Atlus fait partie de ces éditeurs qui offre la possibilité aux joueurs occidentaux de découvrir des jeux typiquement nippons. Au programme : Dungeon Travelers 2 : The Royal Librairy and The Monster Seal, un dungeon-RPG old-school au style graphique manga très sexy développé par l’équipe Aquaplus ! Mais saura-t-il combler les fans de jeu de rôle ou est-ce simplement un jeu insipide rempli de fan-service ? Verdict dans notre test !
Vous incarnez Fried Einhard, étudiant bibliothécaire dans la prestigieuse académie royale du Royaume de Romulea ! Le sens de bibliothécaire s’écarte un peu de la notion que l’on peut rencontrer dans notre monde réel. Dans le Royaume de Romulea, il s’agit plutôt de l’étude des créatures magiques vivant en harmonie avec les humains. Mais cet équilibre harmonique est rompu, les créatures s’en prennent aux humains de manière inexpliquée. Fried Einhard, notre spécialiste des créatures magiques est réquisitionné pour affronter et découvrir qui est derrière ce phénomène qui risque bien de mener le Royaume de Romulea au chaos ! Pour vous aider dans votre quête, une multitude de personnages uniquement féminins seront présents pour vous donner un bon coup de main avec humour et érotisme.
Le jeu se présente donc comme un Dungeon-RPG classique, vous arpentez de longs couloirs labyrinthiques en rencontrant son lot de personnages loufoques et de créatures apparaissant à n’importe quel moment ! Les combats se déroulent au tour par tour, en ayant composé votre équipe comme bon vous semble et dans l’ordre de votre choix. Vos différentes héroïnes possèdent une attaque de base, des attaques spéciales, la possibilité d’utiliser des objets mais aussi de fuir les combats. Car oui, certains donjons pourront s’avérer plutôt retors et la nécessité de level up pointera bien vite le bout de son nez sans pour autant tomber dans la sur-exagération et la sensation de perdre son temps à tourner en rond en quête de créatures à exterminer pour pouvoir battre le boss du donjon. La difficulté est plutôt bien équilibrée, loin de quelconque frustration. Malgré son concept ultra basique, le développement des compétences et l’amélioration des classes sont très développés au même titre que la variété des classes, nombreuses, vous permettant de combiner les attaques et développer une multitude de stratégies face aux hordes de monstres qui vous tomberont dessus à tout moment !
Entre chaque donjon, l’académie vous accueille pour préparer vos prochains combats avec la possibilité d’acheter une multitude d’objets dont la nécessité est parfois incertaine d’autant plus que lors des explorations de donjons, vous n’aurez droit qu’à trente emplacements pour les divers trouvailles qui vous attendent au détour d’un couloir. Ce sera aussi l’endroit pour identifier les armes et armures gagnées lors de vos périgrinations, mais ceci à un coup conséquentet le jeu prend plaisir à maltraiter votre bourse… Outre la boutique, vous aurez l’occasion de créer des livres à partir des âmes capturées des créatures que vous avez affrontées. Ces livres renferment des capacités pour votre équipe, réduisant l’effet de certains sorts ennemis ou renforçant la capacité des sorts alliés et autres compétences intéressantes. Malgré l’absence de craft, le jeu propose un contenu assez conséquent pour rester scotché devant les courbes de ses héroines préférées durant des heures. Malgré sa simplicité, le gameplay est en béton !
Graphiquement le jeu s’en sort haut la main concernant les artworks Ecchi du plus bel effet. Le jeu se voit octroyer de superbes visuels avec une option permettant de cacher le texte permet d’en profiter pleinement. Nos héroines se voient dévêtues dans des situations plus drôles les unes que les autres, prétextes à des positions coquines oû les parties les plus intimes se voient malicieusement couvertes. Un vrai régal pour les yeux, comblant aisément la pauvreté des textures dans les donjons vite rattrapé par la multitude d’environnements à découvrir : forêts, mines ou caves obscurs, les endroits ne manquent pas pour emmener vos jeunes aventurières à l’aventure. Mais le travail artistique ne se résume pas à du gros fan service insipide, le travail est plutôt conséquent. Outre les superbes visuels au compte goûte plutôt mérités lors de votre aventure, vos héroïnes changent d’apparence quand elles changent de classe, octroyant de nouveaux costumes franchement originaux et de qualité !
L’ambiance sonore est assurément classique, oscillant entre les compositions classiques accompagnant les menus ou l’académie et les sons plus pêchus lors des combats. Le doublage est entièrement assuré en japonais pour le plus grand plaisir des joueurs en quête d’authenticité mais malheureusement pas de traduction française du titre. Le jeu est entièrement sous-titré en anglais, mais assurez vous d’avoir un niveau d’anglais plutôt avancé pour capter les subtilités du scénario à rebondissements, recherché et plutôt intéressant. Les expressions sont plutôt complexes et le joueur ayant des difficultés avec la langue de Shakespear risque bien de décrocher assez vite.