Quelques semaines après The Last of Us part 2, c’est au tour d’une autre
grosse exclusivité Sony de faire une sortie en grandes pompes ! Il s’agit bien
évidemment du très attendu Ghost of Tsushima, ce jeu est-il a
la hauteur des attentes qu’il a créé ? La réponse dans ce test !
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L’univers des Samouraïs dans le Japon féodal, un des rares thèmes pas encore surexploité dans le monde du jeu vidéo et pourtant si riche ! Présenté comme un véritable hommage aux vieux films du genre et plus précisément à Kurosawa, on nous propose d’ailleurs ici dès le début un mode « Kurosawa » pour l’affichage, ce dernier est en noir et blanc avec un grain d’image « vieux cinéma ». Mais que ça soit en noir et blanc ou en profitant des couleurs chatoyantes, Ghost of Tsushima nous plonge immédiatement et avec brio dans son aventure épique et une ambiance à part !
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Le jeu vous plonge directement dans la peau de votre personnage, Jin Kazaï, se lançant dans une grande bataille afin de protéger le Japon des invasions mongoles. Nous ne dévoileront pas plus le scénario ici afin de ne pas gâcher votre expérience de jeu. Mais sachez que les bases de ce dernier seront assez rapidement posées. Un scénario qui ne cherche pas du tout à s’empêtrer dans des cheminements douteux dont le but est exclusivement de choquer les joueurs (pour ne pas penser à un jeu récent dont le scénario n’a clairement pas été à la hauteur).
Les trames scénaristiques de Ghost of Tsushima pointent vers les thèmes de l’honneur, le courage, la guerre et la cohésion qui en résulte pour repousser ces envahisseurs, un plongeon culturel basé sur des sentiments que l’on vit encore de nos jours. Une écriture qui ne se limite pas aux paroles, mais aussi l’ambiance, le concept qui accompagnent les dialogues et leur font prendre un sens qui colle à la scène du jeu, tout en se dotant d’une portée bien plus universelle. Ghost of Tsushima pêche à la fois dans l’action que dans la contemplation, des lignes de poésie écrite avec du sang, pour citer Yukio Mishima.
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Le premier acte vous servira de grand tutoriel sous forme de plusieurs missions au cours desquelles vous débloquerez de plus en plus d’éléments de gameplay. Et croyez moi ce n’est pas du luxe que de diviser cet apprentissage car les combats sont bien plus complexes qu’un Assassin’s Creed par exemple. Sans être aussi complexe qu’un Nioh ou aussi punitif qu’un Darksouls, le système de combat est assez développé, avec plusieurs poses de combat, chacune plus efficace contre tel ou tel type d’ennemis. Ajoutez à ça tout un panel d’armes à débloquer et bien évidemment le tout est a améliorer dans différents arbres de compétences, mais nous y reviendront plus tard.
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Le gros point fort de ce jeu, c’est sa direction artistique ! Le jeu est un monde ouvert, très contemplatif, avec de sublimes décors assez variés. Les textures sont ultra nettes, on ne voit pas de différence entre le jeu et les cutscenes, comme Infamous Second Son du même studio de développement ! Les effets de lumières sont réellement à couper le souffle, comme les feuilles, fleurs, cendres et autres particules réalistes et qui ajoutent énormément de cachet au titre. La végétation est aussi magnifique et ultra réaliste.
On avait déjà pris une claque avec l’herbe dans The Last of Us Part 2, mais Ghost of Tsushime surpasse visuellement en proposant un dynamise plus réaliste par exemple quand le vent souffle dans les feuilles et hautes herbes. On s’y croirait ! Pareil pour les animations et expressions faciales, mais on notera que Jin, notre héro, a l’air de marcher dans l’air quand il traverse un petit obstacle comme un escalier par exemple.
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Le HUB est très minimaliste, pas de carte et très peu d’indication a l’écran, pour suivre votre objectif, il faut suivre le vent, un détail parmi tant d’autre qui joue beaucoup sur l’immersion ! Car, au lieu de suivre bêtement un point sur la carte, le joueur n’a que la direction du vent comme indication, ce qui développe beaucoup plus l’exploration.
En effet par exemple, je sais que mon objectif se trouve vers la gauche, mais à moi de voir quel chemin sur la gauche prendre pour y arriver et surtout, ce que je peux découvrir en route ! Car outre les camps et embuscades ennemis, le jeu regorge aussi de matériaux à collecter et qui permettent d’améliorer vos armes et armures. Des éléments variés, visuellement magnifiques, évolutifs et qui possèdent à chaque fois des caractéristiques propres, vitaux dans votre progression !
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Et niveau progression, le jeu s’avère plutôt corsé, même si on est loin d’un Dark Souls comme dit précédemment ! Les bases sont malgré tout là : des esquives, des coups faibles, des coups puissants, mais aussi des enchaînements ravageurs en fonction des compétences acquises ! Des compétences qui ciblent aussi bien l’aspect infiltration que le combat pur et dur, sans oublier la maîtrise de l’arc à flèches, ou les différentes postures de combat, à choisir en fonction des types d’ennemis comme abordé plus haut dans le test !
Des combats au corps à corps plutôt exigeants, sans aide de ciblage et avec une caméra un peu folle parfois, il faut l’avouer. Les sensations sont excellentes, et très stylisées, fatalement inspiré des arts martiaux japonais, leurs codes et mouvements !
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Que dire des cinématiques, des mises en scène, des plans de coupe et des sons typiques rappelant comme promis le vieux cinéma japonnais. Ajoutez a cela les activités annexes comme les méditations dans les bains chauds, la réalisation de haïku ou la recherche de temple ou prier et vous serez plongé à 100% dans cet univers du Japon féodal.
La bande son traditionnelle est tantôt onirique, tantôt martiale, et propose des instruments folkloriques fatalement, aux mélodies originales qui collent parfaitement à l’univers du jeu ! Niveau doublage, les fans de One Piece (entre autres) auront d’ailleurs reconnu la voix de Kazuya Nakai qui outre Jin Sakai ici est aussi le Seiyuu de Zoro Ronoa, ainsi qu’une multitude d’autres animes et jeux vidéos, c’est une pointure dans son domaine !
Les doublages français sont aussi de qualité, mais il faut avouer que les doublages japonais ajoutent encore plus d’immersion !
Pour finir, les bruitages ont bénéficié d’un soin particulier, notamment au niveau de la spatialisation, et d’une multitude de détails, comme les animaux et autres bruits naturels qui vous feront demander si ça ne vient pas de chez vous !
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- Un monde ouvert sublime et avec une réelle personnalité
- De l’exploration gratifiante
- Des combats prenants et techniques
- Des graphismes époustouflants et des décors variés
- Des doublages au poil qui ajoutent beaucoup d’immersion
- Des personnages hauts en couleurs et dont on souhaite en savoir plus
- Une ambiance cinématographique délicieuse
- Un aspect RPG classique, mais réussi !
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- Peu de challenge une fois le jeu terminé
- Une histoire parfois prévisible
- Parfois quelques petits soucis techniques
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