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Forspoken – Le Test

Alors que Xbox a sortir par surprise Hi-Fi Rush qui rencontre un succès monstre, Sony lui aussi sort une exclusivité sur sa console PlayStation 5 : Forspoken ! Un titre édité par Square Enix et développé par la même équipe derrière le très décrié Final Fantasy XV ! Voyons sans attendre de quoi il en retourne dans notre test, les amis !

Forspoken est un titre qui avait suscité un énorme engouement lors de sa présentation, parmi les premières présentations de jeux PS5 à l’époque. Initialement intitulé Projet Athia, son trailer en mettait plein la vue, aussi bien par les effets impressionnants que semblait proposer le jeu, que par la direction artistique, son personnage et le gameplay qui avait l’air d’être furieusement intéressant !

S’ensuivit des mois et des mois d’annonces très discrètes et une campagne marketing tout aussi timide. Au final, Forspoken sort en magasin sur la pointe des pieds tellement le désintérêt gêneral du jeu est palpable. Et en lançant le jeu, on comprend très vite pourquoi…

Forspoken nous plonge dans la peau de Frey, une jeune femme de couleur à la rue qui se frite à la justice ainsi qu’à une bande de loubards. Abandonné quand elle n’était encore qu’un bébé, Frey n’a qu’une photo du tunnel où l’on a découverte, ainsi qu’une couverture avec une inscription qui ne veut rien dire.

La vie n’est clairement pas facile pour Frey et alors qu’elle se morfond en haut d’un immeuble, son regard est attiré par un objet brillant dans une boutique abandonnée. Intriguée, Freya décide de jeter un coup d’oeil à ce qui semble être un brassard, mais au moment de toucher l’objet, Freya se retrouve propulsée dans un endroit bien étrange… Athia ! 

Athia est un monde parallèle envahi par la Brume, une magie maléfique qui prend possession de la chaire pour réduire le vivant en un monstre effroyable et dénué de tout humanité ! Un choc pour Freya qui se rend compte que son bracelet a le pouvoir de parler et de guider Frey lors de son aventure car vous allez vite vous rendre compte que Frey est le seul espoir pour sauver Athia et ses habitants de cette mystérieuse brume…

Un scénario intéressant, mais sans plus, qui galère à décoller la plupart du temps et qui devient un peu pertinent dans les dernières heures de jeu. Les personnages qu’on rencontre ne sont pas très intéressants et n’arrivent pas plus à nous haper dans le scénario et la mise en scène n’aide encore moins ! En effet, les plans des dialogues sont d’un classique sortant des oeuvres vidéo-ludiques des années 90. Champ, contre-champ, caméra fixée dans un angle bizarre, c’est super statique et targue le jeu d’une narration lourde, pataude et franchement pénible.

L’incompréhension est totale tant l’aspect narrative est issue d’une autre époque. Pour vous dire, il y a même des phases où vous se suivent des dialogues à choix multiples avec votre brassard, mais dont il est impossible d’effectuer d’autres mouvements. Alors que la plupart des jeux modernes embarquent des dialogues qui se déroulent durant des déplacements, ici ce n’est pas possible. Aussi, on notera beaucoup d’icônes sur la tête des PNJ, mais on a du mal à distinguer les PNJ qui donnent des quêtes ou qui vous récite des dialogues d’un désintérêt juste abyssal.

Niveau gameplay, à première vue c’est assez original. Frey possède et obtient des compétences en magie, des techniques d’attaques diverses et tout ce qui tourne autour du Parkour. Grosso modo, un jeu à la Infamous sauf qu’ici ce n’est pas aussi fluide et précis. Les déplacements ne sont pas forcément plaisants ou aisé tandis que les combats sont ultra répétitif malgré les techniques qu’on apprend et c’est ultra imprecis.

Les boss se résument à tourner autour de sa cible en matraquant les touches L et R d’attaques jusqu’à la tendinite. C’est horrible et fatigant, on arrive à esquiver sans trop bien comprendre comment, le tout en ayant mal aux mains 

L’exploration est ennuyeuse, notamment à cause de l’aspect Parkour assez lourd les 10 premières heures, mais aussi par le désintérêt globale du monde dans lequel Frey évolue. Comptez une quinzaine d’heures pour finir le scénario et au moins le double pour explorer les 70% de la Map que vous n’avez pas visité durant la trame principale. Tout est vide, les récompenses d’explorations faméliques, les combats nuls et c’est globalement moche et saccadé. Là aussi, pour les amoureux de l’exploration, le cahier de charges n’est clairement pas remplis !

En termes d’activités annexes, on a droit à des puzzles assez ennuyeux, des activités sans intérêts comme devoir toucher des chats ou encore des quêtes FedEx sans saveur. Le jeu regroupe pas mal d’idées, comme par exemple les vernis à ongles qui octroient des stats et d’autres petits idées originales inexploitée et qui se noient sous un océan de déjà-vu pas maîtrisé.

Visuellement, Forspoken avait l’air d’en avoir dans le ventre vue les trailers de Projet Athia, mais une fois lancé, on se rend vite compte que downgrad graphique que le jeu a subi. Avec ses chutes de FPS, même le mode performance est raté, ne parlons même pas du mode qualité ou RTX qui rend le tour encore pire ! Pour les jours PC, il faudra une machine ultra performante pour pouvoir provider des saccades et textures dégueulasses proposés, le tout super mal optimisté.

Les animations sont ultra rigides et certains cut-scenes rappellent vraiment des titres de la PS2 en voyant les protagonistes se mouvoir comme des robots. Les expressions faciales sont drôle car complètement ratées, quoi que Frey a l’air d’avoir subi un meilleur traitement. Évidemment, ça nous sort pas mal de l’immersion du jeu car on a du mal à prendre au sérieux les émotions que les PNJ veulent nous transmettre avec ces expressions qui rappellent un certain Mass Effect Andromeda…

La bande-son est en demi teinte aussi, d’une part par son doublage qui, malgré un casting assez intéressant, n’arrive pas à relever le niveau général avec des dialogues aux fraises, sans intérêt, voir cringe et dont l’interprétation passe du bon au mauvais d’une ligne à l’autre. On doit quand même saluer le fait que le jeu soit doublé en français, même si c’est le strict minimum pour un jeu triple A. 

Les musiques sont soignées en termes d’arrangement, mais les compositions en elles-mêmes sont très vites oubliables. Il n’y pas vraiment de thèmes qu’on retiendra ou qui nous fait vraiment frissonner durant telle ou telle séquence de jeu. 

Pour conclure, Forspoken se hisse dans le top des déceptions sur la génération actuelle de consoles, malgré des trailers d’annonces très prometteurs. Malheureusement, l’expérience manette en main déçoit sur tous les fronts avec son lot de bonnes idées inabouties, 

 

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