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Yesterday Origins – le test !

Yesterday Origins est un titre paru le 10 novembre 2016 et développé par Pendulo Studios qui vous plonge dans la peau de John, un homme qui, par manque de chance, se trouve emprisonné par l’inquisition espagnole. Il s’agit d’un point n’click drôle et original qui vaut son pesant pesetas.

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Le jeu commence alors que John est escorté dans la rue par un bourreau fort peu agréable. On nous explique que notre avatar est accusé de fricoter avec Satan. En effet, il sait lire toutes les langues sans jamais les avoir apprises. Il n’en faut pas plus à l’inquisition pour s’emparer du pauvre hère et ensuite décider de le torturer pour lui faire avouer sa filiation satanique.

Le premier tableau se déroule donc en prison. John est enchainé et doit trouver le moyen de s’échapper avant que le bourreau ne fasse son office. Il s’agit alors d’observer l’environnement afin de déterminer ce qui pourrait nous être utile. Les zones avec lesquelles il est possible d’interagir sont en surbrillance ; on trouve assez rapidement les objets dont on a besoin. Cependant, c’est par la suite que ça se corse. Une fois les objets en notre possession, il faudra les examiner sous toutes les coutures et faire preuve d’imagination.

Mais récolter les objets ne suffit pas. Des informations sont également nécessaires pour avancer dans la partie. Dans le premier tableau, on se retrouve donc à converser avec le garde histoire d’en apprendre plus sur sa respectable personne et sur la gravité de notre situation. Il faut savoir que la bande-son de Yesterday Origins est d’excellente facture. En effet, tous les dialogues font l’objet d’un doublage d’une excellente qualité, ce qui nous permet de profiter pleinement de l’ambiance du titre. Ils sont drôles et bien pensés, même si certaines blagues tombent un peu à l’eau, elles n’ont probablement pas supporté le passage de la V.O. à la V.F. La traduction de l’humour étant assez compliquée, on peut pardonner certaines maladresses.

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Le dialogue avec le bourreau parvient à faire rire en dépit de son caractère parfois un peu artificiel. Il nous explique par exemple comment fonctionne certains instruments de torture un peu à la manière d’une encyclopédie. Mais les dialogues permettent aussi aux développeurs des critiques assez discrètes et savamment amenées. Histoire de souligner le caractère vain et stupide de l’inquisition, les développeurs nous offre des dialogues hilarant. On apprend ainsi de la bouche de notre bourreau qu’il se prépare à torturer un porc pour lui faire avouer sa relation avec Satan, celui-ci ayant dévoré un prêtre, ou encore que l’inquisition a torturé un essaim de termites qui avaient dévoré un retable.

Une fois toutes les informations entre nos mimines, on peut entrer dans le vif du sujet et commencer à combiner nos objets. Il n’est pas toujours aisé de comprendre ce que les développeurs attendent de nous. Par exemple, dans le premier tableau, (Spoiler alert), Il faut trouver le moyen de mettre du sang sur un mouchoir pour énerver notre compagnon de cellule porcin. Arriver à la conclusion qu’il faut utiliser un des instruments de torture sur notre avatar n’est pas compliqué en soi, mais comprendre comment il faut utiliser l’objet nécessaire l’est un peu plus. On se retrouve alors à essayer de l’utiliser sur chaque partie du corps de notre personnage. Cependant, ces parties n’étant pas indiquées en surbrillance, on arrive vite à penser que l’on a utilisé l’objet sur chaque partie du corps sans succès, alors qu’on est juste passé à côté d’une des zones.

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Le premier tableau n’est que le prologue. Et c’est seulement par la suite que la vraie aventure commence. On est donc projeté des centaines d’années après la disparition de l’inquisition espagnole et on se retrouve dans un appartement parisien avec vue sur la tour Eifel.  Cette fois, John n’est plus le seul personnage que l’on peut contrôler. En effet, Pauline fait son apparition. On comprend qu’elle est la compagne de John et que John, à la suite de son évasion, a subi une forme de rituel afin de le rendre immortel. Pauline et lui ressuscitent tous deux lorsqu’ils meurent, à une différence près : John, lui, perd la mémoire à chaque fois. Il semblerait qu’il y ait eu un couac lors de la procédure. Il s’agira alors de trouver un moyen de finaliser le rituel et de permettre à John de ne plus perdre la mémoire.

Le titre nous donne les informations au compte-goutte, ce qui permet de garder les joueurs en haleine. Les puzzles sont assez intéressants, même si les premiers peuvent sembler assez artificiels, comme celui du chapitre 1 qui, à mon sens, n’est pas si intéressant que ça. Par la suite, on apprend qu’un artefact pourrait bien permettre de réaliser le rêve de John et de Pauline, aussi s’agira-t-il de le retrouver.

Les graphismes inspirés de bandes-dessinées sont excellents et confèrent une atmosphère tout à fait particulière au titre. La bande-son tirée à quatre épingles et les graphismes travaillent ainsi de concert afin de rendre un monde qui impressionne par sa densité. L’histoire, déjà intéressante à la base, s’en trouve renforcée. De plus, les développeurs profitent du métier des deux avatars (ils tiennent une boutique d’antiquité) pour venir donner corps à l’univers de Yesterday Origins en permettant aux joueurs d’apprendre des particularités culturelles réelles sur des objets d’art, etc. Inutile de dire que ce titre est parvenu à nous convaincre.

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Configuration PC Minimale :

    • Système d’exploitation : Windows XP/Vista/7/8/10
    • Processeur : AMD /Intel processeur Quad Core 2.2 GHz
    • Mémoire vive : 2048 MB de mémoire
    • Graphiques : ATI/NVIDIA  avec au moins 512MB de VRAM dédiée et supportant Shader Model 4.0 support
    • DirectX : Version 9.0
    • Espace disque : 4 GB d’espace disque disponible

 

Le jeu est distribué par Just For Games : http://www.justforgames.com/yesterday-origins-ps4-c2x21056031

Un article signé Jetlag.

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