Il est temps pour la saison de NBA de reprendre, et sur les chapeaux de roue s’il vous plait ! 2K (qui sponsorise la saison de NBA, rappelons-le) nous propose ici son petit bijou du ballon orange, NBA 2K18.
Découvrez ce que nous en avons pensé !
Un régal pour les yeux
Comme toujours, les progrès graphiques sont à saluer, surtout dans les jeux tirés de sports réels tel le basket-ball. On est donc bien loin des joueurs aux têtes plates des années 2000 : les joueurs présents sont le terrain ont tout des vrais (visage et gabarit) ! La modélisation est une telle réussite qu’elle a réussi à tromper plus d’une personne, croyant qu’il s’agissait d’un match diffusé sur une chaine sportive et non d’un jeu.
Et les joueurs ne sont pas les seuls concernés puisque les décors, les accessoires, les stades (dont on voit bien le magnifique parquet, avec le logo de l’équipe qui reçoit), les vareuses (plusieurs jeux de vareuses par équipe, un vrai bonheur pour les mordus de la NBA), les phases de jeu sont d’un réalisme époustouflant. Et l’ambiance des matchs n’est pas en reste ! Le public chante, encourage au rythme des orgues et du speaker, conteste parfois les décisions prises par les référés (qui au demeurant sont bien présents). Bref, tout est au rendez-vous pour un plaisir visuel et sportif.
La bande-son, des menus et des matchs, vaut elle aussi le détour ; y compris le chant de l’hymne américain au début de chaque rencontre. Le plaisir d’assister à un beau match est donc amplifié par le son des orgues, les vivats du public, les commentaires vivants du speaker (et des commentateurs sportifs lors de l’émission sportive dédiée au match) et de ses invités (Kevin Garnett ou Kobe Bryant en interview), les musiques de la playlist (Fitz and The Tantrums, X Ambassadors, Shakira, Pitbull, etc.), qui rendent l’expérience d’autant plus inoubliable !
Un joueur qui vaut de l’or
Bien évidemment, le jeu propose plusieurs modes en plus du match rapide (street ou normal) et du dédacticiel, modes qui pourront faire de vous un coach/manager ou un joueur très prisé du monde fermé qu’est la NBA.
Mode Carrière ou mode Ligue, à vous de voir ce que vous préférez (peut-être même les deux tiens). Le premier tend plutôt à vous proposer un mode « histoire » où votre avatar (personnalisable) tente de percer dans le Streets basket, où il sera repéré et drafté afin d’intégrer une des célèbres équipes du championnat avant d’être baladé aux quatre coins des States. Nous avons remarqué, en essayant plusieurs choix d’équipe (Celtics, Pelicans et Warriors), que le scénario ne varie pas en fonction de l’équipe choisie, ce qui a le don de créer des petites « incohérences » (déménagement de l’équipe à l’autre bout du pays pour… pas grand-chose). Il est vrai qu’il aurait été ardu de prévoir un scénario propre à chaque équipe, sans parler du poids du jeu si cela avait été le cas, mais ce n’est déjà pas une mauvaise idée d’intégrer dans la série une telle ébauche de narration…
Le second mode (Ma Ligue) est actualisé en permanence, en fonction des matchs joués en temps et en heure par les vraies équipes, afin d’avoir un championnat des plus réalistes, avec les statistiques de chacune des équipes, jour après jour. En effet, les matchs seront « calibrés » en fonction des statistiques des joueurs présents dans les équipes, ce qui évite notamment d’avoir des équipes « de bas de classement » à la tête du championnat. Si certains matchs ont de quoi faire grincer des dents à cause du nombre d’air ball ou de pertes de balles, le challenge représenté à remporter une telle partie n’en a que plus de valeur (rien de mieux que de remporter le match à 1 pt de différence, sur le buzzer). En outre, les échanges/prêts de joueurs entre équipes sont des plus cohérents, à quelques exceptions près, car on éprouve parfois des difficultés à comprendre comment tel joueur aux pauvres stats a pu être échangé contre un autre aux stats incroyables, mais en somme, cela reste anecdotique et peu fréquent. À noter que c’est vous qui gérez votre équipe, budget compris, alors soyez un bon manager, soyez attentif aux statistiques, aux contrats, et tout ira bien.
Le jeu a donc pas de contenu en réserve, de quoi vous occuper pour un bon moment !
Petit bémol cependant du côté des temps de chargement, qui sont assez nombreux (ouvrir son smartphone, modifier son personnage, checker son vestiaire pendant l’avant-match, par exemple) et parfois un tantinet longuets (surtout lorsque vous avez hâte de débuter la 2e mi-temps). Mais comme tout bon jeu n’est jamais parfait et sujet à amélioration, rien de grave donc ; on peut être sûrs qu’un aussi petit bémol sera vite corrigé pour les prochains jeux, pour notre plus grand plaisir.
