Entre Sekiro, Bloodborne et Nioh, on peut dire que la Playstation 4 accueille d’excellents jeux à la sauce Dark Souls ! Après un très bon épisode, Nioh revient dans un préquel très attendu par les amateurs ! Un retour réussi pour le dernier jeu de Team Ninja ? Découvrons-le ensemble dans notre test, les amis !
Nioh 2 nous transporte dans le Japon de l’ère Sengoku, en l’année de grâce 1555 ! On ne suit donc plus William Adams, le héro du premier opus, mais cette fois un samouraï que l’on crée via un éditeur de personnage plutôt complet et qui offre ce qu’il faut en termes de personnalisation de son personnage ! Vous êtes engagé en tant qu’homme de main pour le très atypique Tokichiro qui souhaite mettre la main sur les Amrita, les puissantes Pierres d’Esprit ! Vous avez donc pour mission de parcourir un Japon désolé, en pleine guerre contre des ennemis démoniaques ! Malgré un scénario plutôt classique, la poésie omniprésente des textes et dialogues est vraiment à part et nous berce ironiquement dans un univers sombre. Une écriture inspirée et inspirante, qui fait souvent penser à du Yukio Mishima, tant les mots transportent et tranchent à la fois, comme les deux faces d’un katana.
Et en parlant de Katana, le jeu propose toujours autant d’armes variées, d’abord une paire que l’on choisi après le tutoriel en début de jeu, mais que l’on peut changer à son gré en fonction de ce que l’on trouve dans les coffres et sur les cadavres des ennemis ! La portée des armes, leur vitesse, la consommation de l’endurance et le taux de dégâts changent d’une arme à l’autre et le jeu vous permet de transporter deux de ces armes, ainsi que deux armes à projectiles ! De quoi être polyvalent et ainsi choisir les bons outils en fonction des ennemis que l’on a devant nous. Bien sûr, le jeu propose toujours différentes positions du maniement des armes, basse, moyenne et haute en fonction aussi des ennemis. Pour ce dernier point, outre la variété d’animations impressionnantes que ça ajoute, ces derniers sont loin d’être seulement esthétique et ajoute un côté stratégique au gameplay, et autant mettre toutes ses chances de côté vu la difficulté du jeu !
Et dieu sait que vous allez avoir besoin de mettre ses chances de côté pour progresser dans le jeu, tellement les ennemis font très mal et adoptent des patterns complexes pour ne faire qu’une bouchée de vous ! Il faudra donc farmer au possible, tuer tout ce que vous pouvez tuer pour augmenter les différentes statistiques liée à la vie, défense, endurance, mais aussi les résistances à l’eau, le feu, l’électricité pour n’en citer que quelques uns ! On se voit ainsi faire des aller-retours entre le point qui permet d’améliorer son héro, échanger les armes inutiles contre des offrandes, et les ennemis, dans un level-design tortueux et agréable à parcourir !
On est ainsi toujours autant surpris par des angles cachés où se tapissent des ennemis pour vous surprendre et ne faire qu’une bouchée de vous ! Pour vous aider un peu, le jeu mets en avant son unique nouveauté, je veux parler du Yokai. Le Yokai est un peu comme un totem, que l’on peut choisir parmi trois animaux et qui offrent des pouvoirs dont une contre-attaque puissante qui pourra vous sauver les miches ! Bien sûr, il est aussi possible d’inviter des joueurs dans la partie pour vous prêter mains forte, mais aussi leur IA, au même titre qu’il est possible d’invoquer ici et là des ennemis un peu plus balaises et qui rapportent de l’expérience et des objets! Rien à dire, le concept est bien rôdé basé sur un gameplay en béton où il faudra toujours contrer, esquiver et attaquer au bon moment si vous souhaitez simplement avancer dans le jeu !
Niveau visuel et technique, le jeu suit la même ligne que le premier opus avec un soin tout particulier aux character design des ennemis ! Très inspirés, les ennemis arborent des looks infernaux et empruntent aussi des éléments japonais pour coller à merveille à l’univers du jeu. La direction artistique se poursuit dans les décors du jeu, et les petits détails par-ci par-là qui ajoutent beaucoup dans l’immersion. Malheureusement, les textures sont plutôt datées, et autant arbore une identité visuelle et une direction artistique en béton, autant ce n’est pas très fin en ce qui concerne les graphismes ! C’est dommage, mais le jeu se rattrape tellement en petits détails comme les différentes armes et armures, bien modélisées et plutôt variées !
La bande-son est tout aussi délicieuse que la direction artistique ! D’une part, la qualité du son : si vous avez la chance de posséder un bon système audio ou un casque de qualité, l’ambiance sonore est immersive à souhait. Parlons d’abord des 2 heures de musiques composées par Akihiro Manabe et Yugo Kanno, déjà sur le coup pour le précédent opus, mais aussi sur des dramas et animés tels que Jojo’s Bizarre Adventure, Ikkitousen … On a clairement pas affaire à n’importe qui et ça s’entend dès les premières notes. Clairement, l’univers Nippon traditionnel ressort énormément dans les musiques via des instruments traditionnels. Les musiques sont assez variées et passent avec aisances du dark ambiant aux nappes profondes et malsaines, mais aussi des musiques bien plus martiales aux tambours qui claquent et qui rappelle furieusement du Arditi inspiré de la culture asiatique ! Un vrai régal !
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- Un gameplay profond et efficace
- La sauce prend toujours depuis Nioh !
- L’ajout du Yokai, pour nous sauver les miches !
- Une très bonne durée de vie avec sa difficulté
- La direction artistique magistrale et inspirée
- Le level design qui pousse à de dangereuses explorations
- Une bande sonore envoûtante et immersive
- Une bonne exclusivité PS4 !
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- Une difficulté qui pourra rebuter les nouveaux arrivants
- Peu de nouveautés
- Graphiquement un peu daté
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