Owlboy est le petit bijou qui met 9 ans à être taillé. 9 années a être peaufiné pour finalement sortir en novembre 2016 sur XboxOne et PC. Fort de son excellente réputation et aux hommages faits à Zelda, Castlevania, Metroid, Kirby parfois, il était prévisible que Nintendo cherche à enrichir le catalogue de la Switch avec un tel jeu!
C’est sous les traits d’Otus, un hibou muet que l’on va faire virevolter dans cette aventure tout de pixels vêtue et l’accompagner dans sa quête initiatique.
Son épopée démarre sur à l’attaque de son paisible et magnifique village niché sur des îlots flottants dans les airs. Les pirates attaquent, alors, Otus et son fidèle ami Geddy, se sentent obligés d’embarquer dans l’équipe qui va défendre leur mythique et mystique village dans le ciel.
C’est dès les premières ficelles du scénario tirées, que les mécaniques de gameplay viennent poser le genre action-aventure en 2D. En effet, Owlboy est un subtile mélange d’énigmes, infiltration, plate-forme et shoot’em up. Le jeu est très agréable et les mouvements d’Otus sont simples d’accès et bougrement efficaces: saut/vol, attaque tournoyante, roulade/esquive aérienne et invocations d’amis/Tirs façon GeometryWars
Durant 7 heures (plus pour les complétistes), vous passerez par des donjons remplis de créatures, de mystères à résoudre et de boss à vaincre à la fin. Une trame et un level design certes très inspirés mais qui sont toujours agréables à parcourir de par les choix de puzzle mais surtout par un design 2D pixel art absolument époustouflant.
Que ce soit en terme d’animations que des dessins eux même, les détails et les couleurs offrent un vraie sensibilité à Owlboy. L’univers steampunk est d’une richesse folle, bourrée de petits détails (toujours en pixel art2D) et à la fois d’une majestueusité bluffante dans les grands décors naturels, les grands vaisseaux pirates ou les gros boss.
Que serait un gameplay, une histoire, une direction artistique de qualité sans une musique…de qualité. Là aussi, on frôle le divin. Des musiques à la fois Chiptune et douce qui vous transportent à chaque fois dans une ambiance particulière! A croire que les compositeurs aiment chérir les petites perles 2D pixel art (Celeste)
J’aurais aimé contrebalancer cet afflux de points qualitatifs pour donner un peu plus de crédibilité à ce test. En vous citant quelques critiques négatives par exemple. Mais il n’en ait rien.Oh.Si.Bien sur. On pourrait lui reprocher une trop grosse facilité…Mais bon…
Même avec ca, la balance ne tressaille même pas d’un milimètre!
Concernant le support, Owlboy est une réussite partout, sans aucun changement de framerate ou de niveau de détails. Il est particulièrement bien taillé pour la nintendo Switch et sa portabilité. L’écran lumineux nous régale sans problème de tout le travail graphique qui a été fait sur Owlboy.
En conclusion, le titre de DpadStudio a certes mis beaucoup d’années à arriver mais ,tout comme The Last Guardian (et pas comme FinalFantasyXV) l’attente valait largement la peine. C’est une expérience vidéoludique complète, remplie de clins d’oeil et avec un caractère fort. Owlboy est le genre de jeu indépendant que l’on guette et repère assez facilement…et qu’il ne faut pas quitter des yeux de peur de le laisser s’envoler et qu’il nous échappe.