Tests

Project X Zone 2 – Le Test !

Le premier opus vous avait laissés sur votre faim ? Eh bien, rassurez-vous : c’est reparti pour un tour ! Ready ? Fight !
Décidément, les rencontres « choc » entre personnages de différentes licences ont tout pour plaire aux joueurs. Et ça, Namco Bandai l’a bien compris. Avec Project X Zone et Professeur Layton vs Phoenix Wright (sorti en mars 2014), l’éditeur nous avait déjà offert des cross-over intéressant – pour le premier – et détonnant – pour le second. Du coup, il remet le couvert avec Project X Zone 2, pour notre plus grand plaisir.

Y a du monde au balcon
Sorti en novembre 2015 sur Nintendo 3ds, Project X Zone 2 a bénéficié de quelques améliorations par rapport à son grand frère sorti en 2013, afin de satisfaire le côté bourrin, mais malin, de ses joueurs. Pour les fans du premier, aucun changement majeur n’est à noter. Pas de dépaysement donc pour vous : une pléthore de héros et héroïnes ainsi que des bastons à couper le souffle. Mais ça vous le saviez déjà. Pour les rookies, c’est une autre affaire. Pour autant que vous connaissiez un peu le fonctionnement d’un tactical rpg, vous devriez vous en sortir. Dans le cas contraire, eh bien… vous apprendrez : les prologues sont faits pour. Une fois passée la période d’apprentissage, où vous faites connaissance avec les premiers personnages, vous commencerez l’aventure proprement dite. Des chaines d’or sont apparues un peu partout, laissant perplexes nos valeureux combattants, et semblent liées aux univers dont ils viennent. Vous devrez alors lutter contre les Ouma, les gros méchants que l’on connaissait déjà dans le premier Project X Zone, afin de les empêcher de mettre le foutoir entre les dimensions. Rien d’étonnant jusque-là.

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Sur le papier, tout ça sonne bien, voire très bien : un tactical rpg avec un système de combat beat’ em all, des graphismes soignés, une traduction française (yes !), la VO et des personnages tirés de jeux ô combien légendaires (Tekken, Sakura Wars, Resident Evil, Fire Emblem, Street Fighter, pour n’en citer que quelques-uns). En pratique ? Et bien… quelques bémols, qui auront le don de frustrer (un peu) les fans inconditionnels des jeux en question.

S’il te plait, donne-moi de la baston…

Les combats s’organisent en chapitres : une carte, des ennemis et un (ou deux) boss à trucider, des objets à récupérer… le tout sans se faire tuer bien sûr. En somme, un chapitre équivaut à une petite baston. Si le concept s’avère super sympa, on aurait cependant apprécié que le niveau de difficulté soit un peu plus relevé. La plupart des niveaux, trop faciles, défilent les uns après les autres. Pour d’autres, ça traine en longueur, malgré les batailles épiques. Du coup, l’histoire avance « relativement » vite ; relativement, car au bout de nombreuses heures de jeu à laminer les méchants les uns après les autres et à explorer les dimensions, au final, les quarante chapitres vous semblent particulièrement pénibles à enchainer.

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On espérait beaucoup plus du côté du scénario : pas d’histoire à la Fire Emblem ou à la Kingdom Hearts avec des tas de rebondissements. Il s’avère plutôt plat. Tellement plat en fait, qu’on en vient à passer les scènes narratives. Dommage, car nos persos favoris méritent qu’on les mette nettement plus en valeur.
Par contre, le combat en lui-même vaut le détour ! Les combattants s’organisent en unités duos et solos, avec possibilité de soutien entre les équipes, pour un K.O magistral. L’ajout des bonus de charge et de l’annulation mirage constituent d’ailleurs un atout non négligeable, puisque vos coups « de base » sont renforcés. De plus, l’attaque « croisé » est stupéfiante : les dégâts occasionnés sont multipliés grâce à la collaboration entre l’équipe et le soutien… facilitant quelque peu le schmilblick. Augmentez de niveau afin de débloquer de nouvelles compétences, et défoncez tout !

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À chaque début de bataille, vous pourrez organiser et optimiser vos teams avant de choisir où les placer sur la carte. Celle-ci, aérée, plutôt grande, agrémentée de quelques coffres à ouvrir, de pièges à éviter – et pour les vrais déchainés, de décors à défoncer, se révèle super sympa à découvrir.

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Sur l’écran inférieur, en plus des stats de base de vos équipes, on peut voir 3 jauges super utiles : PV, PC et PX. Si la première est plutôt logique, les deux dernières sont quant à elles assez inédites. Les Points de Compétences (PC) vous permettront non seulement d’utiliser des capacités sur vos équipes (soin, soutien) ou sur vos ennemis (pour cela, la multi-attaque est particulièrement géniale, puisqu’elle vous permet d’infliger des dégâts à des ennemis présents dans votre zone d’influence), mais aussi de vous sauver les fesses en cas d’attaque ennemie en bloquant partiellement les dégâts subis. Les PX, cette jauge qui se remplit à force de castagner vos cibles permet d’avoir recours à l’attaque spéciale de vos équipes, pour en finir en « beauté ». À vous de jouer les fins stratèges… ou de vous contenter de foncer dans le tas. À vous de voir !

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Show must go on !
Les graphismes sont toujours aussi peaufinés, rien à redire. Quoique… si, mais que du positif cette fois. Si dans Project X Zone, ils étaient déjà incroyables, le second opus n’est pas en reste ! Les différents univers sont parfaitement en harmonie, rien ne jure, et ce y compris dans les petites animations de combat lors des attaques spéciales ou des multi-attaques. Les différentes interfaces et menus sont clairs. Et gros changement depuis le précédent, il est traduit en français. Un effort que les amateurs de ce jeu apprécieront grandement, surtout au vu des polémiques faisant rage sur les forums de joueurs sur la non-traduction de certains jeux en français.

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On se délecte des dessins soignés, des décors détaillés, sans pixellisation comme c’était parfois le cas dans les versions originales des différentes licences. Un vrai régal pour les yeux ! À cette petite merveille s’ajoute bien entendu une bande-son fort agréable dont on reconnaitra avec plaisir, et une certaine nostalgie, les notes des thèmes des différents univers tels Xenoblade chronicles, Yakuza, Megaman ou Hack//. De plus, aucun doublage n’a été réalisé, si bien que les fans des versions en VO seront plus qu’enchantés. Ça sent bon le Japon, mes amis ! Pour ceux que ça pourrait rebuter (oui, vous, les habitués des doublages français et anglais), sachez qu’il est toujours possible de régler le son des voix dans les options.

 

 

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