La licence Far Cry se renouvelle avec un concept original vous plongeant en – 10 000 avant J-C et évoluer dans la période mésolithique. Le concept se détache un peu de la licence pour offrir une expérience unique. Arriverez-vous à dompter la nature ? Verdict dans notre Test exclusif, les amis !
Far Cry est une excellente licence en terme de FPS, il a su conquérir le coeur de millions de joueurs dès son mythique premier épisode qui a fait chauffer les cartes graphiques de l’époque, il a été un des pionniers des FPS modernes avec son univers clairement orienté exploration, se détachant nettement des FPS enchaînant les couloirs de l’époque ! S’en suit un deuxième épisode décevant mais vite rattrapé par un Far Cry 3 et Far Cry 4 plus immersifs et funs que jamais ! Far Cry s’imposant ainsi comme des meilleurs licences en terme de FPS en monde semi ouvert !
Cet épisode sobrement intitulé Primal vous plonge donc à l’époque mésolithique dans une région se situant dans la Transylvanie actuelle, sur le territoire Oros où s’affrontent divers tribus tels que les cannibales Udam, les Izila et finalement les Wenja, votre peuple qui a migré pour fuir le grand froid ! Vous incarnez Takkar, celui qui parle aux animaux, seul espoir pour la tribu Wenja qui peine difficilement à survivre dans un environnement hostile remplis d’animaux sauvages, d’ennemis qui feraient tout pour survivre et des conditions climatiques difficiles ! En terme strict de scénario, on ne peut pas dire que celui ci soit très étoffé et c’est logique : l’humanité était à ses balbutiements, au même titre que le langage parlé ou l’écriture inexistante, se résumant à des dessins muraux basiques ou des sculptures grossières, ici le point d’orgue est donc la survie, la préservation des siens face aux dangers de l’époque. On voit plutôt Far Cry Primal comme une quête universelle sur l’homme, en prenant comme modèle les premiers humains, exit les conflits géopolitiques et autres tracas que l’humanité a tissé au fil des millénaires. Cette quête spirituelle est initié par Tensay, personnage haut en couleur, chaman Wenja qui vous amènera à l’exploration, non du territoire Oros mais bien celle de votre esprit et y découvrir des réponses, voir des questions sur vous même, la nature, vos liens avec les premiers humains mais aussi avec les animaux, vos compagnons de chasse et de survie. Cela rajoute, certes un petit côté halluciné au titre via les diverses mixtures préparées par Tensay mais aussi une certaine interactivité avec ce qui vous entoure, voyant ainsi les événements de votre aventure comme un fil cohérent guidé par des puissances qui dépasse notre héro, qui nous dépasse tous. Comme quoi, même livré à lui même et la nature, l’univers nous réserve toujours ses desseins de l’ordre de l’impalpable. On ne peut que saluer cette immersion malgré la maigreur de scénario, on peut même dire que cette approche s’avère bien plus réaliste que quelconque scénario plus complexe qui n’aurait sans doute pas collé à l’époque.
Far Cry Primal reprend les mêmes mécanismes en terme d’évolution dans la trame du jeu que ces précédents opus. L’énorme map est remplie d’objectifs, des missions principales concernant le scénario, des avants postes à libérer remplis d’ennemis, des événements aléatoires où il s’agira de sauver des Wenja captifs ou en détresse face à une horde d’animaux sauvages. Mais aussi des missions liés à des personnages secondaires où les récompenses vous permettront d’acquérir de nouvelles compétences en terme de création d’objets ou d’interactivités avec vos chers compagnons à quatre pattes. Primordial dans cet épisode, dompter tel ou tel animal sauvage vous sera incroyablement utile, il vous accompagne et fait partie intégrale du gameplay, en effet vous pourrez lui ordonner d’attaquer un ennemi humain ou animal pour faire diversion et ainsi élaborer une stratégie pour mener à bien votre quête en toute sécurité. Vous pourrez aussi enfourcher certains animaux domptés pour vous déplacer plus vite d’un point à l’autre de la map qui s’avère tout bonnement énorme ! Votre premier compagnon, ou plutôt totem car il vous suivra tout au long de l’aventure et vous êtes de base intimement lié à cet animal, sera une chouette ! En appuyant sur la flèche du haut, il vous sera possible de guider celle-ci, explorer les environs pour marquer vos ennemis, voir de leurs lancer de petits bombes empoisonnées artisanales en passant par le largage d’armes pour votre personnage.
Et niveau armes, le jeu se dote malgré tout d’une panoplie plutôt étoffée d’objets artisanaux mortels ! C’est ainsi qu’outre le classique arc-à-flèche, on pourra retrouver les joies de la sagaie, le gourdin primitif mais terriblement efficace ou encore les nids de frelons à jeter au milieu d’un groupe d’ennemis qui mourront un à un dans les atroces souffrance d’une pluie de dards ! Mais il faudra améliorer vos armes et divers objets ( dont un grappin très utile pour vous hisser en hauteur ) grâce aux divers éléments à récolter dans la nature ou lors de missions spécifiques ! Le crafting est donc un élément très important dans le jeu, allant jusqu’à l’amélioration de votre camp Wenja, renforçant sa défense et ajoutant d’avantages de ressources récoltées par vos congénères de plus en plus nombreux, formant au final une communauté soudée et nombreuse, un espoir dans cet âge de ténèbres où se souder les coudes est vital !
A l’instar de Crysis, la série Far Cry s’est toujours dotée de graphismes à couper le souffle en particulier en terme d’effets de lumières, des reflets aquatiques ou encore du travail réaliste en ce qui concerne les effets de feu. Far Cry Primal ne déroge pas à la règle en offrant des paysages splendides, passant de la forêt dense aux décors glacés ou périssent les premiers humains, qui on eut peine à s’adapter aux conditions climatiques parfois apocalyptiques de l’époque. Les effets de lumière sont splendides et dynamiques, selon le cycle jour/nuit du titre, tout est peaufiné pour offrir un spectacle visuel impressionnant sur console ( on a hâte de voir le résultat sur PC ). L’immersion y est garantie avec l’énorme travail sur les textures et des animations, Oros est pleine de vie, nous n’avions pas vu d’environnement aussi riches et remplis, le réalisme y est incroyable.
L’ambiance sonore n’a sûrement pas été mis de côté quand on se rend compte que les développeurs se sont inspirés des dialectes les plus vieux connus à ce jour pour créer une langue à part, unique et réaliste dans le jeu. L’immersion y est encore plus poussée avec les innombrables bruits de la nature, le vent, les cascades d’eau et les divers et très nombreux animaux rencontrés. En ce qui concerne la musique, les instruments tribaux ne laissent pas transparaître une origine particulière, Far Cry Priam réussi à s’octroyer un univers propre qui collerai au mieux à ce que l’on s’imagine de ces temps perdus, aux prémices de l’humanité. D’accord, le jeu s’offre des pauses sonores pour mettre en avant la contemplation mais cela sonne parfois un peu trop vide.