Après moultes films de super héros ces dernières années et un Gotham Knights qui n’a pas réussi à convaincre beaucoup de monde, « Suicide Squad: Kill the Justice League » est l’un des jeux vidéo les plus attendus de l’année. Développé par Rocksteady Studios, le même studio derrière la célèbre série « Batman: Arkham », ce jeu promettait une expérience inédite en mettant en scène l’infâme Suicide Squad contre les plus grands héros de l’univers DC. Attendu au tournant par les fans, le jeu suscitait à la fois de l’excitation et de l’appréhension. Maintenant qu’il est enfin entre nos mains, voyons si « Suicide Squad: Kill the Justice League » a réussi à répondre à toutes ces attentes. Verdict dans notre test, les amis !
L’histoire de « Suicide Squad: Kill the Justice League » arrive a capter l’attention du joueur très vite une fois le jeu lancé. Les membres de la Suicide Squad, dirigée Amanda Waller, se voient assigner une mission en apparence impossible : éliminer les membres de la Justice League, qui semblent avoir été corrompus par une force mystérieuse… Une force qui les contrôle pour semer le chaos ! Chaque personnage jouable a ses propres motivations et interactions, ce qui enrichit l’histoire et la rend plus immersive. Cependant, le récit peut parfois souffrir de quelques longueurs, surtout au milieu du jeu, où certaines quêtes secondaires peuvent sembler répétitives. On a particulièrement adoré la touche d’humour qui fait clairement mouche et mine de rien, permet facilement de s’attacher aux personnages que l’on peut contrôler à n’importe quel moment entre Harley Quinn, Captain Boomerang, Deashot et King Shark !
Le gameplay est l’un des points forts de « Suicide Squad: Kill the Justice League ». Chaque membre de la Suicide Squad possède ses propres compétences et capacités uniques, ce qui permet une grande variété dans les approches tactiques. Que ce soit en utilisant les gadgets de Deadshot, la force brute de King Shark, les acrobaties de Harley Quinn ou les pouvoirs télékinésiques de Captain Boomerang, chaque personnage offre une expérience de jeu différente. De plus, le jeu encourage la coopération entre les membres de l’équipe, ce qui ajoute une dimension stratégique supplémentaire. Certaines missions vous incitent à vous mettre dans la peau de plutôt tel ou tel personnage afin de récolter plus de points d’expériences pour améliorer vos compétences, mais aussi de looter de meilleures armes !
Les améliorations de niveaux sont assez similaires d’un personnage à l’autre, mais il faut avouer que même si le jeu nous incite à passer d’un à l’autre, on aura tendance à souvent prendre le personnage avec qui on a le plus d’affinités en termes de prise en main, car même les déplacements sont différents d’un protagoniste à l’autre ! Bien sûr, certains fans de la série de jeux Batman, du même studio, sont tombés de leur fauteuils gaming en découvrant que le gameplay n’avait rien à voir avec ce que le studio faisait avant ! Ce « Suicide Squad: Kill the Justice League » s’écarte donc de la saga Batman pour proposer un jeu coopératif orienté action façon The Division ! Le résultat est plutôt en demi-teinte, on est excité au début, mais on se rend compte assez vite de la redondance de ce gameplay ! Aussi, l’intérêt de jouer seul est plutôt limité, le jeu exploite vraiment son concept avec trois autres potes, en ligne !
La durée de vie de « Suicide Squad: Kill the Justice League » est satisfaisante, mais pas exceptionnelle. Environ 20 à 25 heures sont nécessaires pour terminer la campagne principale, en tenant compte des quêtes secondaires et des défis optionnels. Cependant, une fois la campagne terminée, le jeu offre peu de contenu supplémentaire pour prolonger l’expérience, ce qui peut décevoir certains joueurs à la recherche de plus de rejouabilité.
Graphiquement, « Suicide Squad: Kill the Justice League » est plutôt aguicheur, il faut l’avouer. Les environnements de Metropolis sont vastes et détaillés, offrant une toile de fond impressionnante pour les affrontements épiques entre la Suicide Squad et la Justice League corrompue. La direction artistique ainsi que le level design général est bien plus travaillé que Gotham Knights et sa ville insipide et vide. Les modèles de personnages sont également magnifiquement conçus, avec des animations fluides qui rendent chaque mouvement crédible. Cependant, des problèmes de framerate peuvent parfois survenir lors de situations très chargées, ce qui peut nuire légèrement à l’expérience. Les décors intérieurs sont aussi très sympas, voir même un vrai régal quand on observe les détails, notamment le musée qui est une pépite pour les fans de DC.
La bande-son de « Suicide Squad: Kill the Justice League » est à la hauteur des attentes. Les thèmes musicaux dynamiques accompagnent parfaitement l’action à l’écran, ajoutant une dimension supplémentaire à l’atmosphère du jeu. De plus, les doublages des personnages sont excellents, avec des performances vocales convaincantes qui donnent vie à chaque membre de la Suicide Squad, le tout teinté d’humour comme dit précédemment. Cependant, la variété des morceaux musicaux peut parfois être limitée, ce qui peut entraîner une certaine répétitivité au fil du temps, malheureusement.
En conclusion, « Suicide Squad: Kill the Justice League » est un jeu qui ravira les fans de l’univers DC qui sont assez ouvert d’esprit que pour tenter une expérience de jeu différente des jeux Batman du même studio. Avec son histoire captivante, son gameplay varié et ses graphismes qualitatifs, il offre une expérience de jeu immersive et bien plus divertissante que Gotham Knights… Cependant, sa durée de vie relativement courte et quelques problèmes techniques mineurs peuvent tempérer son attrait pour certains joueurs. Malgré cela, il s’agit d’un titre recommandé pour tous ceux qui souhaitent incarner les méchants et affronter les plus grands héros de DC, même si la répétitivité des missions pointe vite le bout du nez.