La série Yakuza revient en force avec un septième épisode attendu par de nombreux fans ! Sans attendre, voyons de quoi il en retourne dans la dernière production de Ryu Ga Gotoku Studio !
Ce Yakuza : Like a Dragon est l’épisode des changements ! Outre le fait que le jeu passe aux combats au tour par tour, on y incarne plus Kyriu et l’action ne se déroule plus à Kamurocho, mais à Yokohama !
Place donc à Ichiban Kasuga, un orphelin recueilli par la famille Arakawa, des Yakuzas du clan Tojo. Ichiban se retrouve malgré lui en prison durant 18 ans, et les choses ont terriblement changé pour la famille Arakawa. À sa sortie de prison, Ichiban se sent trahi et part à la recherche de réponses…
Le scénario de ce Yakuza fait une nouvelle fois la part belle aux histoires de famille, d’honneur et de trahison. On s’attache énormément à Ichiban, espiègle, mais avec un grand coeur, qui, malheureusement, se met dans de beaux draps à cause de son côté un brin impulsif.
Une multitude de personnages hauts en couleurs ponctuent son aventure, eux aussi très attachants, avec leurs propres histoires et des personnalités uniques et très intéressantes. Sans trop vous spoiler, oui, il y aura des grosses références aux précédents jeux fatalement, mais sachez aussi que si vous n’avez jamais joué à Yakuza, il n’y a absolument aucun soucis pour suivre l’aventure d’Ichiban !
Le scénario manie très bien l’humour, la tristesse, la vengeance, la corruption pour un résultat explosif d’émotions différentes et savamment dosées ! La narration et la mise en scène sont très cinématographiques durant les nombreux dialogues et cut-scenes du jeu !
On assiste vraiment à un long film de Yakuza avec parfois des petits gestes qui rappellent de grands acteurs japonais comme Takeshi Kitano. La quarantaine d’heures du scénario en ligne droite divisés en une quinzaine de chapitres tiennent en haleine tant c’est bien narré. Il faut avouer que la personnalité d’Ichiban, ainsi que de ses alliés font mouche et aident énormément à vouloir continuer à explorer le jeu !
Et niveau exploration, Yokohama réserve une énorme zone où se donner à cœur-joie avec les mini-jeux disponibles, dont le jeu de Kart plutôt fun, le Karaoké et les bornes de jeux !
Niveau gameplay, comme précisé, on passe du Beatem’all au RPG au tour par tour ! Il faut dire qu’Ichiban est un énorme fan de Dragon Quest et ça se ressent énormément dans la façon d’évoluer dans le jeu, mais aussi les compétences et les traits (style, gentillesse…) qu’il faut augmenter pour pouvoir réussir les nombreux et loufoques quêtes annexes du jeu.
Le tour par tour n’est pas statique, si vous déclenchez une attaque à côté d’un objet, vous pourrez l’utiliser pour l’écraser que la tronche des ennemis ! Il y a aussi des QTE pour augmenter les dégâts de vos attaques spéciales, ainsi qu’une multitude de malus ! Un de vos compagnons, SDF, pourra assommer les ennemis avec son haleine fétide pour ensuite leur asséner des dégâts avec une nuée de pigeons !
C’est ultra classique, mais plutôt fun et ça a son côté stratégique, il faut l’avouer ! Bien sûr, des métiers sont aussi de la partie, on ne chôme pas en termes d’activités dans le jeu !
Techniquement, le jeu affiche parfois des chutes de framerate sur notre version PS4, et les animations sont plutôt rigides et répétitives quand on regarde de plus près les PNJ qui pullulent dans les rues. Les textures sont parfois inégales, et quelques petits bugs apparaissent par-ci par-là.
Certains couloirs des donjons sont assez timides en détails et qualité graphique aussi, mais globalement ça se laisse regarder. Il est vrai que les cinématiques ont bénéficié d’un meilleur travail, notamment au niveau des expressions faciales qui sont vraiment très bien réalisées ! Ces dernières permettent vraiment d’afficher les émotions des personnages, ça ajoute énormément d’immersion et ce sentiment d’avoir vraiment à faire à un énorme film !
Pour ce qui est de la bande-son, ce Yakuza offre toujours un grand choix de thèmes de tous les styles, mais choisis avec beaucoup de soin. Les compositions sont à la fois moderne et parfois plus traditionnelles, ça dépend vraiment du contexte.
J’ai particulièrement aimé les petites musiques d’ambiance, à la guitare acoustique. Ichiban étant fan de Dragon Quest, des petits interludes musiques en 8bit viennent se greffer à certains moments liés aux combats où à votre équipe. Ces petits clins d’oeils sont marrants. Pour finir, les doublages sont tout simplement énormes ! On a d’office choisi l’aventure en japonais, et le casting s’offre le gratin des voix japonaises pour un résultat qui renforce le côté cinématographique de cette oeuvre !
C’est un pur régal, les intonations sont simplement énormes, aussi lors des passages émouvants où plus légers, notre Ichiban peut faire rire simplement avec son intonation !
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- Ichiban et son charisme !
- Une mise en scène cinématographique magistrale !
- Bourré de contenu qui assure une bonne durée de vie !
- Le nouveau côté RPG en béton !
- Des doublages et une bande-son aux petit oignons !
- Immersif, et remplis d’émotions !
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- Quelques petits soucis techniques..
- Graphiquement inégal, les animations sont rigides
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