Sortie il y a presque un an sur steam, The friends of Ringo Ishikawa du studio Russe Yeo débarque sur Nintendo Switch. Bien plus qu’un simple Beat’em all, le titre s’annonce comme une véritable simulation de vie. D’un esthétisme en Pixel-art, Ringo pour les intimes promet sa propre identité. Qu’en est-il réellement ? Découvrez notre test de The friends of Ringo Ishikawa disponible depuis le 4 avril sur l’eshop de la Nintendo Switch au prix de 14.99€ et édité par Circle Entertainment.
Le titre vous propose non pas d’incarner Ringo Ishikawa, mais de vivre sa vie. Ringo est un lycéen un brin bagarreur, délaissant sa scolarité a quelques encablures de passer son diplôme. Sur fond de guerre des gangs, de passage à la vie adulte, c’est surtout sa profonde amitié avec Masaru Takahashi qu’il entretient depuis sa tendre enfance qu’il nous sera donné de vivre. En attendant, le jeu nous laisse aucun répit et s’ouvre sur une séquence de baston intense qui nous laisse s’approprier le système de combat.
Furyo ce Ringo !
En tant que Furyo ( désignant des voyous japonais souvent en bande avec des cheveux colorés et coiffés en arrière ) vous serez emmené très souvent à vous battre. Le système de combat s’articule autour de cinq techniques de base assimilées à quatre touches ( coup de poing, coup de pied, la chope, la garde et le saut qui se fait en appuyant simultanément sur deux touches ). C’est ultra classique, mais ça fait le job pour de bonnes séances de castagnes. Comme récompense, vous pourrez faire les poches de vos ennemis et grappiller quelques yens et quelques points d’XP ( et oui n’oublions pas que c’est un simulateur de vie et qu’il y a donc des notions de RPG ). Ici pas de game over, si vous vous faites amocher le visage, Ringo sera de retour dans sa chambre quelques heures plus tard voir le lendemain, ce qui peut-être handicapant pour respecter les heures de cours ou se rendre à l’heure au boulot.
Vos techniques de combat pourront s’améliorer à la salle de boxe en suivant un entraînement régulier. Outre la salle de boxe, vous pourrez également parfaire votre silhouette à la salle de sport, ou encore faire un billard au bar ou tout simplement faire une partie de ping-pong sur le toit du lycée. Le jeu offre une liberté au joueur qui fera évoluer le personnage à sa guise, être assidu en classe notamment et au boulot pour faire un peu d’argent. La vie coûte très chère et ce chère Ringo à toujours faim, sans compter qu’il passe son temps à cloper et qu’il faut également acheter ses paquets à un prix exorbitant. Vous comprendrez très rapidement que l’argent à une place importante et qu’il faudra gérer votre liquide avec parcimonie. Fort heureusement, de bonnes notes à l’école et vous pourrez toucher votre bourse d’études, il ne tient plus qu’a vous de passer du temps en classe.
Autant dire, que les premières minutes de jeu son assez déconcertante, on découvre la ville, on loupe des cours au bahut car on ne connaît pas les horaires et le jeu n’affiche aucune mission, aucun tableau de quête ou autre. En effet, le scénario aussi bref soit-il se laisse découvrir jour après jour sans que le jeu prenne le joueur par la main en lui demandant de faire ceci ou cela, ce qui peut-être pas très clair pour tout le monde. Il est possible que vous passiez une journée ou deux et qu’il ne se passe strictement rien mise à part votre routine habituelle. C’est la force de ce Ringo Ishikawa, nous perdre dans cette ambiance japonisante, dire que l’on va partir faire une journée et en faire quelques-unes de plus au final. Le jeu proposant un cycle jour/nuit, il faudra donc prendre en compte les horaires d’ouverture et de fermeture des établissements. Très sympathique, plein de référence aux années 80 sont glissés dans le jeu, du combi TV-lecteur VHS, en passant par la famicom et autres clin d’œil qui plonge franchement dans l’ambiance.
Un beau produit, coloré, mais quelques bugs subsistent !
Techniquement, Ringo Ishikawa alterne le bon et le moins bon. Pourvu d’un esthétisme chatoyant, très colorés, le style rétro est franchement réussis, mais il n’est pas improbable que vous rencontriez des chutes de framerate ( pas gênant pour l’expérience mais c’est toujours désagréable pour le confort de jeu ). Également, divers bugs d’affichages ou de collision entachent cette plutôt bonne impression générale, il est déjà arrivé qu’un PNJ monte au ciel ( sans décès apparent ) ou encore que vos amis qui vous suivent traversent les décors car ils ne sont pas au même niveau que vous. Le bug le plus gênant et récurent est lorsque qu’un adversaire longe le sol trop près du décor, il sera alors impossible de lui faire les poches.
Pour ce qui est de la bande-son, elle est magistrale ( Anitek en tête d’affiche, vous pouvez retrouver facilement son boulot sur différente plateforme d’ailleurs ) et colle parfaitement à l’esprit urbain du titre, chaque zone, chaque endroit possède son propre thème.
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- Du bon beat’em all a l’ancienne
- L’évolution de Ringo
- Un Shenmue-Like rétro
- L’ambiance, l’atmosphère d’un japon des années 80
- Les nombreuses références
- La liberté offerte aux joueurs
- Un final inoubliable
- La bande-son magistrale
- Jeu traduit français
- Parfait pour de courte session en portable comme souvent avec la Switch
- Peut s’avérer addictif …
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- … ou ennuyant selon certains
- Beaucoup d’aller-retour
- Pas de mission explicite ce qui pourrait lasser
- Manque de rythme
- Gameplay rigide et sans profondeur
- Quelques bugs
- Quelques chutes de framerate
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