C’est parti pour notre test de Wasteland 2 Director’s Cut ! Wasteland doit surement parler à certains vieux joueurs amateurs de RPG Tactiques post-apocalyptique ! Hé oui, après 25 ans d’absenc et 3 millions de dollars amassés via Kickstarter, Wasteland 2 sorti l’année passée revient sur le devant de la scène dans une édition ultime pour nos consoles de salon nouvelle génération ! Découvrons ensemble ce que l’équipe d’InXile nous a préparé.
Wasteland vous propulse dans les méandres de l’Arizona, un monde post-apocalyptique où vous menez une équipe de Rangers, bien décidés à rétablir un semblant de justice dans un cimetière d’atrocités humaines où la lutte pour la survie réveille les instincts les plus sombres. Le charme opère dès le début avec son ambiance très réussie, rappelant les premiers épisodes de Fallout, mais les développeurs ont réussi avec brio à se démarquer d’autres titres post-apocalyptiques en y intégrant un univers profond et bien ficelé, teinté d’un brin d’humour renvoyant à la réalité : tout est une question de survie ! Il s’agira d’abord de monter une équipe de 4 protagonistes, soit en prenant ce que le jeu vous propose ou en créant de A à Z nos compagnons de fortune avec leurs habilités, compétences et statistiques propres. La customisation est poussée et la variété paie ! Car oui, les situations sont diversifiées et chacun à sa place dans l’équipe !
Le côté survie du jeu est omniprésent dans les phases d’exploration où le moindre point d’eau est vital dans des environnements où les dangers vous tombent dessus. Les combats sont dans la lignée des RPG stratégique à la XCOM, il s’agit d’un nombre d’actions déterminées et de cases sur le champs de bataille. C’est à vous de vous déplacer et d’enclencher les actions adéquates afin de vous sortir des situations les plus délicates. Petit clin d’œil à Fallout, la possibilité d’utiliser le mode Tir Précis, vous laissant choisir la zone à toucher et les répercutions qui s’en suivent sur les ennemis mais malheureusement, le taux de réussite est bien plus faible qu’une attaque normale au corps à corps ou à distance. Prudence donc si vous ne souhaitez pas vous retrouver sans points d’actions et surtout sans avoir touché l’ennemi avant le tour de celui-ci ! Une roue des compétences vous permet de sélectionner facilement les actions à effectuer selon les atouts de chaque personnage. Les quêtes sont nombreuses et, outre la trame scénaristique principale, des événements et quêtes secondaires sont de la partie pour gonfler la durée de vie qui est déjà colossale !
L’aspect visuel a été retravaillé à fond comparé aux graphismes de la version sortie l’année passée et on ne peut que saluer le travail des développeurs pour offrir une expérience visuelle originale remplie de clin d’œil à l’univers post-apocalyptique, l’immersion est totale. Les interfaces ont été retravaillés et gagnent en ergonomie et en esthétique. Malheureusement, on peut reprocher la petite taille des caractères affichés à l’écran, vous forçant indéniablement à vous rapprocher ou à plisser les yeux pour essayer de lire, c’est fort regrettable et fatigant à la longue ! Mais le jeu se rattrape par ses environnements variés qui offrent un meltin’ pot de ce qu’on a pu faire de mieux en terme d’univers post-apocalyptique ! Certes, on parle d’un RPG tactique teinté d’explorations en 3D isométrique. Loin d’être un AAA, le jeu s’avère esthétiquement très bon !
L’une des excellentes nouveautés du titre est la traduction entière du texte du jeu mais aussi l’ajout de doublages. Ceux-ci ne sont étrangement pas égaux, un personnage peut très bien commencer à parler et le doublage se coupe, vous poussant à lire le reste de ses explications. Assez étrange à première vue, on s’y fait et cela n’entache en rien l’expérience de jeu ! Les musiques collent parfaitement à l’univers du jeu et vous tiennent en halène durant les très longues heures de ce titre. Les joueurs peu familiers au style devront néanmoins se faire la main durant quelques heures afin de profiter au mieux d’un jeu exigeant, profond mais terriblement addictif pour autant que l’on y accroche.
