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La rédaction de Gameactu a testé le Playstation VR ! Le compte-rendu complet !

Dans la vie, il y a des bonnes nouvelles, les vraiment bonnes nouvelles (naissance, mariage), et les communiqués de presse qui vous invitent à venir tester le Playstation VR à Bruxelles ! Obsédé par le thème de la réalité virtuelle depuis ma plus tendre enfance, j’ai sauté de joie lorsque j’ai appris la nouvelle.

Tout commence donc un lendemain de veille (fin des examens oblige) alors que je me levai à 6h du mat après m’être couché bien tard. Tout était fin prêt pour aller tester cette fameuse réalité virtuelle ! C’est donc bien fatigué et avec un mal de tête de tous les diables que je me suis mis en route. Il est également nécessaire de préciser que je souffre de mal des transports, ce fameux motion sickness qui, non content de me taper sur les nerfs lors de chaque trajet en voiture, sévit souvent lors de séances de VR. Un cocktail parfait pour que tout se passe au mieux en somme.

Lors de notre arrivée sur place, nous avons été accueillis par une jolie madame très souriante qui nous a menés aux Saints Graals. Nous avons donc découvert les objets de toutes nos fantaisies.  Après une brève présentation, nous allions pouvoir nous essayer à quelques titres. Après ladite présentation, c’est tremblant d’excitation que je me suis installé pour partir à l’aventure.

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La première démo n’était pas un jeu à proprement parler. Il s’agissait en fait d’Into The Deep où l’on incarne un plongeur dans une cage. Au fur et à mesure que l’on descend, on découvre des paysages tous plus beaux les uns que les autres. Bien que le casque bénéficie d’une qualité graphique amoindrie si on la compare à celle d’une télévision lambda, cela reste une expérience bluffante. En fait, le casque souffre d’un effet « flou » auquel on s’habitue assez vite. C’est donc avec un sourire niais que j’observais ce qu’il se passait autour de moi. Des tortues, des raies, des méduses, tout y passe.

La bande-son est calme et nous emmène dans une petite envolée océanique du plus bel effet. Tout à coup, la musique change, on comprend que quelque chose ne va pas. Elle se fait plus stressante et oppressante. Là, un requin fait son apparition et nage autour de la cage. Je le regardais avec intérêt et avec une certaine anxiété, due à l’immersion saisissante dont profite le titre. Au bout d’un moment, le requin, pris d’une fringale, se dit qu’il gouterait bien un morceau de cage, pour enfin en arriver à dévorer le pauvre plongeur que nous sommes.

D’ailleurs, j’ai été surpris par l’immersion. Quand le requin passait trop près de la cage, je m’écartais. J’étais pris d’un besoin impérieux de surveiller ses faits et gestes, histoire d’anticiper le sort qui m’était réservé. À un moment donné, il parvient à passer sa tête dans la cage au niveau des jambes. C’est alors que, dans un réflexe assez surprenant qui témoigne bien du niveau d’immersion, j’ai sursauté et j’ai levé les jambes. C’était là un vrai réflexe, j’avais vraiment l’impression que l’énorme bestiole qui nageait devant moi allait partir avec un bout de cuissard. Un peu plus tard, il parvient à arracher la face avant de la cage. Je me suis réellement senti « à nu ». Je me sentais vulnérable.

Cette démo témoigne parfaitement du potentiel incroyable de cette nouvelle technologie. Le degré d’immersion était tel que je sentais les battements de mon cœur s’accélérer véritablement. C’est là une des meilleures expériences vidéoludiques que j’ai vécues.

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J’ai pu ensuite jouer à Battlezone où je conduisais un tank. Dès que la démo a démarré, j’ai eu peur du motion sickness. Souffrant du mal des transports, je me voyais déjà en train de dégorger le café que l’on m’avait gracieusement offert à mon arrivée. Mais mes inquiétudes se sont immédiatement dissipées. En effet, le casque prend en compte notre position dans l’espace, on peut donc faire bien plus que regarder de haut en bas et de gauche à droite. Ce détail, qui est loin d’en être un, change véritablement la donne. Mon cerveau n’a pas passé sont temps à me dire « MAIS QU’EST-CE QUE TU FOUS BORDEL, C’EST QUOI CE DÉLIRE ? JE COMPRENDS RIENNNNNNN ! » L’expérience s’est en fait avérée fluide et distrayante. Donc, à vous tous qui souffrez du mal des transports, sachez qu’il y a un espoir, vous n’êtes pas condamnés à vomir vos tripes à chaque partie.

Les graphismes de Battlezone sont acceptables bien que très basiques. En fait, ils lui donnent une ambiance particulière de « jeu virtuel ». Dans ce titre, on se fait attaquer par d’autres tanks, des tourelles, des machines volantes, etc. Pendant un moment, je ne savais plus vraiment où donner de la tête, je ne comprenais pas comment trouver mes ennemis. Mais, VR oblige, j’aurais dû regarder sur le tableau de bord. Dans une expérience telle que celle-ci, il n’y a pas d’affichage pur et dur, on doit se reposer sur les éléments du cockpit en tant que tels. C’est alors que j’ai découvert le radar.

Après un petit temps d’adaptation, j’ai véritablement pris mon pied sur ce titre très arcade. Le joystick gauche servait à me déplacer, le droit, à viser, le carré, à changer d’arme, et les gâchettes, à tirer. BattleZone est en fait assez simple à prendre à main.

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J’ai également pu m’essayer à un jeu de tir où l’on se trouve dans une camionnette et que l’on est poursuivi par des motards : The London Heist. Ce titre-ci se joue avec les contrôleurs Playstation Move. Armé d’un uzi, j’ai commencé à dézinguer tout ce qui bougeait, en fait, je tirais également sur ce qui ne bougeait pas. Ce titre s’est avéré très fun. Le rechargement de l’arme se faisait « comme en vrai ». Il fallait prendre le chargeur et le mettre au bon endroit. La visée est relativement précise, bien qu’elle souffre de petites inégalités. Il est possible de fermer un œil et de viser comme avec une arme réelle, ce qui est, encore une fois, assez bluffant. Cependant, les balles n’arrivent pas toujours où on le voudrait.

La course poursuite durait donc quelques minutes, et c’est dans un déluge d’explosions que je me suis amusé comme un dingue à descendre les méchants motocyclistes qui semblaient vouloir ma peau.

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Beaucoup craignent que la VR n’isole les joueurs. En effet, équipé de lunettes VR et d’un casque, le joueur se trouve relativement isolé. Eh bien grande nouvelle : il existe également des jeux multijoueurs. J’ai pu m’essayer à un jeu, The Playroom VR, où j’incarnais un énorme monstre qui poursuit de petits personnages (incarnés par un autre joueur) et tente de leur faire tomber des objets sur le coin de la face. Pour ce qui est du contrôle, il suffit de bouger la tête. Le monstre (moi) peut alors se faire plaisir en mettant des coups de tête dans les immeubles environnants. Celui qui dirige les petits personnages doit jouer à la manette sur la télé. Il doit éviter de se faire dézinguer par le monstre.

Une fois cette course-poursuite terminée, les rôles sont inversés en ce que le joueur qui devait s’échapper va maintenant pouvoir se défendre. Il lance alors des objets à la tête du monstre qui, quant à lui, va devoir les éviter. C’est un jeu assez agréable aux graphismes cartoonesques qui garantit un bon paquet de fun entre pote.

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Vient enfin le jeu Until Dawn : Rush of Blood. Il se joue avec les contrôleurs Playstation Move. En fait, je me trouvais dans un wagon suivant tranquillement les rails vers une maison assez… inquiétante disons. Le début du jeu nous permet de nous faire aux mécaniques et d’apprendre à viser. Chaque contrôleur correspond à une main dans laquelle se trouve une arme. Je me suis trouvé à tirer sur absolument tout : arbres, panneaux, pierres, oiseaux, têtes coupées, etc.

Je me trouvais donc dans une maison sombre. Dans un noir presque complet, je n’avais que des lampes de poche montées sur mes armes pour y voir quelque chose. Avec un son 3D, tous les bruits nous donnent envie de tourner la tête pour voir de quoi il retourne. Tout à coup, je repère une silhouette. Premier réflexe : JE TIRREEEEEE. Chaque apparition est également traduite dans la bande-son et permet vraiment d’instaurer une atmosphère angoissante.

Si je pensais que j’allais avoir à faire à un jeu purement d’horreur et angoissant, je me suis trouvé face à un jeu nerveux, dont l’action ne redescend qu’à certains moments. De début à la fin, le fun est au rendez-vous.

Le casque est assez léger et s’adapte très bien aux différentes morphologies. Cependant, vu que je porte des lunettes, il y avait un petit espace entre le casque et mon nez, ce qui provoquait des reflets assez peu agréables. Une fois dans le feu de l’action, je n’y faisais plus vraiment attention, mais c’était tout de même un peu dérangeant. Au bout de quelques minutes, il faut également noter qu’on transpire comme un bœuf avec le casque sur le nez ; bouger dans tous les sens, ça use.

En tout cas, dans l’ensemble, le Playstation VR est très convaincant. L’expérience est fluide et donne envie à chaque fois de recommencer. Chez Gameactu, on attend beaucoup de cette nouvelle technologie, il reste maintenant à attendre pour voir ce que l’avenir nous réserve.

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