Cette semaine on se retrouve avec le test de Stormblood, le dernier DLC de Final Fantasy XIV A Realm Reborn ! Est-que Square Enix a entendu la voix des joueurs pour Stormblood ? Le contenu en vaut-il la chandelle ? Réponses à ces questions et bien d’autres dans notre test les amis !
Final Fantasy n’est plus à présenter, son univers a séduit des millions de joueurs au travers de plusieurs générations de consoles et de joueurs pour offrir à chaque fois une expérience à part, la plupart du temps en solo. Il aura fallu attendre 2003 pour découvrir la saga sous la forme d’un MMORPG qui n’avait pas vraiment tiré sa carte du jeu par rapport à de sérieux concurrents de l’époque. Pas moins de 10 ans s’étaient écoulés depuis Final Fantasy XI Online pour que Square Enix s’essaie à nouveau au multijoueur avec Final Fantasy XIV : A Real Reborn qui a la particularité d’être aussi disponible sur consoles de salon, un détail assez rare étant donné le faible nombre de MMORPG sur consoles. Malgré l’incroyable nombre de MMORPG accessibles, parfois gratuitement, sur le net, Final Fantasy XIV a réussi à rester la tête hors de l’eau grâce à un contenu massif, des événements réguliers et surtout l’univers Final Fantasy qui transpire de ce quatorzième épisode. Que ça soit en matière de sorts, armes, design et bien sûr les chocobos, tout est fait pour que le passionné de la saga prenne vite ses marques. Un succès qui a permis à Square Enix de sortir l’extension Heavensward et finalement celle qui nous intéresse aujourd’hui : Stormblood !
Stormblood sort pas moins de quatre ans après A Realm Reborn, mais Square Enix ne souhaite pas réserver cette extension aux joueurs de la première heure. En effet, Final Fantasy XIV est maintenant disponible dans le commerce dans une version regroupant le jeu de base, l’extension précédente Heavensward, Stormblood ainsi qu’un mois d’abonnement ! Pour réduire l’écart entre les nouveaux arrivants et les vétérans de FF XIV, Square a mis en vente depuis mi juin des potions de job et d’épopée afin de pouvoir augmenter de niveaux et que les nouveaux joueurs puissent rapidement découvrir Heavensward en un premier temps et surtout Stormblood. Autre grande nouveauté introduite depuis la sortie de Stormblood : la disparition des cross-skills, des compétences à cheval (ou à Chocobo, c’est toi qui voit copain) entre plusieurs classes. Ces compétences partagées ne sont désormais plus de la partie, chaque classe est maintenant spécifique ! Ces changements se voient aussi accompagnés de refonte d’actions, certaines supprimées pour rendre la gameplay beaucoup plus casu, maniable et un poil moins technique il faut l’avouer. Une raison particulière à ces changements ? L’explication réside dans le fait que le jeu soit cross-plateform (les joueurs PC / PS4 jouent ensemble), il faut donc adapter le gameplay pour effacer la barrière entre les plateformes de jeu. De quoi faire jaser une fois de plus le PCiste de base.
Stormbllod propose aux joueurs de voyager dans les contrées de Doma et Gyr Abania tombées sous le joug de l’Empire Garlemaldais ! Votre quête est assez classique, il faudra réussir à convaincre les différentes peuplades de ces régions à se rallier à la cause pour lutter ensemble contre l’ennemi commun ! L’exploration de Stormblood laisse place à l’émerveillement et l’aventure avec ces immenses plaines inspirées du continent Asiatique dans lequel ces différentes peuplades aux folklores plutôt intéressants essaient de survivre en attendant de meilleurs jours. Cet épisode invite clairement au voyage et à l’exploration, surtout avec la possibilité de nager ! Le côté asiatique de l’environnement de Stormblood se retrouve aussi dans une des nouvelles classes : le Samuraï ! Franchement pas très intéressant pour les vétérans du jeu qui ne trouveront pas leur compte, le Samuraï est sans conteste un choix assez intéressant pour le nouveau venu grâce à son système de combat au corps à corps, sa jauge de rage et ses 3 combos à charge ! Les joueurs de la première heure se rattraperont sans doute avec la deuxième nouvelle classe : le Mage Rouge. Celui-ci allie attaques à distance et combat rapproché, un mélange assez détonant et qui a le mérite d’offrir un peu de fraîcheur ! Un peu de fraîcheur de signifie pas non plus une révolution en termes de gameplay. Veillez toutefois à avoir atteint le niveau 60 afin de pouvoir débloquer l’accès à ces deux nouvelles classes !
Les quêtes sont plutôt intéressantes scénaristique ment parlant, Naoki Yoshida offre aux joueurs une mise en scène qui rend hommage à l’esprit Final Fantasy ! On se retrouve avec un scénario un peu plus mature et très épique, l’histoire tient vraiment le joueur en haleine et le jeu gagne en immersion ! Notons toutefois que la difficulté n’est pas très pointue, notamment pour les joueurs de hauts levels. Stormblood délivre-t-il une meilleur expérience que la précédente extension en matière de scénario ? La communauté est plutôt partagée, mais pas d’inquiétude, Stormblood est sans conteste aussi bon que son prédécesseur, pour le reste c’est vraiment en fonction de chaque joueur. Car oui, des quêtes Fedex avec ses aller-retours interminables sont bien sûr de la partie, au même titre que le scripting omniprésent dans les combats primordiaux où il suffit d’apprendre le pattern pour s’en sortir haut la main. Concernant la communauté ? Rien n’a changé, nous trouvons que les joueurs sur ce Final Fantasy XIV se la jouent un peu trop perso parfois.
Graphiquement, les environnements décrits plus hauts peuvent s’avérer vides, au contraire de la tonne de détails que peut offrir la ville de Kugane par exemple ! Les textures collent bien à ces nouveaux lieux et renforce l’ambiance de ce Final Fantasy XIV ! Globalement, Stormblood n’apporte pas un vrai tournant en termes de graphismes, il reste néanmoins dans la qualité proposée dans la précédentes extension et le jeu de base ! Square Enix oblige, les cut-scenes ne déçoivent pas ! On retrouve par ailleurs la même qualité au niveau des arrangements musicaux, une des marques de fabrique de la saga Final Fantasy ! Les doublages semblent un peu plus réussis pour cette extension, surtout en termes d’intonations et d’interprétation.
