Avec Wolfenstein, Bethesda a réussi un carton plein en faisant un reboot de la série mythique figurant parmi les premiers FPS sortis. Avec son humour, ses phases d’infiltrations et d’action oldschool, Wolfenstein se hisse aux côtés des bons reboots de FPS comme Doom, aussi édité par Bethesda. Voyons de quoi il en retourne avec ce volet à part et qui privilégie l’expérience en coopération et intitulé Youngblood !
Wolfenstein vous plonge quelques années après Wolfenstein 2. Les nazis sont toujours au pouvoir et sont toujours aussi inventifs en termes de machines de mort. D’ailleurs, on pourra même apercevoir une affiche représentant la fameuse soucoupe nazie, le Haunebu !
L’histoire, sans spoiler, est toujours centrée autour de la lutte contre les nazies et dans cette quête vous retrouverez des visages familiers qui ont pris quelques années… Le scénario n’a jamais été le grand point fort des Wolfenstein, mais ici c’est un peu en deçà des précédents épisodes. On va dire que l’histoire est juste un prétexte aux missions qui sont maintenant présentées à la manière des missions secondaires de Wolfenstein 2. Avec quelques environnements détaillés et au level design qui pousse à l’exploration, accessible via le métro.
Il faudra donc choisir ses missions et événements spéciaux qui permettent de gagner de l’argent, un point d’intérêt sera ainsi disponible sur la carte en fonction de la mission. Attention à vous, car chaque mission possède un niveau minimum recommandé et il vaut clairement s’en tenir vu la difficulté du jeu ! Le jeu s’avère beaucoup trop répétitif malgré tout, et l’intelligence artificielle est simplement incompréhensible.
Cette difficulté accrue provient à coup sûr du fait que le jeu sort la carte coopération pour ce volet Youngblood. Il faudra réfléchir à comment gérer des troupes d’ennemis et de robots assoiffés de sang ! Il faut donc constamment discuter avec votre partenaire, votre sœur dans le jeu, pour utiliser les stratégies adéquates pour venir à bout des vilains nazis !
Certains animations style émoticônes sont légion dans les jeux multijoueurs, et sont bien souvent inutiles, mais pas dans Wolfenstein. Vous pouvez ainsi saluer votre partenaire avec une animation qui lui octroie 50 points de vie ou un autre bonus d’attaques ou de défense. Cet aspect aurait pu être anecdotique, mais vu la difficulté élevée du titre (et de la saga, sauf peut être être le premier reboot ) ce système est vital pour pouvoir progresser dans le jeu. De même, chaque mission est affublée d’un nombre correspondant au niveau minimum recommandé pour aborder la mission, mais croyez moi qu’il faudra que votre compagnon soit aussi à ce niveau, voir avoir des niveaux supérieurs, pour vaincre les ennemis et ainsi réussir les missions.
Il faudra recommencer les missions pour obtenir assez de points d’expérience et un côté assez répétitif vient pointer le bout de son nez et ce, malgré un arsenal assez impressionnant. En effet, FPS à l’ancienne oblige, Wolfenstein propose une armurerie étoffée et surtout très meurtrière.
On peut customiser et améliorer ses armes à souhait en achetant diverses améliorations de marque différentes. A la manière d’une armure de set dans Diablo, si vous achetez les mêmes améliorations d’une même marque vous obtenez des bonus. Les armes peuvent être ainsi adaptées à votre style de jeu et c’est plutôt bien pensé, ça fait un peu penser à Metro.
Graphiquement, le jeu bénéficie de l’énorme travail réalisé sur Wolfenstein 2 et propose dont des textures assez bien léchées, des effets de lumière maîtrisés et globalement une bonne fluidité ! Rien à redire, le jeu est beau, notamment les animations des visages, mais on retiendra surtout le travail artistique. En effet, l’esthétique du troisième Reich revisité à la sauce Wolfenstein est juste jouissive.
D’abord avec le character design qui mêle fatalement années 80 et nazis en offrant des costumes plutôt stylés, mais aussi avec les robots. Leur design inspire à la fois la fascination et la peur, pour un résultat oldschool du plus bel effet. Bien sûr, les bâtiments sont toujours inspirés des œuvres d’Albert Speer, c’est beau, imposant et majestueux. On notera au final une multitude de petits détails comme les soucoupes volantes nazies et autres affiches de propagandes.
Niveau bande sonore, Wolfenstein Youngblood offre toujours un excellent doublage, convaincant et qui a un certain punch pour les vannes et jeux de mots assez nombreux. C’est ainsi un plaisir de discuter avec les PNJ au Hub qui vous donnent des missions teintées d’anecdotes et de blagues parfois potaches qui donnent un peu de vie à vos compagnons de fortune.
En ce qui concerne les musiques, le jeu offre des titres très kitsch et entraînant à la fois, et bien sûr vous pourrez toujours collectionner les vinyles disséminés à droite et à gauche et qui débloqueront les musiques. Bien sûr, d’autres collectibles sont de la partie et ajoute un peu plus à la durée de vie assez honnête pour ce volet proposé à 30 euros à la vente.
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- On retrouve l’ambiance Wolfenstein
- Un doublage au poil
- Du bon challenge coopératif
- Affiché à 30 euros
- Level design et travail artistique maîtrisés
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- Ambiance années 80 et protagonistes féminines : manque d’originalité
- Farming répétitif
- On aurait aimé un peu plus de variété dans les décors
- Un scénario vite oublié et peu inspiré
- L’IA au ras des pâquerettes
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