Très attendu par les mélomanes, No Straight Roads est le premier jeu développé par Metronomik, un studio basé en Malaisie et fondé par le lead designer de Final Fantasy XV et le directeur créatif de Street Fighter V. Voyons ensemble si c’est un succès pour ce premier jeu signé Metronomik dans notre test, les amis !
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No Straight Roads nous propulse dans un monde futuriste où la musique est au cœur de tout, que ça soit dans le divertissement, l’énergie ou même le système politique. Le diktat de la musique électronique ne laisse aucune place au rock, mais c’est sans compter sur Mayday et Zuke !
Mayday est une guitariste déjantée, un électron libre qui puise son énergie dans les riffs et solos les plus fous. Zuke est batteur et a un tempérament bien plus posé, moins rentre-dedans ! Un duo atypique qui forme un groupe bien décidé à renverser la tendance EDM pour redorer le blason du rock !
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La scène électronique est partagée entre plusieurs artistes et groupes que nos deux protagonistes devront affronter pour essayer de se frayer une place en haut des charts, en s’attirant les faveurs du public au fur et à mesure de l’aventure, jusqu’au dénouement plutôt surprenant du jeu !
Un scénario rafraîchissant, qui s’écarte de ce qu’on voit d’habitude et qui est loin d’être une guerre entre le rock et l’EDM, mais avec des messages bien plus intéressants, notamment sur la tolérance.
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Mais est-ce un jeu musical pour autant ? À proprement parlé, non ! No Straight Roads s’apparente plus à un Kingdom Hearts ou Devil May Cry, avec ses attaques, esquives et multitudes de coups spéciaux à débloquer et améliorer. L’aspect musical intervient lors des patterns des ennemis, pour savoir quand ces derniers attaques ainsi que pendant les phases de boss !
Des boss aux mécanismes arcade assumés, où il faudra connaître par coeur les patterns pour pouvoir s’en sortir ! Ces derniers sont variés et pour la plupart biens pensés. Certains boss sont plus répétitifs ou font extrêmement mal, la difficulté, bien que mal équilibrée, est belle et bien présente et certaines phrases pourraient vous faire arracher les cheveux dans les modes de difficultés avancés. Ce dernier point est un passage obligatoire si vous souhaitez obtenir le platine, en passant !
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Le gameplay en lui même est bien maîtrisé, même si les quelques phases de plateformes sont plutôt hasardeuses et que globalement, les ennemis sont peu variés. L’exploration n’en est pas moins agréable, on y rencontre quelques personnages hauts en couleurs, notamment le frère de Zuke, qui propose des défis où il faudra être au taquet, assez compliqué seul, mais faisable en duo, car oui, le jeu est entièrement jouable en coopération locale ! Un point assez rare que pour ne pas le souligner !
En ce qui concerne votre repaire, celui-ci se situe dans les égouts, comme les Tortues Ninja ! C’est là que l’on pourra acquérir de nouvelles compétences offensives/défensives déblocables en fonction du nombre de vos fans sur les réseaux sociaux ! On peut aussi améliorer ses armes avec des autocollants à ramasser dans les décors et qui ajoutent par exemple de la puissance de tir à distance, de la force, vitesse et j’en passe !
Le tout est original et pousse à continuer le jeu après l’avoir fini pour débloquer toutes les compétences et ainsi affronter les boss dans les difficultés plus élevées pour les joueurs les plus hardcore. Un concept un peu à l’ancienne qui renforce l’ambiance old-school du titre sur certains aspects, notamment avec le jeu de tir à défilement horizontal jouable dans le repaire !
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Niveau durée de vie, le scénario se boucle en 8 heures et il faudra à ça ajouter facilement encore 8 heures pour obtenir tous les trophées avant le platine, si la difficulté ne vous effraie pas ! C’est globalement un peu court niveau scénario, et le fait d’affronter des ennemis similaires d’un niveau à l’autre rend le tout plutôt répétitif.
Techniquement, le jeu n’est pas très impressionnant, malgré un level design correct, globalement c’est plutôt dépassé. Graphiquement, ce n’est clairement pas une claque, mais la direction artistique rattrape le manque de finesse graphique ! En effet, le character design, les décors variés et l’univers visuel global de No Straight Roads sont très inspirés et apportent une cohésion et une cohérence à l’univers du jeu ! Les dialogues sont illustrés façon comics, c’est plutôt propre.
Globalement, c’est certain, le jeu n’est pas incroyablement beau, on retiendra surtout la direction artistique du titre, colorée et décalée.
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La bande-son est sans contest l’élément majeur du jeu ! D’une part par ses titres variées EDM et rock, passant des mélodies limite acid ou 8-bit jusqu’aux gros riffs accompagnés d’arpèges enflammés qui n’ont rien à envier à Malmsteen ! La cerise sur la gâteau du jeu est le casting tout simplement énorme en termes de doublages !
La liste est vraiment longue, mais on peut citer Kelly Marot (Jennifer Lawrence, Dakota Fanning, Sophie Turner), Donald Reignoux (Jesse Eisenberg, Jonah Hill, Adam Brody), Céline Monsarrat (Julia Roberts, Bulma, Dory), Anaïs Delva (la Reine des Neiges), Françoise Cadol (la voix originale de Lara Croft) etc etc. Un casting 5 étoiles qui ajoutent énormément au jeu, et il y a même le ménestrel Julien Chieze, ou encore Kayane parmis d’autres ! Un vrai régal pour les oreilles ! Malheureusement, il y a un décalage entre l’image et les voix, surtout vers la fin ! On espère qu’un patch viendra corriger ce soucis !
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- Un gameplay orienté action infusé d’éléments rythmiques
- D’excellents boss !
- Une direction artistique originale
- Des musiques au top et pour tous les goûts !
- Un casting divin pour les doublages !
- De l’humour omniprésent et un scénario rafraîchissant !
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- Quelques bugs sonores et visuels
- Graphiquement pas au top
- Une difficulté inégale
- Un peu court.. On en redemande !
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