurez également la possibilité en attendant la mise à jour offrant la saison 2019 de F2, de vous faire la main sur une saison complète 2018. Un onglet Esports Series fait son apparition ou vous retrouvez l’actualité de la scène esport, et même participer à des épreuves. Le mode Showroom vous permet évidemment de contempler la pléiade de monoplaces disponible dans le jeu.
Vous pourrez également revoir vos moments forts dans la salle de projection, quoi de mieux de contempler ses plus grands moments de pilotage. Enfin, le mode multijoueur vous permettra de participer à des courses hebdomadaires complètes ( essais 1,2 et 3, qualification et course ), des ligues créées de toutes pièces, des courses classées et non classées est chose devenue rare aujourd’hui, des parties en LAN ! Amoureux ou non de la F1, vous pouvez nous croire sur parole, vous ne compterez plus les heures passées sur cet opus au contenu gargantuesque ! Cerise sur le gâteau, avec le mode photo, vous pourrez faire des clichés somptueux !
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- Le mode carrière ultra complet et scénarisé
- Une excellente sensation de conduite
- Une IA performante offrant des bons moments de course
- Techniquement au point et maîtrisé
- Les transferts en mode carrière en fin de saison
- De nombreuses heures de pilotage
- Nombreux modes de jeux
- La customisation de livrée en multijoueur
- Le mode photo !
- L’introduction de la F2 …
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- … mais très furtivement implantée en mode carrière
- L’IA responsable de certaines collisions !
- Une édition » Legends » avec une rivalité Senna/Pros bien en deçà !
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