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Marvel’s Spiderman – Le Test ! (Après l’avoir platiné)

Après quelques jeux estampillés Marvel sortis sur console nouvelle génération, il faut avouer que la communauté des joueurs attendaient de pied ferme un triple A pour le super héro aux pouvoirs d’araignées ! Après quelques épisodes tantôt sympathiques tantôt ratés, Marvel’s Spider-Man est enfin disponible, mais l’attente en valait-elle la chandelle ?

 

 

Spider-Man vous plonge en plein New-York, une ville au taux de criminalité très important, mais ce n’est rien comparé à ce qu’attend la ville et la seule personne capable de la sauver : Spider-Man. Cet épisode s’articule à la fois sur Peter Parker, sur ses relations avec May, MJ et Miles Jefferson que les amateurs du comics connaissent déjà. Plusieurs ennemis seront de la partie et outre les Démons, d’autres gangs se livreront une guerre sans merci dans la ville de New-York.

 

 

Les Démons comptent bien déverser le Souffle du Diable, un composant qui permet à la fois de contrôler la population, mais aussi sauver des malades incurables. Il faut avouer que cette histoire de Souffle du Diable semble avoir été remaniée en cours de route pour une raison très simple : ce Souffle du Diable est le nom commun de la Scopolamine, un produit synthétisé à partir de la Daturah, une plante aux fleurs blanches en cloche… Vous avez deviné ? Et oui, c’est bien le même produit qu’on a pu trouver dans Farcry 5 !

 

 

Avec franchement peu de rebondissements originaux et trop de situation très stéréotypées, on suit l’aventure comme on suit le scénario des films : c’est nanardesque à souhait et plat, juste assez décent que pour réellement éviter s’ennuyer de cette suite de clichés teintés d’un humour potache PEGI7 léger et qui ironiquement devient assez vite lourd. Ça se laisse jouer, mais ne vous attendez pas à un scénario incroyable, les amis !

 

 

Au niveau du gameplay, Spider-Man emprunte clairement ses inspirations sur les Amazing Spider-Man, en y ajoutant des mécaniques pompées sur Batman, InFamous, BioShock et d’autres jeux. Il y a même des pouvoirs copiés collés de InFamous.

Pour le côté Batman, on le retrouve dans les gadgets de Spider-Man (on espérait vraiment des pouvoirs propres, mais on se retrouve plutôt avec un arsenal de gadgets de Batman auquel on aurait rajouté une toile d’araignée ou l’autre). Les combats s’avèrent plutôt fluides et techniques si on décide d’exploiter les différents mouvements de l’homme araignée, ce que vous ne ferez sans doute pas si vous jouez en difficulté avancée, car il est parfois difficile d’enchaîner des coups spécifiques, si bien qu’on se retrouve donc à faire les mêmes combos par soucis d’efficacité.

 

 

Passons maintenant au volet déplacements, ceux-ci sont faciles à prendre en main pour les bases : courir, sauter et sa balancer. Quand il s’agit de se perfectionner à l’art du déplacement à la Spider-Man, les choses se corsent énormément ! En effet, il suffit de lancer une des courses où il faut suivre un drone pour se rendre vraiment compte que c’est extrêmement difficile d’être précis lors des déplacements de notre héros.

C’est extrêmement frustrant, car même certaines choses simples peuvent vite devenir compliquées, comme bêtement atterrir à un endroit spécifique avec aisance. Globalement, ça gâche une bonne partie des défis proposés, et on se dit clairement qu’il est bien plus aisé et agréable de se déplacer dans InFamous, même si fatalement on se déplace moins vite et on parcours de plus petites distances, l’expérience y était bien plus agréable. Il faudra pas mal de temps avant de bien maîtriser les déplacements à cause d’une prise en main hasardeuse.

 

 

En parlant des défis, pas mal d’activités sont proposées dans le jeu. Enfin, en apparence, car en réalité ceux-ci sont assez répétitifs ou calqués sur d’autres jeux vidéos. La première étape est bien sûr de découvrir la carte du jeu via les points d’observations représentés sous la forme d’antennes radios qu’il faudra systématiquement pirater en trouvant la bonne fréquence. Un système déjà vu dans précédents jeux.

Comptez une bonne heure pour pirater ces antennes et  récupérer les collectibles disponibles en début de jeu : des sacs à dos renfermant du pure fan service. Bien sûr, des missions secondaires seront de la partie et mettent en scène des personnages récurrents de l’univers Marvel. Sincèrement, rien d’excitant, les missions essaient d’être variées, comme le fait de devoir prendre des photos, de désamorcer des bombes avant la fin du chrono…

 

 

Non, clairement, Spider-Man ne s’essaie pas à l’innovation en préférant copier des mécanismes de gameplay dépassés. Cet arrière goût de réchauffé nous entraîne aussi dans les différentes arènes dans lesquelles il faudra vaincre 6 vagues d’ennemis sans mourir et en complétant des objectifs liés à vos pouvoirs.

Du côté des défis (dont je vous ai brièvement présenté les courses de drones), on retrouve aussi des courses au désamorçage des bombes, des défis combats (apparemment les arènes c’était pas assez) ou des défis d’infiltrations où il faudra vaincre en silence un maximum d’ennemis en un temps records. Ajoutons à ça des missions aléatoires qui regroupe ici courses-poursuites et combats. Vu comme ça, c’est varié, mais sincèrement on fait très vite le tour.

 

 

Les diverses missions et défis du jeu permettent de récolter des jetons qui servent à acheter des costumes, ainsi que des gadgets améliorables avec ces mêmes jetons. La plupart des costumes ont des pouvoirs particuliers qu’il suffit de déclencher quand votre barre de super est pleine. Assez variés, ces bonus de costumes octroient des pouvoirs offensifs ou défensifs, mais pour être franc avec vous, le pouvoir permettant d’infliger des dégâts électriques sera votre seul atout de choix.

Attention toutefois, contrairement à ce que vous avez pu entendre sur le net, les costumes n’influencent absolument pas la façon dont vous vous déplacez ! Pour clore l’aspect gameplay, on notera aussi les différents puzzles scientifiques qui vous demanderont de lier un point A à B via des modules, exactement comme dans BioShock et l’autre catégorie de puzzles vous demandera de juxtaposer divers spectres chromatiques afin de trouver la bonne.

 

 

Certes, le jeu s’avère fluide, mais la différence graphique d’une zone à l’autre est juste incroyable. On passe de magnifiques vues sur les gratte-ciels et leur éclairage à couper le souffle à des environnements aux textures mal léchées. Le jeu paraît sans doute plus beau sur PS4 Pro, mais sur une PS4 classique on est très loin d’un God of War en termes de qualité des textures et des détails. La profondeur de champs est très grande et une fois juché sur un immeuble, la vue est à tomber, rien à redire là dessus. Ne vous en faites pas pour les flaques d’eaux, celles-ci sont présentes, au même titre que le reflet du paysage dans les gratte-ciels, donnant un effet assez joli. C’est dommage, graphiquement le jeu passe du meilleur au moins glorieux.

À vrai dire, même les expressions faciales sont limitées et surtout peu convaincantes. En termes de variété des décors, l’équipe s’est efforcée de délivrer un New York fidèle à l’original tout en y implémentant divers éléments de l’univers Marvel, sans pour autant que ces derniers y laisse une empreinte assez forte que pour obtenir un design original, à la fois bien inspiré et réaliste. Le Gotham City des derniers Batman était convaincant par son ambiance graphique unique qui a su donner vie à cette ville, rien de semblable dans Spider-Man à part quelques malheureux clins d’œils. La ville s’avère toutefois vivante, on peut aussi interagir avec les habitants en leur faisant un petit salut. On regrettera par contre leur manque d’activités, ici pas d’animations (hormis dans certaines missions) en ce qui concerne les activités des habitants comme on a pu voir dans Watchdogs 2 ou les Assassin’s Creeds. Pour résumé ça fourmille d’habitants, mais ils peinent à convaincre tant ils sont automatisés.

 

Cette capture provient bien du jeu et oui c’est très moche.

 

Pour résumer, on s’en prend plein la tronche avec quelques panoramas de début de partie, puis c’est le néant. Même constat au niveau des ennemis, pas les super vilains, mais plutôt les mobs, avec trois groupes distincts en fonction de leur appartenance à tel ou tel gang, subdivisés en une poignée de catégories similaires : corps à corps, armes blanches, armes à feu et tank. Là aussi, rien d’affolant, leur design est aussi plat que leur intelligence artificielle.

 

 

Côté son, les doublages s’avèrent corrects avec le casting assez impressionnant, vous allez à coup sûr reconnaître les voix de certains acteurs. L’intonation sauve un peu le scénario en demi-teinte, mais globalement peu d’émotions, à part bien sûr une scène particulièrement dure pour notre ami Miles Jefferson. Les développeurs avaient annoncés des scripts au nombre colossal de mots et on se demande sincèrement de quoi il était question.

En réalité, les mêmes gimmicks reviennent encore et encore, parfois saoulants et d’autant plus lorsque qu’il s’agit de recommencer plusieurs fois la même phase. Maintenant, j’imagine que ce fameux énorme script inclut les prochains DLC, car le compte n’y est vraiment pas. Ou alors c’est peut être une exagération de la part du studio qui avait avancé beaucoup d’autres promesses non tenues : les prétendues innovations de gameplay, une vingtaine d’heure de contenu pour le mode histoire, pas de downgrade graphique… En termes de bruitages et musiques, rien de transcendant du tout, on oublie vite les musiques au même titre que le jeu dans quelques mois.

 

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