Amateurs de sprites, amateurs de combos flashy, amateurs d’anime fighter; Blazblue : Central Fiction est enfin arrivé sur le vieux continent ! Et autant vous dire que Arc Sys nous à bien gâté pour ce dernier opus !
Autant commencer ce test par la plus grosse nouvelle d’Arc System Wrork, et oui c’est bel et bien le dernier Blazblue (du moins ils ont clôturé l’arc Ragna The Bloodedge) à sortir, pas de version «Extend» de prévu, vous pouvez sortir vos sticks et commencer à doser le jeu. Par habitude, ruons nous sur le mode histoire assez captivant même si le format Visual Novel est assez dur à encaisser des heures durant. On peut remercier les deux trois cinématiques et combats qui vous permettront de vous réveiller entre les longues phases de texte. L’histoire vaut malgré tout la chandelle et les développeurs ont réussi à clôturer l’histoire de manière magistrale et pour être sur que vous terminez l’histoire il y a un Susanoo à débloquer à la fin de celui ci.
Pour parler plus spécifiquement du jeu, on peut compter sur les classiques : mode arcade (Coucou Street fighter V, ceci est un message pour toi), mode entrainement, Challenge, Grim Abyss , Survival… Autant vous dire qu’avant d’aller online vous aurez de quoi faire pour vous entrainer , surtout si vous commencez le jeu, les combos demandant pas mal de dextérité et pas mal d’heures d’entrainement. Et même les vétérans ne sont pas mis de coté , nouveau jeu dit nouveau patch ! Donc toutes les routes de combos que vous aviez appris dans les précédents volets ont été changées. Comme on le dit si bien « No pain, No gain ! ».
Graphiquement le jeu est très beau, les sprites sont réalisés avec une finesse exemplaire, c’est un vrai régal pour l’œil. Le roaster compte pas moins de 33 personnages dont 7 nouveaux avec chacun leurs propres spécificités ! (incluant les 2 DLC à 8 euros , Es , Mai et Susanoo déblocables soit en mode histoire soit via un DLC pour la bagatelle de 2€). Ici il n’y a pas de copié-collé, ce sont bel et bien 33 styles de jeux à connaitre !
Les combats se déroulent dans une ambiance rock/anime , le travail sur la bande son est plutôt bien fait surtout le thème de Susanoo « God of War » qui est une tuerie. Malheureusement, comme à son habitude , même si le jeu est sorti en Europe, il n’y a aucun doublage ni de sous titres en français. ce qui est quand même le plus gros point noir du jeu car il y a quand même pour plus de dix heures de mode histoire. Si vous n’êtes pas habitué à la langue de Shakespeare, munissez vous d’un bon dictionnaire
Niveau online, il vous faudra jouer pendant les heures de pointes car les anime-fighters ne sont malheureusement pas populaires dans le vieux continent et il est souvent laborieux de trouver des joueurs. Cependant le netcode étant tellement bien peaufiné qu’il est clairement possible de pouvoir jouer sur les serveurs américains sans aucun lag.
Pour terminer ce test, je dirais que malgré la non-présence d’une traduction française, Blazblue : Central fiction est une digne fin pour cette licence , du coup n’hésitez pas à vous fournir de ce petit bijoux car sera le seul moyen de pouvoir faire grandir la communauté de ce jeu dans notre continent et ainsi pousser ArcSys à enfin nous offrir une traduction française.
« The wheel of Fight is turning »