Resident Evil 3 sortait déjà il y a 20 ans, dernier épisode qui se concentrait sur Raccoon City et sur Jill Valentine, que l’on incarnait dans le premier épisode ! Un épisode un peu en décevant par rapport aux deux premiers épisodes qui avaient réussi à propulser la saga parmi le panthéon des jeux les plus mémorables de l’histoire. Après un remake tout simplement génial de Resident Evil 2, sorti il y a un an, on se voit déjà avec un remake de ce troisième épisode ! Un an c’est plutôt court pour un développement, est-ce que ce remake suit les traces des Assassin’s Creeds annuels un peu trop vite torchés ou ce Resident Evil 3 Remake suit les traces de son prédécesseur ? Réponse dans notre test, les amis !
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Lors du premier opus, Jill Valentine et ses coéquipiers des S.T.A.R.S., une unité de super-flics surentraînés faisaient la découverte du manoir de Raccoon City et de l’énorme laboratoire sous-terrain où a été fabriqué le Virus T. Le Virus T est avant tout une arme biologique développé par Umbrella, une société pharmaceutique dont les activités secrètes penchent plutôt vers l’élaboration d’un virus qui servira à une puissance mondiale en vue de dominer de semer le désordre dans le monde !
Après avoir échappé au manoir, Jill a décidé de rester dans Raccoon City afin d’enquêter en profondeur sur les personnes derrière Umbrella et bien sûr sur ce virus T. Dans les journaux et à la TV, beaucoup de cas d’assassinats brutaux sont apparus dernièrement, certains parlent même de cannibalisme… Dehors, il semble il y a avoir de l’agitation, Jill reçoit un appel téléphonique pour la prévenir d’un danger imminent ! Un appel vite interrompu par l’arrivée très brutale d’une créature qui va vous coller une bonne partie du jeu, le Nemesis !
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L’introduction de Resident Evil 3 nous plonge à merveille dans l’ambiance de ce remake plutôt difficile à juger finalement. On ressent clairement la direction action prise par ce titre, au détriment de l’horreur et de l’exploration plus présente dans les premiers épisodes originaux du jeu et qui a malgré tout été aussi réussi dans Resident Evil 2 Remake.
Le scénario a donc été adapté et surtout amputé de pans de l’histoire qui invitaient plus à l’exploration et qui ont marqué les esprits à l’époque comme la partie du Beffroi dont le style oldschool rappelait le manoir, et même cette foutue larve géante qui donnait des sueurs froides dans le Resident Evil 3 original ! Ce remake adopte un ton donc beaucoup plus orienté action avec parfois des passages à QTE qui rappellent Tomb Raider ou Uncharted et niveau gameplay on reprend la base de Resident Evil 2 Remake avec sa caméra derrière l’épaule hérité de Resident Evil 4 !
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Clairement, si vous avez en tête de jouer à un survival horror, ce n’est pas vraiment le cas, on a plutôt affaire à un jeu d’action, la nouvelle touche d’esquive en dit long d’ailleurs. Les zombies semblent offrir moins d’épouvante que dans RE2 Remake, ils ont l’air moins féroces, s’accrochent moins vite à vous et on aura plutôt tendance à les esquiver et passer notre chemin ! L’aspect action ressort le plus quand on est dans la peau de Carlos, un personnage que Jill rencontre assez vite qui sera votre allié de poids dans cette aventure !
D’ailleurs, une scène de hôpital faisait presque penser à Resident Evil 5 avec son côté action pur et dur ! Pour ce qui est de l’exploration, il faudra la plupart du temps remettre le courant par-ci par-là en cherchant par exemple des fusibles, pour ce qui est d’exploration annexe, on a seulement droit à 3 gemmes à récupérer et qui permettent d’avoir quelques objets. Aussi, quelques casiers à crocheter si vous souhaitez tout voir et tout accomplir. Mon premier run, en explorant le peu à voir, m’a malgré tout pris 9 heures en y allant super doucement, et je le répète, en fouillant tous les coins !
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Si vous y aller en ligne droite, votre première partie prendra aux alentours de 5 heures de jeu, une durée de vie plutôt famélique, surtout que beaucoup de choses ont été supprimées et qui auraient pu facilement gonfler la durée de vie d’une part, mais aussi le jeu plus globalement vu certains scènes assez mythiques mises de côté ! Certes, les trophées sont assez corsés, comme finir le jeu en rang S, c’est à dire en Hardcore et en moins d’une heure 30.
Malgré tout, la narration de ce remake s’avère plutôt efficace et haletante, vous ne vous ennuyez clairement pas, même si le Nemesis est au final moins terrifiant que Mister X du précédent opus ! D’autres scènes ont été plutôt soignée, notamment la partie dans l’hôpital où l’on retrouve quand même une atmosphère digne du nom de la franchise ! On aurait aussi aimé malgré tout un meilleur remaniement du scénario, qui était déjà simpliste au départ, pour intégrer quelque chose de plus mature et moderne, comme on a pu voir avec The Evil Within 2 ! Aussi, un tier du jeu vous plonge dans le commissariat, qui n’a quasi pas changé de RE2 Remake. On ne devait pas s’attendre à plus avec seulement un an de développement.
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Graphiquement, le jeu est vraiment sublime, le moteur graphique maison est très impressionnant (comme on avait pu le voir sur RE2 Remake, ou Devil May Cry 5), les textures sont presque photo–réalistes et les effets de lumières sont à tomber ! La modélisation des personnages est top aussi, malgré peu de variété dans les créatures que l’on rencontre. Certes, il y a le Hunter, une espèce de reptile gonflé aux hormones, mais plus de corbeaux, plus d’araignées dans ce remake.
Le design de Jill est très soigné, elle fait penser à un mix entre Mila Jojovich qui a joué dans les films, Nathalie Portman, voir aussi Lili Rose Depp, la fille de Johnny Depp et Vanessa Paradis. Ses animations faciales peinent parfois à convaincre, mais c’est du chipotage, le résultat final est vraiment excellent !
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Pour ce qui de l’aspect sonore, Resident Evil 3 Remake peine plutôt à convaincre. En guise de musiques, on notera à peine les quelques pistes de musiques genre ambiant vites faites mal faites, très basiques et qui franchement n’ajoutent absolument rien quand elles sont présentes. La plupart du temps, c’est le silence complet et quelques râles de zombies dans le fond quand il y en a.
Parfois, dans certaines œuvres cinématographiques, le silence est un atout, pouvant, si bien amené, rendre une scène étouffante, et pouvant rappeler que le silence n’est autre que le bruit qu’on enchaîne. Ici, malheureusement, le silence nous laisse de marbre et ce n’est pas le doublage en VF, globalement de bonne qualité qui arrivera à tirer le BO vers le haut ! Une vraie déception à ce niveau !
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Pour finir, nous allons nous pencher un peu sur le mode multijoueur du jeu, qu’il est possible de télécharger séparément ! Intitulé Resident Evil Resistance, ce jeu à part entière comme en atteste la liste de trophées séparée du solo, incluant même un platine, propose un concept asymétrique ! Ce mode nous plonge dans une expérience organisée par Umbrella et dont le but est d’étudier le comportement des joueurs face à des événements horrifiques.
On prend ainsi par soit à une équipe de 4 joueurs où il faudra coopérer pour accomplir des objectifs, comme activer des mécanismes, afin de se sortir de plusieurs zones et contrecarrer les plans du Mastermind ! Le Mastermind est un autre joueur, qui, en regardant les caméras de surveillance, détecte l’équipe de joueurs et poste une multitudes de pièges, fait apparaître des chiens et zombies qu’il est possible de contrôler, dont le fameux Mister X !
C’est globalement sympathique, et ça vaut changer des classiques vagues d’ennemis à exterminer comme on avait pu voir dans Resident Evil 4 et 5 ! Les cartes sont originales, les différents personnages ont chacun des particularités pour réussir à s’en sortir et il faudra impérativement coopérer afin de se sortir des pièges du Mastermind ! C’est plutôt fun, et l’aspect stratégique plaira à ceux qui souhaitent autre chose que de l’action pure ! Pour beaucoup malheureusement, ce mode multijoueur devra vite prise de tête !
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- Une narration qui sauve un scénario insipide
- De l’action cinématographique
- Jill, plus belle que jamais !
- Une claque graphique !
- Agréable à jouer, il n’y a pas de temps morts !
- Des trophées difficiles et orientés Speedrun !
- Bonne rejouabilité si l’envie de Platine est présente seulement…
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- Les aspects survival horror et exploration aux oubliettes
- Beaucoup de suppressions par rapport au jeu original
- Une bande originale insipide
- Un multijoueur passable, sans plus
- Un manque cruel de contenu
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