L’équipe d’Avalanche Studios a travaillé d’arrache-pied pour nous délivrer la suite de l’explosive saga Just Cause ! Square Enix nous gâte une fois de plus avec cette épisode faisant son entrée sur le marché des consoles dernière génération, en plus de sa version PC. Mais qu’en est-il de ce troisième opus ? Pétard mouillé et feu d’artifice spectaculaire ? Verdict dans notre test exclusif !
Nous retrouvons notre cher Rico envoyé sur un archipel tyrannisé par le dictateur Di Ravello, sa soif de pouvoir l’amène à mettre sur pieds des plans machiavéliques pour étendre son joug. Di Ravello compte bel et bien utiliser le Bavarium, un composé minéral hautement explosif et qui signerai le début d’un règne de terreur complet ! Le scénario est basique mais teinté de clichés assumés et d’une point d’humour gras, rappelant les films d’actions des années 80.
Le jeu ne se prend pas trop au sérieux dans son gameplay. Just Cause 3 garde son héritage d’openworld aux activités délirantes, notamment dans les différents défis mettant vos talents destructeurs ou encore vos talents de pilotes : voiture, moto, hélicoptère, parachute, wingsuit… Les moyens de déplacement sont très variés, ajoutant une liberté de mouvement nerveuse et jouissive une fois maîtrisé ! Ces défis vous permettront d’acquérir et maîtriser des compétences, que cela soit en terme de déplacement ou d’armement, vous permettant d’optimiser votre propre gameplay, en fonction de votre façon de jouer ou vos approches préférées d’une situation à l’autre. Outre ces défis, des zones sont à délivrer : des éléments à détruire comme des paraboles, affiches géantes, réservoirs, statue de Di Ravello… Une multitude d’élément à détruire pour conquérir ces zones, les pacifier et en faire des avant-postes pour la rébellion ! Un peu à la manière des derniers épisodes de Far Cry. Les zones à libérer sont nombreuses et la répétitivité est au tournant pour le peu que vous ne changiez pas votre façon d’aborder la conquête de ces zones, en variant votre arsenal énorme par exemple ! Il vous faudra malgré tout une bonne quarantaine d’heure avant de voir le bout, la durée de vie est loin d’être négligeable à la vue de toutes les activités proposées !
Les sensations de jeu sont plutôt grisantes, en particulier la physique du jeu vous permettant de vous écarter des défis, trame scénaristique pour vous adonner aux expériences explosives les plus folles. En première ligne, l’indispensable grappin, qui vous permet, outre les déplacements rapide; d’attacher plusieurs objets entre eux pour effectuer des combos pyrotechniques du meilleur gout ! Les armes à feux et autres explosifs sont très variés, et la possibilité de vous faire livrer les véhicules et armements préférés vous donneront ainsi l’occasion de parfaire vos dons d’artiste du feu ! Le gameplay est orienté arcade, même constat pour la maitrise très aisée des véhicules, passer d’une zone à l’autre de l’île s’avère aisée et plaisante. Pas de véhicule dans les parages ? Aucun problème pour note héro Rico ! Utilisez le grappin pour prendre l’élan, actionner le parachute puis passer au wingsuit ! Ce combo vous permettra de fuir des situations les plus délicates de la manière la plus aisée et risque bien de devenir un réflexe pour quelconque déplacement de votre personnage. Ce système s’avère très efficace, certes peu réaliste mais plutôt marrant et utile.
Le jeu est esthétiquement plutôt réussi, sans pour autant être sublime. Les paysages sont superbes, vastes et la profondeur de vue est excellente, sautez en parachute d’un point très élevé pour vous en convaincre. L’atmosphère de l’île a sa personnalité propre aux influences latines, on s’y sentirai tellement bien si cette pauvre île n’était pas aux mains de Di Ravello ! Les textures sont réussies de manière globale, mais la finition laisse souvent à désirer. Au même titre que les chutes de framerate ponctuant le jeu et des temps de chargements relativement importants en terme de durée. Les effets d’explosions arrivent malgré tout à rattraper ces tares en terme d’affichage, sans pour autant vous décoller la rétine, les divers feux d’artifices et effets sont à la hauteur des attentes, sans pour autant rentrer dans l’excès de zèle.
L’environnement sonore colle au côté latino de l’ambiance, avec son lot des arrangements folks qui sentent bon le soleil, la mer et le soleil ! Les doublages sont fidèles au concept du jeu, assumant une part de second degré, de série B, n’entrant donc pas dans les discours philosophiques mais faisant plutôt place aux punchlines inspirées des films d’actions ! On prend plaisir à entendre une ou l’autre vanne, sans pour autant rentrer dans le grotesque, le jeu ne se prend pas pour autant au sérieux, un équilibre parfait qui donne une bonne d’identité au titre !