Après un excellent reboot de la série en 2016, Doom revient près de 4 ans après pour une suite intitulée Doom Eternal. Notre Doom Slayer reprend ainsi du service pour tenter d’en finir pour de bon avec des hordes extra-terrestres démoniaques qu’il affronte maintenant depuis 1993 ! Voyons de quoi il en retourne dans notre test, les amis !
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Inspiré de la science-fiction des années 80, Doom Eternal reprend donc son univers post-apocalyptique où l’être humain se voit à l’agonie face à l’invasion d’êtres venus des enfers de Mars. Des créatures dotées d’une intelligence, de technologies destructrices et surtout une soif de sang intarissable ! Une fois de plus, on incarne le Doom Slayer, prêt à en découdre sur Mars, sur Terre et d’autres endroits plutôt dépaysants. Certes, le scénario est plutôt classique, pour rester cohérent avec ce style de jeu oldschool, mais il faut aussi admettre qu’il y a quelques rebondissements et on prend malgré tout un grand plaisir à suivre l’histoire !
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Le Gameplay est tout aussi jouissif. Le jeu propose un arsenal juste à pleurer et ici, fini le petit pistolet, on commence direct au fusil à pompe pour très vite retrouver la fameuse tronçonneuse qui vous permet d’une part de faire des Glory kills, genre de Fatalities sanguinolentes. Doom Eternal est un fast-FPS, un type de FPS qui repose sur des vagues d’ennemis dans des niveaux aux level-designs sur plusieurs étages et qui incitent à courir dans tous les sens pour éviter les dégâts, tout en visant comme il faut. Un concept qui rappelle furieusement les FPS des années 90 à la Quake et Unreal, mais avec son lot de spécificités. Chaque ennemi a ses points faibles et une certaine façon d’exploiter en choisissant les bonnes armes, ce qui ajoute de la stratégie aux combats frénétiques. Les armes sont d’ailleurs de plus en plus perfectionnées en termes de mods et les rendent plus versatiles, complètement upgradables et personnalisables !
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Rien à redire, c’est d’une fluidité exemplaire, c’est fun, nerveux et on ressent l’adrénaline monter instantanément quand on commence à être encerclé de toutes parts, essayer de s’en sortir avec les dashs, le lance-flamme, la tronçonneuse pour reprendre de la vie et des munitions, puis les pièges par-ci par-là dans le décors.. Car oui, le jeu renferme aussi des pièges et obstacles comme les chaînes de feu à la Super Mario et on se retrouve avec tout un aspect genre jeu de plateforme qui là aussi parlera aux plus nostalgiques. En effet, comme à l’ancienne, le jeu est gorgé de pièces secrètes et il faudra explorer les environnements, sauter de tous les côtés, faire des dashs aériens pour enfin trouver un passage et récupérer des Easter eggs et bonus plutôt intéressants.
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Outre les chansons, on peut aussi récupérer des bonus comme des munitions infinies que l’on pourra utiliser en recommençant les niveaux, ou des bonus plus comiques comme le fait d’entendre la foule en folie enregistré lors d’un évènement Doom, de quoi allonger la durée de vie, déjà conséquente en fonction de la difficulté et croyez moi que vous aller mourir un paquet de fois, surtout vers la fin, avant d’arriver au bout de ce Doom Eternal ! Par ailleurs, un mode multijoueur est de la partie, mais s’écarte d’une part du vieux Doom 3 qui proposait du Death match / Capture the Flag, mais s’écarte aussi du multijoueur de Doom 2016 qui adoptait une approche un peu à la Evolve, où l’on pouvait soit incarner des humains armés ou un démon ! Ici, même si on peut toujours incarner soit des humains soit un démon, les différents démons proposent une panoplie de pièges et capacités offensifs, on se retrouve plutôt sur un mode multijoueur assez stratégique, moins bourrin que la campagne solo, et encore moins qu’un deathmatch classique à la Quake, mais on imagine bien la frustration de tomber nez à nez avec un BFG9000 dans ce genre de circonstances !
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Graphiquement, le jeu est une vraie claque, aussi bien en ce qui concerne les textures sublimes et mis en évidence par d’excellents effets de lumière et d’explosions ! La direction artistique est vraiment sublime, variée et fourmille de détails ! C est majestueux, comme en atteste les architectures complexes des cathédrales gothiques où s’enferment les haut-généraux démoniaques, les buildings dévastés et autres décors exotiques qui en mettent vraiment plein la vue et qui ont une vraie identité visuelle ! Le moteur graphique envoie du pâté, même sur une PS4 classique dont sont issus la plupart des screenshots du test ! Bien sûr, les animations sont folles, surtout les Glory kills, toujours aussi choquants et réjouissants ! Les différentes modélisations des ennemis sont tout aussi impressionnantes, à la fois gore, cauchemardesques et qui imposent le respect !
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Niveau bande-son, Doom Eternal s’est offert les services de Mick Gordon, compositeur de Doom 2016, mais aussi des deux reboot de Wolfenstein ! Très orienté Metal, on notera plus de riffs orientés Djent, tandis que Doom premier du nom optait plutôt pour un style un peu plus Trash metal ! J’adore la direction musicale prise dans ce Doom Eternal, entre les riffs de metal moderne ponctués de breaks polyrythmiques en utilisant des accordages très bas et lourds, sans doute accordé en drop sur des guitares 8 cordes et des passages plus ambiants et malsains, comme une énorme messe noiren tandis que des passages plus industriels, teintés de darkstep et de crossbreed accentue la frénésie d’une action permanente. Petit clin d’oeil belge, on retrouve dans le casting vocal, le chanteur du groupe Aborted, salué à l’international, à peine connu chez nous, avec son frontman Sven de Caluwé ! Un artiste parmi bien d’autres (Static-X, Black Crown Initiate, Ministry…) qui ont participé à l’élaboration d’une bande-son juste parfaite et tous ensemble forment un choeur démoniaque qui fait honneur à un des plus grands FPS de ces dernières années, tout simplement ! Les bruitages des armes et les cris de nos ennemis sont les cerises sur ce gâteau qu’est Doom Eternal, sérieux concurrent dans la liste des jeux de l’année !
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- Un gameplay furieux et addictif
- Un scénario simple, mais efficace
- Un mix de oldschool et de nouveautés
- Du Fast-FPS à l’état pur !
- Une direction artistique qui impose le respect
- Une dimension tactique à l’aspect bourrin
- Un mode multijoueur qui a le mérite d’être original
- Une bande son époustouflante
- Excellente durée de vie et plein de modes de difficultés
- Un système de progression des armes complet
- Des niveaux variés et inspirés !
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- Le multi original, mais pas aussi fun que le solo
- Une difficulté parfois mal dosée
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