Les développeurs polonais de Techland (les papas de Dead Island) reviennent en force avec un nouveau jeu de zombies dénommé Dying Light disponible exclusivement sur PC et consoles de nouvelle génération.
Vent frais (mais putride) ou tout simplement un Dead Island 2 avant l’heure ? Verdict dans notre test exclusif les amis !
Vous incarnez Crane, agent d’une organisation gouvernementale aux desseins sombres : la GRE. Embarqué dans une mission secrète périlleuse, vous êtes parachuté aux coeur de la ville d’Harran, infestée de zombies. C’est certain, le point fort du jeu n’est pas le scénario (très cliché et aux rebondissements très anticipés).
La prise en main est fluide et très intuitive, on reprend les bases de Dead Island mais en y incorporant pas mal de surprises. En effet, au fil de votre avancée, vous pourrez gagner des points de compétences, boostant Crane en Force, Survie et Agilité. Au programme, pas moins de 25 améliorations par catégorie de compétences, vous permettant par exemple de subir plus de dégats, débloquer de nouveaux mouvements, accéder à de nouvelles compétences en crafting ou encore se déplacer de building en building tel Spiderman grâce au pouvoir du grappin ! La classe de compétence liée à l’agilité fait honneur au parkour, rappelant un certain Mirror’s Edge ! Cet aspect parkour est bien maitrisé et plutôt fluide. Nous ne sommes bien sûr jamais à l’abri d’un saut raté en loupant une plateforme ou en s’agrippant à une plateforme voisine (joueur d’Assassin’s Creeds, vous voyez de quoi je parle !).
Concernant les armes, un système de craft semblable à Dead Island a été repris pour Dying Light, privilégiant les armes de combats rapproché modifiées via les plans que vous ramassez ou achetez un peu partout sur la carte. Les armes à feux sont présentes mais moins jouissives et terriblement gourmandes en balles (qui se révèlent être plutôt rares). Car oui, défoncer du zombie à coup de batte a été et reste une valeur sûre pour Techland, pour notre plus grande joie !
Les têtes qui volent, les membres tranchés et les explosions d’entrailles sont plus que jamais réussies. Les graphismes donnent d’ailleurs la part belle à cette effusion d’hémoglobine ! Ironiquement, des soucis de fluidité se présentent quand, entouré d’une multitude de zombies, la frénésie vous emporte en effusions de sang. Ces baisses de framerate sont récurrentes mais n’entravent pas vraiment l’expérience de jeu.
Les animations des personnages non jouables que vous rencontrerez sont loin d’être réussies, que ça soit dans leur mouvement ou dans la synchronisation labiale lors des dialogues. Des dialogues plats et rendus inintéressants par un doublage français catastrophique, mettant un coup dans l’immersion du jeu !
L’intelligence artificielle au niveau des zombies est fidèle à elle même mais attention à vous ! Certains vous donneront plus de fils à retordre que d’autres. Du côté des ennemis humains, il y a une nette inégalité dans la difficulté. Certains ennemis encaissent inexplicablement plus de balles que d’autres par exemple.
L’immersion est rattrapée par un bestiaire intéressant ! Outre les zombies classiques, on retrouve les coureurs, les cracheurs qui vous lancent de l’acide, les molosses, des bébés zombies crieurs, ou encore les chasseurs, redoutables une fois la nuit tombée.
C’est là que la terreur opère. Autant le jour vous pouvez déambuler dans les rues sans éprouver le moindre problème, mais, une fois la nuit tombée, le stress est à son paroxysme avec l’apparition de zombies très agiles et féroces qui vous donneront à coup sûr du fil à retordre si vous n’adoptez pas une stratégie pour éviter tous combat afin de rejoindre une planque.
La bande sonore est plutôt maigrichonne et pas spécialement immersive. Vous n’aurez sans doute pas l’occasion de beaucoup tendre l’oreille sur les musiques de fonds si vous adoptez le mode multijoueur, très réussi et promettant des heures de fun accompagné de 3 de vos amis. Le système de jeu coopératif boost un peu le désintérêt des quêtes secondaires se résumant à aller chercher un objet et le ramener au PNJ. Répétitives à la longue en solo, celles-ci sont beaucoup moins lassantes en mode multijoueur et vous assurent une durée de vie plutôt appréciable !
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