Codemasters, les papas de la mythique franchise Colin McRae Rally, reviennent à la charge avec le huitième épisode de la série Dirt ! Dirt 5 est par ailleurs, le premier jeu de course à paraître sur les consoles next-gen à leur sortie ! En attendant, accrochez votre ceinture : voici notre test sur la version Playstation 4 du jeu !
Dirt 5 revient donc une nouvelle fois avec son lot de terrains accidentés, de boues, glace et autres joyeusetés destinées aux amateurs de sensations fortes à quatre roues ! Le jeu se compose de trois grands axes, un mode Playground où l’on crée ses arènes, un mode multijoueur et bien sûr un mode carrière, le plat principal, que nous allons vous détailler !
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Le mode carrière propose 130 épreuves réparties sur cinq chapitres. Chaque course propose trois objectifs, comme par exemple effectuer un certain nombre de Drifts, conduire en tête x secondes, rester dans les air x seconde, rayer sa carrosserie contre un concurrent dans un drift ou en l’air etc.
Une fois remplis, vous obtenez des timbres qui permettent d’accéder aux courses suivantes et ainsi de suite. Il y a plusieurs embranchements, si par exemple le joueur est plus à l’aise dans une certain catégorie qu’une autre, alors il choisira les types de courses qu’il aime et progressera tranquillement en gagnant de l’argent et des éléments visuels.
Dirt 5 donne l’embarras du choix avec pas moins de 9 types d’épreuves, on passe des courses sur glaces, à la neige, les rallyes classiques, les pistes escarpées et remplies d’obstacles naturels, mais aussi des épreuves plus exotiques typiquement américaines ! Cerise sur le gâteau, il est possible de jouer au mode carrière à deux que le même écran, assez rare que pour le souligner !
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Au fil des épreuves et défis réussis, le joueur débloque des Throwdowns, ce sont des épreuves spéciales au nombre total de 13 ! Ces défis octroient des récompenses spéciales et vous devrez affronter un seul adversaire sur circuits plutôt retors, incluant des virages extrêmes qui seront là pour vous envoyer dans et décor et ainsi permettre à votre adversaire de prendre le dessus ! Pas de panique toutefois, ils restent accessibles à tous.
Les sponsors permettent d’acquérir de l’argent et des récompenses, mais les exigences sont différentes d’un à l’autre ! Plus vous gagnez en réputation auprès d’un sponsor en effectuant des objectifs, plus les récompenses sont importantes, mais aussi uniques comme des stickers à coller sur vos véhicules !
Une prime de fidélité est octroyé si vous avez terminé vos contrats (c’est à dire des courses) auprès des sponsors ! Il est possible de quitter à tout moment un sponsor, mais vous perdre en points de réputation auprès de ceux-ci. Une vingtaine de sponsors sont de la partie comme AMD, Good Year, Beats, Monster, Sparco, Oakley et j’en passe !
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Mais niveau gameplay, ça dit quoi ? Dirt 5 fait la part belle à l’arcade : c’est très facile à prendre en main et on prend un énorme plaisir à parcourir la dizaine de pays ! Ce tour du monde passe par l’Arizona, le Népal, Roosevelt Island, la Norvège, la Chine, le Maroc, la Grèce, l’Italie, l’Afrique du Sud et le Brésil. Niveau difficulté, on a trouvé le jeu plutôt facile, pour ce qui est du mode carrière, mais évidemment, le mode multijoueur ainsi que les autres modes solos proposés peuvent donner du fil à retordre ! Outre le jeu libre et le contre-la-montre, Dirt 5 propose des modes plus atypiques !
Le mode Playground permet de créer ses propres arènes pour trois modes de jeux différents. Les arènes Gate Crasher demandent de traverser des checkpoints entrecoupés d’obstacles de votre choix. Les arènes Smash Attacks ont pour but d’engranger des points en écrasant des objets. Le troisième type d’arènes s’intitule Gymkhana, un des types d’épreuves présent dans le modèle carrière et où il faudra là faire un maximum de points grâce aux Drifts et sauts principalement !
Ce mode Playground propose beaucoup d’aménagements si vous êtes créatifs, il y a moyen de se donner à cœur-joie ! Une fois terminé, il est possible de partager ses propres créations et de découvrir les créations des autres joueurs.
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Le mode multijoueur propose bien sûr des courses jusqu’à 12 joueurs en ligne, mais aussi des modes » party » ! Ces modes spéciaux visent le fun et peuvent très bien convenir aux joueurs qui ne sont pas trop familier avec les jeux de courses, c’est simple et directement amusant !
Dans le mode Vampire, une voiture désignée vampire doit toucher les autres participants qui à leur tour deviennent des vampires ! Il faudra donc être rapide et malin pour éviter de se faire toucher !
Le mode King, comme son nom l’indique est une chasse aux couronnes, au nombre de deux, il faudra en récupérer une et la garder la plus longtemps pour engranger des points.
Le mode Transporter vous plonge dans la peau d’un livreur ! Il faudra récupérer le colis et le déposer dans un endroit précis, mais attention aux autres concurrents qui voudront s’emparer du paquet pour le livrer ! Ici aussi, plus vous gardez le colis, plus vous gagnez de points.
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En termes de bolides, Dirt 5 propose 64 modèles des années 60 jusqu’à de nos jours ! Le tout divisé en 13 catégories : Super Lites, Rock Bouncer, Formula Off Road, Unlimited, Modern Rally, Classic Rally, 80s Rally, 90s Rally, Rally GT, Rally Cross, Pre-Runners, Cross Raid et Sprint !
Au niveau des marques, on retrouve les très connues Audi, VW, BMW, Peugeot, Ford, Aston Martin, Subaru, Cadillac, Chevrolet, Renault, MINI, Lotus, Porsche, Fiat, Lancia, Mitsubishi, Skoda, mais aussi des constructeurs moins connus du grand public, comme Ariel, Armada Engineering, Blitzworld, Brenthal Industries, Exomotive, Speedcar, WS Auto Racing, Jimco Unlimited, Jupiter ou encore Laffite !
Un choix conséquent et personnalisable ! En effet, même si il n’est pas possible de modifier la carrosserie, la peinture est en revanche complètement personnalisable ! Motifs spéciaux, type de peinture (gloss, métallisé, mate…), stickers et plusieurs couches possibles, il y a clairement moyen de s’amuser et produire des oeuvres originales ! Bien-sûr, il faudra avancer dans le mode carrière pour débloquer les divers éléments esthétiques pour vos bébés !
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Graphiquement le jeu est parfois en demi teinte. On peut aussi bien trouver des paysages magnifiques et inspirés, avec des détails comme la poussière bien modélisée, un avion qui envoie des fumigènes et un paquet de pierres et rocailles, que des niveaux un peu plus ternes, tristes et bien moins modélisés.
Globalement, ça se laisse regarder, même avec ses petits soucis techniques ! Aussi, il est possible de soit d’opter pour des plus beaux graphismes, mais en 30Hrz, ou de privilégier la fluidité et non les graphismes avec l’option 60Hrz ! On prend plaisir à parcourir les différents pays, avec chaque fois leur patte graphique propre, différenciée !
Le dépaysement est au rendez-vous ! Pour ce qui est du menu, la direction artistique est orienté comics / festival, c’est coloré et intuitif !
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Niveau bande-son, Dirt 5 propose une playlist orienté rock easy listening, avec pas mal de groupes dans la veine de The Killers et un tout petit peu de musique électronique, notamment avec la track du grand High Contrast et sa drum and bass endiablée ! On aurait clairement aimé un peu plus de variété dans les genres musicaux du titres, mais ça n’en reste pas moins une bonne OST !
Les doublages sont plutôt correctes, ils nous suivent à la manière d’un Podcast dans les menus, ainsi qu’en début de course. Niveau bruitages, les ronrons des différents bolides font aussi le taff et s’adaptent en fonction des modèles !
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Le gameplay arcade fun et facilte à prendre en main !
60 véhicules, 10 pays, 130 épreuves !
Un mode carrière conséquent
Les modes party du multijoueur
L’écran partagé pour jouer en local au mode carrière ou le multi
Globalement joli !
Une bande-son pêchue et entrainante !
La fluidité en 60Hrz !
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Un peu trop facile
Quelques soucis techniques
Une bande-son peu variée en termes de genres musicaux
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