Tests

Nioh – Le Test !

Nioh est la dernière exclusivité Playstation 4 pour les amateurs de souffrances masochistes à la Dark Souls. Après avoir été annoncé sur Playstation 3 par Koei Tecmo et passé par plusieurs équipes de développement, c’est finalement la Team Ninja qui s’y est collé (les papas des séries Ninja Gaiden et Dead or Alive). Certains studios se sont déjà essayés aux Dark Souls-like en se cassant les dents, on pense notament à Lords of the Fallen. Qu’en est-il de Nioh ? Verdict dans notre test exclusif !

Nioh plonge le joueur dans la peau d’un Geralt de Riv anglais et prénomé William. Inspiré d’un personnage réel, au même titre que la totalité des protagonistes humains du titre, William devra faire face à des armées de morts-vivants dans un japon féodal morcelé par des guerres. L’aspect historique du titre est maîtrisé et très intéressant. On regrette toutefois que la narration ne se résume qu’à de simples textes en début de mission et n’affichant que le le strict nécessaire ! L’univers de Nioh s’avère malgré tout maîtrisé et on prend plaisir à en découvrir davantage sur ce Japon déchiré entre les guerres et les forces maléfiques.

Inspiré de Dark Souls à outrance, Nioh arrive malgré tout à se démarquer de son modèle, notament par le gameplay. Bien sûr, le jeu s’articule autour des sanctuaires disséminés stratégiquement et qui vous permettent de progresser de niveaux, crafter diverses armes et sorts ou tout simplement faire le plein de vie en même temps que le plein de mobs dans la zone. Ici aussi, les points d’expériences accumulés seront perdus si vous succombez lors d’un combat, même minime ! En effet, une seconde d’inattention ou tout simplement un peu trop de confiance en vous et c’est l’échec assuré, accompagné du ragequit habituel rencontré dans les Dark Souls-like. Il vous faudra donc revenir à l’endroit où vous avez péri pour récupérer votre dépouille et les points d’expériences acquis à la sueur du front. Le jeu s’avère addictif et propose des missions supplémentaires plus corsées qui octroient au titre une durée de vie phénoménale.

Loin des vastes cartes rencontrées dans Bloodborne ou Dark Souls, Nioh offre des niveaux fouillis, mais plus petits, remplis de raccourcis et pièges sadiques ! Pour vous aider à progresser, une myriade d’armes, armures et objets sont récupérables sur les cadavres des vos ennemis. Quand on parle de myriade, le mot est faible. Le nombre de pièces d’équipement récupérées est hallucinant après quelques heures de jeu, on a l’impression de se retrouver dans la série Diablo et c’est pas plus mal. Car oui, vous pourrez aisément créer des builds de votre personnage selon vos goûts et la situation rencontrée, notament pour les Boss, plus cruels les uns que les autres ! Pour arriver à bout de vos ennemis, le gameplay offre des possibilités ingénieuses et ludiques. Proche d’un Bloodborne en termes de dynamisme, le gameplay offre trois positions (haute, moyenne, basse) et influence ainsi sur la portée de l’arme, la force émise et la vitesse selon la position choisie et en fonction de la créature en face de vous.

Pour récupérer de l’endurance, nécessaire à l’exécution des combos, il suffit de presser sur la touche R1 au bon moment. Nioh vous propose de passer facilement entre deux armes de corps-à-corps, mais aussi deux armes de distances comme l’arc à flèche ou l’arquebuse typique de l’époque. Les armes à grande portée permettent de faire le ménage avant de vous lancer (mais pas trop vite) dans les dédales cauchemardesques de Nioh. Autre subtilité non négligeable réside dans la possibilité d’acquérir une force surhumaine et une résistance aux dégâts durant un laps de temps et ce, une fois une jauge spécifique remplie. Un atout lorsque vous rencontrez un boss ou une créature qui vous donne du fil à retordre.

Graphiquement, le jeu s’en sorti plutôt bien, sans pour autant atteindre les détails que nous avons rencontrés dans Bloodborne ou Dark Souls. La possibilité de choisir entre deux modes graphiques est louable. Le joueur peut ainsi opter pour un mode en 60 fps constant, sacrifiant un peu la qualité des textures ou au contraire choisir le mode qui encense Nioh graphiquement. Le jeu s’avère très détaillé et typiquement nippon, imprêgnant le jeu d’une ambiance très réussie et qui rappelle la série Onimusha.

Le character design, en particulier celui des boss est effroyable et original, ça permet un peu d’oublier le design de William et ses traits un peu trop ressemblants à Geralt. Globalement, Nioh est une franche réussite sans pour autant propulser le jeu dans l’antichambre de l’élite en termes de graphismes. On retiendra surtout son univers et le travail artistique réalisé par les développeurs.

La bande-son du jeu est aussi aux petits oignons avec ses thèmes musicaux faisant écho à ce japon féodal très obscur, un vrai régal ! Nous avons aussi grandement apprécié les doublages, tantôt en anglais, tantôt en japonais selon l’origine des protagonistes rencontrés. C’est assez déroutant au début, mais une fois dans le bain, on se délecte des intonations des doubleurs qui arrivent très bien à faire ressentir au joueur l’ambiance ténébreuse de Nioh. Les bruitages dans les combats ou les cris du mobs à glâcer le sang, permettent de plonger un peu plus dans l’immersion de cet excellente exclusivité Playstation 4.

 

 

Contactez nous !
Rejoignez nous
Twitter
You currently have access to a subset of Twitter API v2 endpoints and limited v1.1 endpoints (e.g. media post, oauth) only. If you need access to this endpoint, you may need a different access level. You can learn more here: https://developer.twitter.com/en/portal/product