Il y a déjà vingt ans, Resident Evil 2 sortait sur nos consoles Nintendo 64, Sega Saturn, Playstation et PC. L’accueil fût unanime pour ce jeu et est toujours considéré comme l’épisode le plus mémorable de la série ! Aujourd’hui, c’est au tour du remake de faire sa sortie, pour le plus grand plaisir des nostalgiques et des nouveaux arrivants ! Voyons de quoi il en retourne dans notre test !
Racoon City, petit bourgade américaine en apparence tranquille, semble être l’épicentre de rencontres et de destins qui se croisent. Vous incarnez au choix Léon Kennedy ou Claire Redfield. Léon est une nouvelle recrue de la police des Racoon City, Claire est elle à la recherche de Chris Redfield, agent spécial de la force policière S.T.A.R.S, dont nous avions suivi les aventures dans le premier épisode de la saga Resident Evil. Ces deux personnages suivent un parcours différent et se complètent pour que les joueurs aient deux points de vues des événements. L’histoire est grosso modo exactement la même, et il est vrai qu’à l’époque ça nous semblait un brin plus fouillis et moins cliché, il faut l’avouer.
On peut aussi extrapoler à juste titre en disant que ce sont tes petits clichés inspirés des films de Romero qui ont fait le succès de la saga Resident Evil à ses débuts. C’est avec simplicité et efficacité que l’on retrouve Ada, Sherry et d’autres personnages que l’on aura du mal à oublier pour encore 20 ans. Objectivement, est-ce que ce type de scénario tient encore la route en 2019 ? j’en suis moins certains et avec du recul j’ai clairement préféré The Evil Within 2 à ce niveau-là et je pense qu’on est tous d’accord. L’histoire de Léon se boucle en une dizaine d’heures en fouillant à droite à gauche après des améliorations d’armes, pour la partie avec Claire, comptez quatre heures en ayant bien les cartes en tête.
Le gameplay a lui été remis au goût du jour, avec une vue caméra à l’épaule comme on peut voir depuis Resident Evil 4. Les déplacements sont du coup clairement plus fluides. Toutefois, certains choix dans les éléments du gameplay sont discutables, comme l’absence d’esquive, compensé par le fait de pouvoir coller une grenade dans la bouche d’un ennemi quand celui-ci est prêt de vous, au même titre que les couteaux de combat qu’il est maintenant possible de planter dans un mort-vivant et récupérer son couteau une fois sa cible hors d’état de nuire. Certaines phrases demandent toujours d’incarner des personnages secondaires avec leur propre gameplay, dont Ada Wong et un détecteur d’ondes électromagnétiques qui lui permettent de pirater des éléments électroniques ! Les puzzles sont toujours de la partie et certains ne sont franchement sont pas faciles si vous n’êtes pas très doué dans le domaine des énigmes.
Fidèle au jeu original, le jeu vous demandera pas mal d’allers-retours pour réaliser ces puzzles, mais rassurez-vous, les récompenses valent souvent la chandelle et il se peut très bien que vous finissiez le jeu avec tel ou tel puzzle manqué (et l’envie de recommencer le jeu pour accomplir des casse-têtes est plutôt présente, il faut l’avouer). Outre les chapitres de Léon et Claire, des défis viennent s’ajouter au jeu, mais soyons francs, ces derniers sont plutôt répétitifs et se ressemblent assez bien ! N’oublions pas les trophées qui vous demandent parfois des exploits en termes de timing, mais aussi d’autres plus corsés comme le fait de devoir finir le jeu sans sauvegarder et celui où il s’agira de finir le jeu sans se soigner (pour rappel, il n’y a pas de touche d’esquive …). Dernier élément intéressant de gameplay, c’est l’apparition à un moment du jeu du Titan, un infecté invincible qui vous prendra en chasse et dont l’effet de surprise est parfois très saisissant.
Graphiquement le jeu reprend le moteur de Resident Evil 7 et on peut dire que c’est vraiment très propre ! Les textures sont magnifiquement sales, malsaines et vivantes de reliefs. La direction artistique nous plonge dans la crasse, la putréfaction et le miasme dans une nuit qui tourne au cauchemar. L’ajout des textures issues de Resident Evil 7 offre un spectacle visuels intéressant, même si on aurait peut être aimé un peu plus d’inspirations par-ci, par-là. La modélisation des visages est réussie, au même titre des animations macabres des différentes créatures rencontrées. D’ailleurs, le bestiaire complet est là pour le plus grand bonheur des joueurs masochistes : les chiens, les lickers aveugles et à l’odorat ultra développée, des zombies aux caractéristiques végétales et des mastodontes dont il faudra à tout prix viser correctement les points faibles afin de s’en débarrasser ! Un casting moignon tout plein !
Au niveau de l’ambiance sonore, Resident Evil 2 excelle dans les bruitages, cris, grognements et autres râles des monstruosités que l’on croise durant l’aventure. Les musiques, elles, se trouvent plutôt discrètes et les quelques thèmes s’effacent dans les ténèbres que laisse le virus d’Umbrella dans son sillage. Le doublage francophone est correct, sans pour autant être incroyable, le jeu d’acteur est parfois à côté de la plaque, autant opter pour le doublage original.
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- Une ambiance au top
- Un gameplay au goût du jour qui fait mouche
- Le moteur de Resident Evil 7 en a encore dans le ventre
- Une ambiance sonore soignée
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- Parait court de nos jours
- Le contenu additionnel n’est pas très intéressant
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