Slightly Mad Studios a réussi à donner l’eau à la bouche à toute une communauté de joueurs avares de grande vitesse et de bolides survitaminés avec Project CARS. Pour beaucoup d’amateur de simulation automobile, le jeu promettait de détrôner les pointures du genre, Gran Turismo et Forza pour ne citer qu’eux. Une fois au volant, qu’en est-il ? Réponse dans notre test inédit les amis !
La vidéo d’introduction photo-réaliste donne le ton du jeu, Project CARS vous propose de vous lancer sur la ligne de départ de la simulation automobile. N’ayez crainte si vous ne vous sentez pas l’âme d’un pilote hors-pairs, le jeu proposant trois niveaux de difficulté, convenant tout aussi bien au joueur occasionnel qu’au plus exigeant des pilotes. Pas de stress donc ! La conduite est très agréable et surtout réaliste : une multitude de facteurs influencent la conduite du joueur, passant de la température des pneus à la météo, en passant, bien sûr, par le comportement propre des véhicules disponibles. A noter, pour les plus tatillons, la possibilité de régler comme bon vous semble des paramètres concernant votre voiture.
Le mode carrière est plutôt classique, atteignez l’antichambre de l’élite automobile en partant de rien. Les épreuves et les championnats se déroulent de la manière suivante : Essais, Qualification, Course. Un peu lassant au fil du temps ( la durée de vie du mode carrière est plutôt conséquente ), on regrette le fait de ne pas pouvoir gagner des bolides : on ne fait que progresser en gagnant de nouveaux contrats avec des écuries différentes. Toutes les voitures et les pistes sont disponibles dès le départ et jouables directement dans le mode solo. Les épreuves d’endurance sont de la partie, un trophée est même dédié à celles-ci, vous proposant de l’obtenir en roulant durant une épreuve de 24 heures…. Autant dire que le Platine sera amplement mérité ( Si la console ne plante pas ! Même avec la mise à jour, le jeu freeze de temps en temps. Assez rageant durant une longue épreuve !). Le mode multijoueur est plaisant et les sensations d’adrénaline face à des concurrents en chair et en os est sont bien présentes.
Du côté de la forme, la modélisation des voitures est époustouflante ! Au même titre, nous retrouvons divers effets liés à la météo : la pluie, le soleil couchant et la nuit influent vraiment sur la manière dont vous pilotez votre caisse. On regrette les quelques chutes de framerate ou l’effet de » flou » omniprésent, ou encore le manque cruel de vie sur les circuits. En parlant des circuits, on fait vite le tour de la trentaine de circuits et de ses variantes. Même constat au niveau des voitures : environ une soixantaine de véhicules, certes bien modélisés mais pas assez pour une simulation qui se respecte. A noter l’arrivée prochaine du DLC gonflant le nombre de véhicules et de circuits disponibles (on aurait préféré les voir intégrés dès le jour de la sortie du titre).
La bande sonore se veut fidèle aux rugissements mécaniques des belles carrosseries que vous pilotez. L’écurie est en contact avec vous via le haut-parleur de la manette, renforçant considérablement l‘immersion. Chaque changement de vitesse, freinage et changement de surface est ponctué par des vibrations, certes très réussi mais aussi très vite agaçant (la manette vibrant quasiment tous le temps).
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