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[AVIS] Tekken 8 – Le Test !

En termes de jeux de baston, il faut avouer qu’on a été gâté ces derniers mois avec Street Fighter 6 et Mortal Kombat 1, deux titres mythiques qui ont réussi à se renouveler et proposer des jeux récents particulièrement bien peaufinés ! La barre a clairement été mise haute avant l’arrivé d’un autre titre d’une franchise qui parle à tout le monde : Tekken ! L’occasion pour nous de vous donner notre avis sur le huitième opus de la saga, le tout sur Xbox Series X ! Sans attendre, voici de quoi il retourne dans notre test, les amis !

 

Avouons le directement, les derniers jeux de combats en date ont proposé des campagnes scénarisées à l’écriture qui faisaient la part belle aux différents lores et avec des mises en scènes cinématographiques abouties, je parle surtout de Mortal Kombat 1. Malgré son lore étoffé, la franchise Tekken n’a pas été très avare en qualité d’écriture scénaristique et ce huitième opus essaie un peu de différencier des précédents, en se vautrant. L’intrigue tourne autour de Jin Kazama qui doit faire face à Kazuya Mishima qui a tué son père et a soif de conquête et de chaos, voulant semer là guerre sur la planète. Un terrain scénaristique fertile à l’intervention de la vingtaine de combattants directement disponibles à la sortie du jeu !

On remarque très vite qu’un effort a été fait pour garder les joueurs en haleine avec des plans cinématographiques maîtrisés et des séquences assez mémorables, le tout avec un esprit de films d’action des années 90 ! Mais le fond de l’histoire est plutôt insipide, avec un fil rouge qui se perd parfois dans des explications tirées par les cheveux, le tout étalé sur 3 – 4 heures de jeu et 15 chapitres. Si vous êtes avares de nanars, Tekken 8 peut susciter votre intérêt ! A noter qu’une fois la campagne terminée, on débloque des mini campagnes qui se focalisent sur les histoires individuelles de chaque personnage, mais là aussi c’est extrêmement court et le tout dans une unique arène, pas de diversité à ce niveau malheureusement.

Outre ces modes histoires, le mode Arcade vous apprend match par match les différentes mécaniques de jeu, qui pourront faire évoluer votre avatar et ainsi évoluer dans différentes salles d’arcade qui regorgent de petites références et easter eggs ! Les avatars sont customisables, mais il faut avouer qu’ils sont pas très jolis .On prend beaucoup de plaisir à apprendre pas à pas les bases puis se perfectionner avec les nuances que Tekken 8 propose dans son gameplay ! Etant donné que le jeu se différencie énormément d’un Street Fighter qui est un jeu de combat de zoning, il n’en est pas moins technique et ce n’est pas exclusivement du matraquage de touches pour sortir un combo, contrairement à ce qu’on croit ! La finesse dans le gameplay, ainsi que la technicité sont clairement présents, tout en gardant une approche très ouverte aux nouveaux joueurs qui peuvent clairement prendre leur marques, apprendre en douceur et éviter la frustration.

Mieux, le gameplay est très fluide et on ressent vraiment l’ampleur des impacts à chaque coup lancé, ce qui devient vite addictif et on redemande, même si on se fait éclater ! Tekken 8 reprend le concept de IA fantôme qui personnalise votre façon de joueur et que d’autres joueurs du monde entier pourront tenter de l’affronter. Bien sûr, le mode versus contre l’IA ou contre d’autres humains (si bien sûr vous êtes humains) sont de la partie et techniquement les serveurs encaissent beaucoup mieux que les précédents jeux. Il n’y a vraiment rien à redire à ce niveau, Tekken 8 propose enfin une expérience multijoueur de qualité ! 

Avec le Unreal Engin 5, Tekken 8 se targue de proposer une expérience visuelle très chatoyante ! D’une part avec les cut-scènes très orientés action et abusant des plans cinématographiques. Les effets spéciaux sont qualitatifs, les feux d’artifices, la fumée, les flashs lumineux et l’éclairage ajoutent beaucoup d’immersion visuelle au titre. Un travail a été fait sur les animations des personnages, très variées et franchement impressionnantes, mettant ainsi beaucoup de peps lors des affrontements, mais aussi les petites cutscene avant et après les combats !

Certes, le jeu est très joli, c’est incontestable, mais un point discutable reste la direction artistique du titre, assez criarde et nanardesque, un côté loufoque assumé et qui fait mouche ! La modélisation des 32 personnages est peaufinée et il est évidemment possible de changer leur apparence de manière assez poussée pour le plus grand plaisir des amateurs de personnalisation ! En termes d’arènes, on en notera au total 16, assez variées et qui embarque son lot d’éléments destructibles dans les décors ! Ces dernières sont jolies, mais pas aussi chargées en détails que Mortal Kombat 1 que je trouve personnellement un peu plus jolie !  

En termes de bande-son, les doublages sont corrects et collent à merveille à l’écriture nanardesque du titre ! Chaque personnage est doublé dans sa langue natale et on retrouve même Vincent Cassel dans la peau de Victor Chevalier ! C’est assez bizarre d’entendre un personnage parler japonais, puis un autre répondre en français pour qu’un troisième interlocuteur parle anglais etc. Le résultat est fun, mais il faut avouer que l’écriture est difficile à suivre, les dialogues n’ont pas souvent de sens. En termes de bruitages, c’est immersif à souhait avec un point d’orgue à insuffler de la puissance dans les coups en passant donc par ces bruitages convaincants !

Niveau musiques, le jeu propose une bande-son variée qui là aussi reprend les standards de la pop culture et des nanars des années 90 avec une multitude d’ambiances breakbeats ponctués de riffs de guitare tranchants ! C’est jouissif et rappelle beaucoup les premiers jeux de la saga. Ils ont aussi réussi à trouver un bon équilibre entre ambiance sonore moderne et nostalgie, sans pour autant trop jouer sur la corde sensible de la nostalgie.

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