Attendue avec impatience par les tueurs à gages en herbe autour du monde, la conclusion des aventures de l’Agent 47 vient de débarquer sur la plupart des plateformes, et notamment sur next-gen ! Un épisode final que IO Interactive a annoncé plus sombre et plus mature ! Voyons de quoi il en retourne dans notre test basé sur la version PS5 de Hitman 3 !
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En 20 ans d’existence, Hitman est devenu une saga incontournable en matière d’infiltration à la troisième personne. Un succès mérité pour un concept où l’on plonge le joueur dans la peau d’un tueur à gage emblématique : l’Agent 47. La franchise s’est même vue portée au cinéma, et après quelques épisodes déclinés en saisons, Hitman 3 pointe le bout de son nez pour offrir un dénouement à l’univers de notre chauve adoré ! Bien plus scénarisé que les précédents épisodes, Hitman 3 offre une ambiance de film d’espionnage et de thriller bien ficelé.
Même si il est plutôt préférable d’avoir suivi les précédents épisodes pour bien saisir les enjeux et dénouements, la narration offre une vision cinématographique des origines d’Agent 47 d’une part, mais aussi de ses alliés et fatalement, de ses ennemis ! Le tout est bien plus immersif, et le jeu propose aussi des sous-intrigues liées à la trame principale via des enquêtes avec un grand clin d’oeils à Sherlock Holmes, ou encore Hercule Poirot dans une mission où le jeu vous embarque dans un manoir dont vous vous souviendrez longtemps ! C’est à coup sûr l’épisode qui propose le plus d’immersion en termes de scénario, on ne nous lâche moins sur les cartes avec des objectifs à éliminer qu’avant !
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Car oui, comme vous pouvez l’avoir deviné si vous n’êtes pas un habitué de la série, le concept du jeu repose principalement sur l’élimination de cibles sans se faire repérer. Dans votre quête, des informations sont disséminées dans 6 niveaux gigantesques avec des possibilités gargantuesques. Vous êtes libre de tenter une approche par énormément de points d’entrées, en fonction du costume que vous portez. Une zone est par exemple accessible pour un certain type de personnages (gardes, cuisiniers, barmen, et autres employés) et il faudra donc se débarrasser d’un de ces types de personnage, enfiler son costume et passer dans la zone, et ainsi de suite.
Bien sûr, une pléthore d’objets létaux sont à ramasser, mais aussi certains mécanismes qui vous aideront à vous en tirer sans mal. On peut ainsi, trouver un poison dans la cave, le mettre dans le verre de la victime, qui ira ensuite vomir aux toilettes. C’est à ce moment, où la victime est isolée, que vous pourrez au choix : la noyer dans la cuvette des toilettes, l’assommer avec un objet contondant, l’étrangler avec la mythique corde de piano, lui coller une balle dans la tête… Il n’y a pas forcément de limites, à part celles de votre imagination !
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D’ailleurs, il n’a pas de changements radicaux en termes de gameplay par rapport aux épisodes précédents, mise à part l’apparition d’un téléphone portable qui permet d’analyser des indices lors des enquêtes, ou d’ouvrir des mécanismes en les hackant ! Mais vous n’utiliserez pas le téléphone dans tous les niveaux, c’est clair. Aussi, malgré qu’il y ai que 6 niveaux disponibles, la rejouabilité est juste énorme, d’une part parce que c’est fun de trouver des façons originales d’éliminer les cibles, mais aussi les très nombreux objectifs proposés.
Des objectifs variés comme terminer les missions secondaires, classiques, et d’autres qui vous demanderont d’employer telle méthode d’assassinant, ou de récupérer tel objet. C’est très varié et ça rapporte des points d’expériences qui débloquent des nouveaux points de chute, des objets que l’on peut récupérer à des endroits spécifiques en rejouant les niveaux etc.
Aussi, la Dualsens de la Playstation 5 propos des effets de vibrations et retour haptique très bien foutus, que ça soit quand on dissimule un objet, ou quand on tire. De quoi rajouter là aussi encore plus d’immersion !
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La rejouabilité est vraiment excellente, et on se prend parfois lors de nos activités quotidiennes à réfléchir à des méthodes pour arriver à nos fins dans le jeu. Un sentiment que l’on ne retrouve plus trop de nos jours dans les paysage vidéoludique, sauf certaines exceptions, bien évidemment ! Alors oui, si vous décidez de vous limiter à éliminer votre cible, vous pouvez enchaîner les 6 niveaux en moins d’une dizaine d’heures, mais vous passez complètement à côté de l’expérience Hitman !
Bien sûr, si vous avez acheté Hitman 1 et 2, il est possible de lancer directement les missions de ces jeux à partir du menu de Hitman 3 ! C’est plutôt pratique, on a tout à portée de main. Aussi, les amateurs de sniper pourront encore s’adonner à cet art dans le mode de jeu dédié. Pour finir sur le contenu, il est toujours possible de proposer des contrats et les mettre en ligne, ainsi que de jouer aux contrats des joueurs de part de le monde, allongeant considérablement la durée de vie du titre !
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Graphiquement, alors que le moteur du jeu commence à vieillir et qu’il n’y a pas de 4K, on ne peut qu’être très agréablement surpris par la qualité visuelle, et ce, sur plusieurs aspects. Première dans la série, l’Agent 47 est un peu moins rigide et il a désormais quelques petites animations quand il reste immobile (mais il faut avouer que la marche et la course restent malgré tout rigides). Les six niveaux proposent des environnements complètement différents, fourmillants de détails et possédant une réelle personnalité, le dépaysement est vraiment au rendez-vous d’un niveau à l’autre. Par exemple, le niveau du manoir fait penser à Downtown Abbey en termes d’architecture, et l’horizon est clairement inspiré du peintre angais John Constable !
C’est un vrai régal et le level design est superbe, entre raccourcis, passages secrets, plusieurs étages, on ne peut que se perdre tellement c’est gigantesque et fouillis ! Les effets visuels sont aussi peaufinés, notamment les reflets et effets de lumière qui nous immergent dans un résultat quasi photo-réaliste ! Finalement, les cut-scenes, qui en plus d’ajouter un réel intérêt au niveau de la narration, adopte des plans cinématographiques sublimes.
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Pour rester sur le thème du cinéma, les musiques du jeu prennent aussi ce tournant en offrant des compositions orchestrales immersives pour les phases sérieuses, et des thèmes qui collent vraiment à l’univers de chaque niveau. Les doublages sont exclusivement en anglais, comme les épisodes précédents et les accents british fusent ! Un doublage qui profite d’interprétations qui cadrent avec les contextes de chaque dialogue. Et là aussi, ça reste cinématographique en termes de qualité et de l’immersion qui en découle !
Certains pesteront de ne pas avoir de doublages francophones, mais il faut avouer qu’une fois dans le bain, on s’y fait très vite vue la qualité. Aussi, les bruitages et dialogues des nombreux personnages des niveaux ont quelque chose de prenant. Hitman 3 n’est clairement pas le jeu sur lequel on lance sa playlist Spotify, on a besoin de tous ses sens pour enfiler sérieusement son rôle de tueur à gage !
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En conclusion, Hitman 3 signe un épisode final de tes haute qualité, une conclusion en apothéose qui satisfera aussi bien les fans, que les nouveaux arrivants car la narration, le scénario, mais aussi les apsects visuels et sonores sont excellents !