Les nostalgiques de l’époque PlayStation One, Sega Saturn ou encore Nintendo 64, se rappellent à coup sûr des frissons mécaniques procurés par la licence V-Rally. Réputée a l’époque pour son côté Arcade, V-Rally revient dans un quatrième épisode qui prend un nouveau tournant, orienté simulation. Arrivera-t-il à franchir la ligne d’arrivée avec victoire ou est ce une sortie de route pour ce V-Rally 4 ? Verdict dans notre test !
Il faut avouer que l! l’idée d’un V-Rally orienté simulation semble très surprenant quand on connaît la saga V-Rally depuis ses débuts, mais il faut avouer que ces dernières années, les jeux de voitures, et notamment de Rally, n’ont pas arrêté de pousser au maximum les détails et réglages possibles pour les voitures. On comprend donc assez vite la volonté de l’équipe derrière WRC d’évoluer la licence V-Rally et de proposer bien plus que quelques réglages prédéfinis en fonction des revêtements des circuits ou des conditions climatiques.
Ici, un nombre impressionnant de caractéristiques peuvent être personnalisés dans les moindres détails. De plus, des pièces peuvent être gagnées et vous permettent ainsi d’améliorer vos voitures. Attention toutefois ces pièces ne s’obtient pas en tel nombre que dans des jeux du style (citons par exemple Need For Speed ou The Crew). La patience sera de mise, ces pièces de rechanges s’obtiennent au compte-gouttes dans un mode carrière dont il est parfois difficile de s’y retrouver. Notons que les courses sont divisées en plusieurs difficultés dont les récompenses varient en fonction de cette dernière.
Le côté simulation se retrouve aussi dans le recrutement de votre équipe technique. Il faudra donc engager les meilleurs mécaniciens, mais cela a un coût. Outre les prix obtenus en gagnant des courses, vous pourrez obtenir de l’argent via des sponsors qui vous reversent de l’argent pour chaque course remportée sous ses couleurs. Bien sûr, outre les salaires des différents membres de votre écurie, l’argent sert évidemment à acheter les différentes du jeu.
Ces dernières sont variées que ce soit en termes de marques que de modèles actuels ou plus anciens pour ravir aussi les fans d’ancêtres de Rally. En ce qui concerne les circuits, la variété est de rigueur et le jeu arrive à proposer une fourchette assez large de tracés dans des environnements différents car le jeu propose des courses situés aux quatre coins de la planète. La durée de vie est excellente, d’une part par le nombre de circuits et d’autre part pas des points un peu plus négatifs. Les courses s’avèrent assez difficiles, d’une part via les tracés très inspirés, mais aussi par une IA plutôt aggressive, il faut avouer.
D’autre part, la plupart des courses sont très longues, comptez en moyenne six tours de piste dans lesquelles un virage mal négocié peut faire très mal au chrono ! Vous pensez pouvoir négocier les virages sans soucis ? Que nenni, malheureux, le gameplay s’avère très exigeant dans sa conduite et c’est clairement très frustrant quand vous n’avez pas encore pris en main la conduite. Une fois maîtrisée, cette dernière s’avère plutôt jouissive et réaliste,sous peine de s’être entraîné quelques heures auparavant.
On vous aura prévenu, il faut beaucoup de temps avant de s’habituer au gameplay très exigeant, aux divers bugs de collisions comme les murs invisibles et à la fâcheuse tendance qu’a le jeu de vous envoyer dans le décor à la moindre erreur. Dernièrement, le jeu propose une demi douzaine de types de courses en fonction de vos goûts (Rally Cross, Rally classique; Courses de Buggy, Hillclimbing, Gymkhana, speciales chronométrées…), offrant ainsi un panel assez diversifié d’épreuves sur les différents circuits dont nous venons de vous parler.
Techniquement le jeu est clairement à la ramasse avec une distance d’affichage très courte et énormément de scintillements, le jeu nous propulse à la génération précédente en ce qui concerne l’aspect visuel. Les textures sont clairement dépassées et les effets de lumière tentent tant bien que mal d’apporter quelque chose de convenable. Quoi qu’il en soit, le jeu reste malgré tout fluide.
Les menus aussi souffrent d’un manque net de dépoussiérage par son manque d’ergonomie à cause de son interface vieillotte et plutôt lourde à digérer. C’est si vétuste, que les améliorations gagnées ne profitent même pas d’un design. En ce qui concerne le design des voitures, c’est clairement le strict minimum et on est très loin des standards de modélisations actuels dans les jeux de course.
L’aspect sonore est au contraire très soigné, mention spéciale aux ronronnements des bolides qui sont ultra réalistes, au même titre que les grincements des pneus dans les virages qui ajoutent beaucoup à l’immersion. La bande-son propose un éventail de chansons de qualités, mais on regrettera toutefois la prépondérance de Hip-Hop dans le jeu. La sélection s’avère plutôt bonne et underground, peu de chance donc de tomber sur du Rihanna, je vous rassure.
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Pros
De bonnes sensations de conduites…
Des bruitages soignés
Un bon choix de musiques
Bonne durée de vie
Un paquet de modes de jeux
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Cons
… mais difficile à prendre en main !
Techniquement faible
Une IA très aggressive
Des sorties de route trop faciles
Des scintillements constants et des flous !
Des menus peu ergonomiques
Un mode carrière trop brouillon
Pas de narration, peu d’immersion
Une progression difficile
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