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GOLIATH – LE TEST !

Goliath est un titre paru le 12 mai 2016 et développé par Whalebox Studio. C’est un jeu d’action/aventure avec des éléments de survival dans lequel on incarne Gromov, un pilote d’avion qui s’est crashé et a perdu la mémoire. Ce qu’il n’a pas oublié, c’est comment construire des « Goliaths » (un genre de mécha) grâce à toute une série de matériaux qu’il nous est possible de récolter. Alléchant sur le papier, ce concept est-il pleinement exploité dans Goliath ?

Ne mourrons pas de faim !

Le jeu commence d’une manière assez étrange. On pourrait dire qu’il nous plonge directement dans l’histoire mais celle-ci n’est pas vraiment mise en avant. On a droit à une petite cinématique où l’on peut voir un avion qui s’écrase. Ensuite…ensuite on se retrouve en plein milieu des bois. On nous dit qu’il faut récolter des ressources (du bois et des baies) histoire de ne pas mourir de faim et de froid. On voit directement l’influence des jeux de survie. La caméra et le style visuel du premier endroit où l’on se trouve sont frappants de ressemblance avec Don’t Starve. On est jeté en pâture à la nature sans autre information que ce que l’on a sous les yeux.

Goliath est vraiment avare en détails. Les informations sur l’histoire sont dispensées au compte-goutte. À côté de la carcasse de son avion, notre avatar entend un bruit. Serait-ce une radio ? Il se dépêche donc d’aller répondre et ne reconnait même pas la personne disant être son copilote. Mais, pas méfiant pour un sou, notre personnage accepte le fait que son copilote ne se trouve absolument pas à côté de lui (là où il aurait dû être…).

Après une discussion plus ou moins longue, Gromov se dit qu’il irait bien vers le Nord pour retrouver son poto le copilote. Pas de pot, il se fait attaquer par un uniceratops transpirant l’amertume qui lui fonce dessus sans crier gare. Et là, surprise ! Notre avatar se retrouve coincé dans la carcasse de son engin et le jeu nous laisse plusieurs possibilités d’action, comme essayer de faire démarrer un des moteurs de l’avion par exemple. Ces possibilités de choisir sont par la suite récurrentes et nous donnent l’impression d’avoir une réelle emprise sur l’histoire.

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Bande-son fâcheuse

Le plus gros défaut de Goliath réside dans sa bande-son. Elle donne l’impression d’être inexistante. La musique change quand il y a des combats ou qu’il se passe quelque chose d’important mais est incroyablement répétitive, et les effets sonores des coups et des déplacements sont d’une mollesse à faire peur. Dans un jeu qui possède une vraie personnalité, il est dommage que l’ambiance sonore ne suive pas.

Le gameplay quant à lui fonctionne plutôt bien. On commence par contrôler Gromov lui-même. Il n’est pas très rapide mais peut se rendre invisible et utiliser un pistolet. Il peut également construire des bâtiments mais aussi… des Goliaths ! Pour ce faire, il faudra récolter des matériaux un peu comme dans Don’t Starve et d’autres jeux de survie du genre. MacGyver peut aller se cacher ! Notre héro, lui, est capable de construire un mécha avec quelques brindilles et des rondins. Mais l’aspect survie ne sera pas plus approfondi. Tous les matériaux récoltés ne servent qu’au craft, on ne pourra donc pas se la jouer Bear Grylls.

Il sera dès lors possible de switcher entre Gromov et les méchas. Ces « golems » possèdent chacun leurs capacités propres. Le golem de bois par exemple est rapide et se régénère quand il est en contact avec de l’eau ; le golem de pierre est très lent mais très résistant et ainsi de suite. Chaque matériaux est donc pensé en termes de propriétés et amène une certaine variété dans le gameplay.

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World of Goliath

Goliath reprend de mécaniques de plusieurs types de jeux. Pour progresser, il nous faudra gagner de l’expérience en accomplissant des quêtes et en farmant des mobs à la manière d’un MMO. C’est un genre d’alien du jeu vidéo en ce sens qu’il reprend des éléments de gameplay des jeux de survie, des MMO, des jeux d’action/aventure, etc. Toutes les bonnes idées sont là mais manquent peut-être un peu de profondeur. De plus, s’inspirer d’autres types de jeux peut bien sûr amener son lot d’avantages, mais parfois, entraine également des inconvénients.

Les développeurs se sont ainsi inspirés des « mondes ouverts » des MMO sans pour autant en gommer les défauts. On se retrouve donc à faire des allers-retours en permanence ou à devoir supporter une pléthore de quêtes qui sortent toutes du même moule mais auxquelles on a donné des noms différents. Bien que le concept des Goliaths que l’on peut personnaliser soit très intéressant, il s’essouffle assez rapidement du fait de la répétitivité du jeu. Les idées sont bonnes, les concepts intéressants et le jeu est respectable dans son ensemble, mais il nécessite quelques finitions.

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