Cet action-rpg de la licence Y’s, sorti ce 15 septembre sur PS4 et PSVita, promettait d’être une vraie merveille. Adol Christin et son ami Dogi voguent à bord du Lombardie, partis vers de nouvelles aventures… Découvrez avec nous Y’s Lacrimosa of Dana !
Lost !
Dans Y’s Lacrimosa of Dana, vous retrouvez Adol, ce fier aventurier, et son ami Dogi à bord du Lombardie. Tous deux rêvent déjà de leurs aventures prochaines lorsque leur navire se fait attaquer par un étrange Kraken au large de l’île de Seiren, l’île dont on ne revient jamais…
Notre héros se retrouve donc échoué sur une plage, à partir de laquelle il devra rechercher d’autres naufragés pour tenter de survivre sur cette île déserte. Enfin, on dit « déserte », mais elle pullule de monstres, que notre cher Adol devra occire pour faire son petit bonhomme de chemin sur l’île. Une fois que vous avez retrouvé suffisamment de naufragés, vous commencez à organiser votre vie sur l’île dans le Village des Naufragés (à construire petit à petit, au fur et à mesure que vous retrouvez des passagers du Lombardie) et à explorer un peu les environs.
Trouver des vivres, des matériaux (pour forger des armes, fabriquer des équipements) sera la clé de votre survie… car c’est le seul moyen pour vous d’obtenir des armes et des potions, pas de boutique comme en ville ! Et vous ne serez pas au bout de vos peines, car à peine installés, il vous faudra défendre votre bastion contre les monstres, ce qui prend la forme d’un « mini jeu » (éliminer les ennemis, vague après vague, et récolter les bonus en fonction de votre score). Parfois, ces contre-attaques animales vous forceront à revenir darre darre de votre exploration pour défendre vos naufragés…
J’ai fait un rêve
Outre l’exploration de l’île, qui est absolument nécessaire pour retrouver des survivants du naufrage et pour trouver un moyen d’en partir, trame propre au personnage d’Adol (dont vous choisissez les dialogues), on retrouve en parallèle l’histoire de Dana, une jeune prêtresse du Grand Arbre qui veut protéger Eternia.
Les premiers éléments la concernant apparaissent à Adol en rêve, façon cinématique, ce qui donne un peu de mystère à l’intrigue, puis, petit à petit, on peut prendre le contrôle de la jolie demoiselle lorsqu’Adol se trouve dans les bras de Morphée. À vous ensuite de comprendre l’histoire et le lien qui les unit, on n’en dira pas plus…
Promenons-nous…
Les périodes d’exploration sont haletantes, pleines de rebondissements et de monstres divers, que vous devrez éliminer à grand renfort de combos, d’attaques spéciales évolutives (assignées à R1 + carré/rond/croix/triangle) et d’attaque ultime (L1+R1). Car chaque monstre a une faiblesse, très chers : à vous d’alterner entre Adol et les deux autres personnages jouables pour les éliminer dans les règles de l’art (ça fait gagner plus d’exp et d’objets rares).
Le menu fretin est présent à foison, mais certaines créatures plus dangereuses rôdent… et vous tombent dessus au moment où vous y attendez le moins (boss de niveau) ! Attention, impossible de fuir le combat, il vous faudra le vaincre absolument… sans vous faire tuer !
La carte est divisée en zones qui, lorsque vous les quittez, voient les monstres et les objets à récolter (matériaux, fruits) revenir comme par magie, ce qui est idéal tant pour la collecte que pour les combats (vive les exp). Libre à vous d’explorer les zones à votre aise (voyage rapide possible), d’y revenir ou de suivre l’histoire. À noter cependant que cette apparente liberté de mouvement s’en retrouve limitée par un « mur invisible » qui vous empêche d’aller au-delà : en bref, vous allez là où vous êtes autorisés, pas de hors-piste, ce qui est un peu dommage, car les décors sont à couper le souffle, depuis la plage de sable blanc aux falaises vertigineuses et à la forêt luxuriante, dont on voit tous les détails. Le tout, bien sûr, avec une transition fluide et naturelle, sans temps de chargement !
La modélisation des décors, donc, est très réussie. Pour ce qui est des personnages (humains ou monstres), on regrette un peu leurs traits « géométriques », hérités du portage PS Vita : un petit gommage aurait été nécessaire pour la version PS4, histoire d’avoir des formes et des visages plus « naturels ». Mais l’ensemble n’en demeure pas moins beau, qu’on se le dise !
Une bande-son et une durée de vie imbattables
L’un des autres plaisirs de ce jeu, outre son scénario, son gameplay dynamique et ses graphismes stupéfiants, c’est sa bande-son : elle est tout simplement sublime ! Les morceaux plus « symphoniques », comme celui du menu principal de début de partie, ont de quoi vous faire verser une petite larme, tellement c’est beau, tandis que les morceaux plus « peps » ont de quoi vous motiver à dégommer monstre après monstre, à revenir dans les zones plusieurs fois rien que pour les écouter encore et encore. Cette musique ajoute vraiment du dynamisme aux phases de combat, de la poésie et une bonne dose de rêve. On ne s’en lasse jamais !
Les bruitages sont très réussis ; on prendra l’exemple du bruit du ressac, lorsque vous vous trouvez sur les plages, ou celui plus terrible du bruit des pas d’une des créatures géantes qui peuplent l’île. Précisons tout de même que ces bruitages sont couverts, d’une certaine façon, par la musique d’ambiance.
Le jeu est, en prime, doté d’une durée de vie longue (comptez une petite dizaine d’heures pour arriver, enfin, à contrôler Dana) et de quêtes annexes intéressantes (chercher des objets, éliminer des monstres), à compléter absolument, car elles vous permettent d’obtenir des matériaux et objets pour la forge et l’infirmerie. Vous pouvez également améliorer les défenses du village pour les Contre-attaques de monstres (à refaire si vous voulez, suffit d’aller trouver Dogi), pêcher sur les différents points d’eau, ce qui vous rapporte (en plus du poisson) des objets en fonction de la taille de votre prise (Bien, Excellent, avec les bonus qui correspondent) ou offrir des cadeaux à vos amis afin d’améliorer l’affinité (augmentation des stats pour les personnages qui vous accompagnent, entre autres).
En bref, vous pouvez varier les plaisirs !