Après des épisodes en demi teinte comme Ride ou MotoGP 15, les développeurs italiens de Milestone reviennent sur le devant de la scène avec une nouvelle franchise mettant à l’honneur Sebastien Loeb et le monde du Rally. Pour le moment, les consoles nouvelles générations n’ont accueillis qu’un WRC5 intéressant dans le fond mais dont la forme était plus négligé. Qu’en est il de ce nouveau jeu de rally ? Verdict dans notre Text exclusif !
Sebastien Loeb n’est pas moins 9 fois champion du monde de Rally, Milestone a décidé de lui faire honneur en développant un titre de simulation dont il a participé. Dès l’introduction nous avons l’honneur d’être portés par la voix de Sébastien pour présenter le titre et cette discipline honorable synonyme de frissons et grandes vitesses. Cette impression d’être entre de bonnes mains se confirme par les nombreux modes de jeux dont le Sebastien Loeb Experience permettant de revivre les compétitions durant la saison de Rally, mais aussi un classique mode rapide accompagnant le colossale mode Carrière. Ces différents modes ou différentes catégories de compétitiens sont toujours introduites via une voix off décrivant les caractéristiques, très intéressant pour parfaire sa connaissance du monde du Rally. Dans le mode Carrière, vous démarrez de rien du tout, avec des bolides ancêtres pour pouvoir vous faire la main avant d’attaquer les choses sérieuses. Les parcours sont très nombreux, vous emmenant dans des contrées glacées nordiques, le soleil mexicain en passant par les parcours humides de nos contrées. La variété dans les parcours de chaque pays ajoute énormément de variantes dans les circuits, ce qui permet de ne pas tourner en rond. De même, certains épreuves vous demanderont de changer de parcours ou de ne pas renverser de plots sous peine de perdre de précieuses secondes ! Ici, ce sera bien la précision de votre conduite qui sera mise à l’épreuve, de quoi varier et vous faire travailler votre style de jeu.
Les différents modes de difficultés et les nombreux paramètres permettent aux joueurs de choisir la façon d’appréhender ces différentes courses, que vous soyez novice ou un pilote chevronné, les multiples réglages sont là pour affiner VOTRE façon de piloter. En ce qui concerne les voitures, différentes catégories sont proposées en fonction de la traction du véhicule pour encore de l’année. Le choix est vaste, certes nous sommes loin d’une catalogue à la Gran Turismo mais l’éventail est assez large que pour satisfaire tout aussi bien l’aficionados d’ancêtres que le féru des derniers bolides que l’on a pu admirer lors des dernières saisons. Les voitures ont leur caractéristiques propres et il faudra dont vous adapter à leur conduite. L’IA de vos concurrents réserve parfois quelques mauvaises surprises quand ceux-ci vous envoient dans le décor assez facilement si vous êtes au coude à coude.
Comme cité dans le précédent paragraphe, la possibilité de configurer vous mêmes la façon de jouer permet de passer d’un jeu d’arcade à une pure simulation en quelques modifications. Chaque voiture a sa façon de réagir sur la route et un petit temps d’adaptation sera de rigueur pour parfaire votre conduite. Une fois maîtrisée, votre bollide réagit au quart de tour et délivre une expérience de jeu et des sensations de vitesse inouïe… Pour la peine que vous jouiez avec la vue interne. Rappelant un des défauts majeurs de WRC5, la vue externe ne procure pas du tout le même feeling en course, la physique est hésitante et les sensations de vitesses sont moindres. Mais pour la peine que vous accrochiez à une des 3 vues en intérieures, dont le fameux cockpit, les sensations sont grisantes, la physique de la voiture ultra maîtrisée et le jeu s’avère ultra jouissif ! Les courses s’enchaînent mais l’addiction de la vitesse reste là !
Graphiquement, le jeu s’avère très fluide, mise à part une course nocturne ou l’autre où nous avons pu constater quelques chutes de framerates, diminuant la fluidité du jeu. Nous avons rencontrés ce problème que très rarement, pas de quoi entacher votre expérience de jeu. Les reflets sur la route ainsi que les effets de lumière sont superbes mais attention à ne pas trop vous laisser distraire par ces reflets sinon c’est le fossé assuré ! Les textures en elle mêmes sont loin d’être toutes parfaitement peaufinées, il y a un travail assez inégal dans celles-ci : autant certaines courses sont magnifiques, d’autres le sont nettement moins malheureusement. Les menus eux sont sobres mais très stylées, un côté épuré et moderne qui n’arrivera malgré tout à ne pas oublier les phases de chargement frôlant la quinzaine de secondes avant de se lancer dans une course. Pont de vue sonore, les différents bolides ont leur touche propre, les indications en course sont réalistes mais pas de musiques, le jeu reste assez sobre à ce niveau, de quoi lancer votre Spotify et frôler les sensations brutes avec vos chansons préférées !
