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PUBG sur Xbox One – Le Test !

Littéralement le hit de 2017 sur PC, une des pointures en matière de Batlle Royale débarque enfin sur Xbox One ! Nous n’avions pas rédigé le test à la sortie du jeu sur Xbox One directement vu l’injouabilité excessive due aux soucis de framerate. Voyons de quoi il en retourne maintenant que certaines mises à jour ont (normalement)  réglé ces soucis, ainsi que l’ajout de nouvelles cartes.

 

Le concept de Battle Royale vient du film du même nom, réalisé par Kinji Fukasaku (et non Takeshi Kitano comme certains le prétendent un peu trop vite) et qui mettait en scène des collégiens indisciplinés propulsés sur une ile déserte et dont le but était la survie. L’unique survivant est proclamé gagnant. PUBG reprend ce concept, avec une cinquantaine de joueurs et quelques cartes dans lesquels se déroulent ces fameuses joutes sanguinaires.


Le concept du jeu est quasi identique au film japonais : le joueur est parachuté sur une immense carte et devra rejoindre une zone de la carte qui se rétrécis au fur et à mesure que la partie se déroule sous peine de mourir et être éliminé de la partie ! De plus, des bombardements interviennent de manière sporadique et il faudra éviter à tout prix de se ramasser un obus sur le visage, vous en conviendrez. Fuir, se cacher, ou combattre, les jeux de types Battle Royale renvoient aux plus vieux instincts primaires avec un seul gagnant parmi une cinquantaine de candidats, et c’est peut être pour ça que la formule a autant de succès !

 

Une fois parachuté, vous devrez investir les maisons que vous rencontrez et fouiller de bout en comble pour chercher des armes, munitions, vêtements, protections et gadgets divers qui améliorent les armes ! Bien sûr, cela passe de la classique poêle (clin d’œil au film Battle Royale) jusqu’à l’armement de gros calibre ! Attention toutefois, être surarmé n’est pas forcément un gage de survie dans le monde brutale de PUBG, la ruse, la dissimulation et la discrétion peuvent faire mouche !


Malheureusement, la recette qui a (eu) son succès sur PC, a peine à trouver des amateurs sur Xbox One, la faute a un portage plutôt problématique. En effet, le jeu, dès sa sortie, souffrait d’énormes chutes de framerates, le rendant vraiment injouable. C’est avec beaucoup de regrets que je constate que malgré les mises à jour, le jeu peine toujours autant à garder un taux de framerate stable ! On n’oscille plus entre 20 et 25 FPS, mais plutôt 25 à 30 FPS (quand il n’y a pas d’ennemis et beaucoup de choses à afficher à l’écran). Un phénomène que les développeurs reconnaissent et ont du mal à résoudre sur Xbox. Ces soucis de framerate se répercutent malheureusement sur la fluidité du jeu, un peu meilleur qu’il y a quelques mois, mais des efforts sont encore à faire sur ce point. Vu que la fluidité laisse à désirer, viser et atteindre sa cible est nettement moins facile, et du coup très frustrante !


En ce qui concerne les graphismes, on ne peut pas dire que PUBG soit une claque visuelle (les screenshots sont issus de la version PC). On a clairement l’impression de jouer à un jeu de la génération précédente de consoles. Les textures ont parfois peine à charger et sont souvent sommaires. On ne rencontrera donc pas de végétations aux textures plus fines, détaillées et touffues comme sur un PC embarquant une configuration musclée. Avec à son actif, bientôt 3 cartes, le jeu propose des environnements plutôt variés et vastes au level design qui invite à la fois à l’exploration et au camouflage (qui lui, est plutôt gâché par les aspects graphiques mentionnés plus haut). Pas grand-chose à dire au final en ce qui concerne l’aspect visuel, à part peut être la possibilité de pouvoir modifier l’apparence de son personnage lors de sa création et qui est malgré tout loin d’être aussi développé que dans le jeu Skyrim, par exemple.  Bien sûr, la bande originale s’avère plutôt discrète vu l’orientation multijoueur qui privilégie à fond la communication durant les longues heures de jeu qui vous attend vu l’aspect addictif du concept.


Globalement, PUBG manque son coup d’éclat sur consoles de salon, avec ses bugs à répétition et ses chutes de framerate vertigineuses. De plus, la formule reste toujours payante, alors que la concurrence est rude en ce qui concerne les Battle Royale, je veux bien sûr parler de Fortnite. Sans aucun doute, même si l’univers beaucoup plus sérieux de PUBG peut séduire une communauté de joueurs à s’orienter vers PUBG, les problèmes rencontrés nuisent vraiment à l’expérience de jeu. Toutefois, les développeurs ne délaissent pas malgré tout la version Xbox One, avec la sortie prochaine de la carte Miramar sur Xbox One.

 

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