Des aventures épiques !
Vous avez toujours rêvé de vivre des aventures à l’instar d’Indiana Jones ou une histoire hors du commun comme celle du Titanic ? Rentrons dans le vif du sujet en vous présentant un premier mode, le « Bac à sable » !
Ce mode permet de jouer des histoires extraordinaires; seul ou à plusieurs, dans des décors ludiques qui stimuleront grandement votre capacité de réflexion et votre créativité. En effet, vous vous retrouvez dans des décors façon « BD », très stylisés, colorés et découpés en « plans » (avant, milieu et arrière-plan), ce qui s’avère agréable (sinon addictif), avec une certaine finesse dans les dessins (on est loin des croquis des bambins de maternelle quoi). C’est mignon, sympa, ludique et super créatif avec des transitions très fluides, si bien que rien ne vous donne l’impression d’être « un rajout » par rapport aux éléments déjà présents dans le scénario. Un atout appréciable qui permet une immersion rapide (sans mauvais jeu de mots) dans les niveaux et vous colle les yeux à l’écran.
Dans ces scénarios, vous devrez, via une palette de lettres, créer les objets dont vous aurez besoin pour compléter le niveau et ses différentes « quêtes » (visibles dans des bulles, au-dessus ou à proximité des personnages de l’histoire). Celles-ci vous sont annoncées dès le début du niveau et vous rapportent des Starites si vous les réussissez, ce qui vous permettra de débloquer les 4 derniers niveaux et/ou d’acheter des indices pour les quêtes. Si certaines sont assez évidentes, comme de donner de la nourriture à un personnage réclamant une cuisse de poulet, d’autres le sont beaucoup moins et nécessiteront une sacrée dose de réflexion (et de patience) de votre part.
Le concept n’en reste pas moins amusant et donne envie de compléter les histoires au plus vite malgré la difficulté réelle à créer les objets idoines…mais cette difficulté est la bienvenue et apporte la bonne dose de challenge qu’il faut à ce type de jeu, l’empêchant ainsi de tomber dans une facilité qui nous ferait sombrer dans un ennui mortel… Les débuts avec la palette sont ardus, mais une fois que l’on a pigé le truc, ça vient tout seul (enfin, côté manette en tout cas) : vous sélectionnez avec le stick gauche 4 lettres par 4 lettres, et vous choisissez celle dont vous avez besoin (chacune est attribuée à une des touches de la manette, soit carré, rond, triangle et croix). À cela s’ajoutent les mouvements d’un plan à un autre (triangle pour passer une porte ou escalader), pour saisir des objets (carré), supprimer ou interagir avec des éléments et des personnages du niveau (rond), sauter (croix). Il est évident que vous pouvez créer tout ce que vous voulez à l’aide des 30 000 mots disponibles ! En bref : votre jeu, vos mots, votre expérience !
Scribblenauts propose aussi un mode duel composé de pas moins de 27 mini-jeux très variés. Ceux-ci sont jouables jusqu’à 4 joueurs en local uniquement. C’est une situation assez rare dans le monde vidéo-ludique moderne dans lequel on nous habitue de manière régulière au multijoueur en ligne. Les mini-jeux poussent à la fois à la réflexion, mais aussi à la dextérité. Il faudra réfléchir vite et être précis si vous voulez remporter la partie. Le jeu exploite les capacités de la manette, il faudra donc aussi pencher ou secouer la manette en plus d’utiliser les boutons classiques de celle-ci. Franchement très fun, le jeu peut devenir un choix de prédilection quand vous recevez de la visite et ce, pour des parties courtes et sans prises de tête ! Sincèrement, la très grosse majorité des mini-jeux sont réussis. Le dernier mode disponible se présente sous la forme d’un jeu de plateau dans lequel chaque joueur obtiens des cartes avec des mini-jeux et autres bonus/malus, le but étant d’arriver le premier en parcourant les cases du plateau. La recette n’est peut-être pas des plus originale, mais il faut avouer qu’elle fait mouche !
Petit bémol qui n’en est pas un au final, la bande-son s’avère très timide, avec un thème principal que l’on rencontre dans les menus, chill et électronique à la Tycho, mais in game nada, à part des onomatopées. Rien de très grave, rappelons que c’est un party game et que les fou-rires n’auraient de toute façon pas laissé une chance à quelconque bande son.