Après un épisode très décrié aussi bien par les joueurs que la presse, la saga Saints Row revient sur le devant de la scène avec un reboot ! L’occasion aussi de débarquer sur la génération actuelle de consoles, les PlayStation 5 et Xbox Series X qui fêtent déjà très bientôt leur deux ans ! Mais le titre est-il à la hauteur des attentes ? Découvrons le sans attendre dans notre test, les amis !
Pour ce reboot, les développeurs ont mis de côté les personnages bodybuildés et virils pour mettre en scène un groupe de keyboard warriors, le genre de chevaliers de Twitter qui ont quitté leur cave pour s’armer à gogo ! On sent vraiment que le wokisme a infecté le design des personnages ainsi que le scénario et les dialogues. Tout est plat, pas drôle et l’humour est loin d’être aussi acide que dans de précédents opus. On a du mal à accrocher à l’univers proposé par le jeu. Même si la licence ne s’est jamais pris au sérieux, on regrette toutefois que certains choix ici on un peu mis à mal la personnalité de la licence. Avec peu d’immersion, c’est difficile de s’accrocher à un scénario sans intérêt. C’est clairement pas l’aspect qu’on retient de ce titre, malheureusement !
Le jeu propose une multitude de missions, missions secondaires et défis. On retrouve des classiques du genre comme les filatures, les missions de sauvetage, les missions d’escortes, voler des voitures, aller d’un point à A à un point B sans mourir, garder une position et subit des vagues d’assauts ennemis ! Le but est de vous imposer en tant que gang dans la ville et réduire en miette les autres groupuscules criminels adverses.
Ne nous le cachons pas, c’est parfois répétitif et on a une impression de réchauffé, mais ça reste malgré tout ultra fun. Le jeu ne se prend vraiment pas au sérieux, même pas la physique du jeu qui aboutit à des bugs complètement fous et super marrants. Saints Row n’est clairement pas le jeu à conseiller si vous souhaitez jouer à un GTA-like réaliste, ici c’est tout le contraire. Le public cible plutôt les joueurs sans prise de tête qui s’éclatent simplement à parcourir l’énorme map du jeu en tirant sur tout ce qui bouge et en évitant la police une fois le nombre d’étoiles de recherche au max !
Niveau bande son, le jeu propose divers styles avec à chaque fois une sélection plutôt bien fournie de titres ! Petite préfèrence pour la playlist de la radio metal qui propose des titres de la maison de disque Nuclear Blast : Slayer, Hatebreed, Meshuggah, Kataklysm… un vrai bonheur ! Pour le reste, il y a bien sûr du rock, du rap, de l’EDM, de la musique latino et même de la musique classique de quoi satisfaire tout le monde ! Les doublages sont exclusivement anglais et ont tendance à être surjoués, ce qui m’a encore plus sorti du jeu. Les bruitages eux sont assez commun, rien de spécial à commenter dessus.
Graphiquement, nous sommes très loin des standards actuels, même pour un jeu AA. Certains vociférant que les précédents jeux n’étaient pas des exemples en termes de qualité graphique, certes, mais nous avons affaire à un reboot sur la génération actuelle de consoles. On pouvait donc s’attendre à un effort au niveau visuel, mais comme vous pouvez le constater dans les screenshots, nous sommes loin de remake PS5 de TLOU1. Les textures sont vraiment dégueulasses, les animations d’un autre temps, le moteur physique est un bac à sable pour les bugs (qui sont drôles, c’est déjà ça). La direction artistique est peu inspirée et le character design très woke enterre le jeu dans le cimetière du désintérêt.
Malgré son PEGI 18+, le jeu s’adresse plutôt au jeune public qui souhaite simplement tout défourailler et s’éclater sur les bugs du jeu, sans attendre un scénario intéressant (où tout du moins correct) ou de l’originalité, tout simplement.