Sorti il y a quelques mois, Scarlet Nexus est une nouvelle licence de J-RPG édité par Bandai Namco. Le titre n’a pas bénéficié d’une immense campagne marketing, mais le titre vaut malgré tout l’attention de la communauté des joueurs et notamment les fans de mangas comme nous allons le voir dans notre test, les amis !
Scarlet Nexus nous plonge en 2020, dans un monde parallèle futuriste où l’humanité est confinée dans des abris nichées dans des immenses villes. Une mystérieuse brume rouge est le passage de créatures surnaturelles appelées les Autres et qui aiment se régaler des cerveaux humains ! Le jeu vous mets dans la peau de Yuito ou Kasane, au choix, proposant ainsi deux histoires que le joueur pourra découvrir une à la suite de l’eau en recommençant le jeu.
Vous faites partie d’une unité spéciale gouvernementale dont la mission est d’éradiquer les Autres et percer le secret qui se cache derrière cette mystérieuse brume rouge ! Le destin des deux protagonistes se mêlent et il est important d’avoir fait le jeu avec chacun des personnages pour bien comprendre l’intrigue. Une intrigue avec un paquet de thèmes politiques et d’histoires de famille étoffées qu’il est parfois difficile de suivre, il faut s’accrocher !
Scarlet Nexus brille par son système de combat orienté Action-RPG qui rappelle un peu DMC. Outre les attaques au corps à corps classique, le joueur peut utiliser des capacités psychokinésiques qui permettent notamment de déplacer des objets pour attaquer les ennemis, ainsi qu’utiliser des capacités spéciales.
C’est assez profond que pour se créer des combo en mettant en profitant des faiblesses des ennemis, utiliser le décors et élaborer un enchaînement destructeur et jouissif pour venir à bout des ennemis ! Il faut réfléchir vite et bien, ce n’est pas que du martèlement de boutons comme on pourrait le penser en voyant les vidéos du jeu !
Bien sûr, RPG oblige, vous gagnez des points de compétences pour débloquer et améliorer des attributs / compétences / coups spéciaux à la façon d’un spherier. Il y aussi un système d’affinités avec vos alliés qui permettent d’améliorer leurs capacités en leur offrant des cadeaux. C’est assez complet et profond pour que le joueur puisse s’impliquer.
Le côté nerveux, profond des combats arrive vraiment à accrocher le joueur durant la vingtaine d’heures en ligne droite. Avec ses trois niveaux de difficultés, les quêtes annexes et le fait d’avoir deux histoires grâce au choix des protagonistes fait grimper cette durée de vie qui n’est au final ni trop courte, ni trop longue ! C’est une durée de vie honnête.
Visuellement, le côté manga est omniprésent, notamment dans les quelques vidéos, bien réalisées, mais bien trop rares. Les cinématiques de dialogues se résument souvent à des images statiques et son lot de dialogues, c’est assez old school.
La direction artistique est plutôt inspirée, avec un bestiaire plutôt étoffé avec ses animations et façon de se battre pour offrir un spéciale visuel avec une bonne mise en scène, surtout pour les boss.
Même si nous ne sommes pas face à un gros triple A, il faut avouer que le jeu est propre, ne saccade et pas et offre une multitude de décors différents, même si le level design est plutôt orienté couloirs. On prend plaisir à sillonner l’univer futuriste et chaotique du titre !
La bande-son est un peu en demi-teinte. Les musiques et bruitages du jeu sont plutôt bons, voir excellents à certains moments ! Les doublages japonais au top aussi, mais le doublage anglais est plutôt à la ramasse, surtout quand il s’agit de prononcer les noms japonais des protagonistes. Mais ne vois en fêtes pas ce n’est qu’un détail et cela n’entache en rien à l’ambiance sonore réussie du titre.