La licence Dragon Quest s’écarte une fois de plus des RPG classiques pour y intégrer d’autres éléments de gameplay à un univers adulé par les fans. Le précédent volet mêlait RPG et Musou à la Dynasty Warriors. Ce nouveau volet intègre le concept de construction, à la manière d’un Minecraft. Cet épisode arrivera-t-il à faire patienter les fans qui attendent un vrai nouvel épisode de Dragon Quest ? Verdict dans notre test !
Le royaume d’Alefgard n’est plus l’ombre que de lui même depuis l’invasion de ce monde par le terrifiant LordDragon, que les fans de la première heure connaissent déjà ! Les habitants errent sans but, ils ont perdu ce qui faisait leur essence, leur histoire. Une amnésie qui touche l’instinct de création du peuple d’Alefgard. Vous vous réveillez dans la pénombre, d’un sommeil qui vous a paru durer une éternité. Une étrange voix vous interpelle, les habitants d’Alefgard ont besoin de vos dons créatifs pour reconstruire le royaume et vaincre LordDragon !
Divisé en quatre chapitres distincts, le scénario de ce Dragon Quest n’est à coup sûr pas la force du jeu. Le soft se rattrape avec ce mélange plutôt réussi entre un RPG et un jeu de construction. Vous devrez construire des villages, convaincre les personnages rencontrés d’y vivre et former une communauté soudée qui pourra résister aux raids nocturnes de l’armée de LordDragon ! Les différents alliés rencontrés vous confient des quêtes pour récupérer divers objets utiles à la confection de matériaux ou de récupérer des plans utiles afin de pousser les limites en ce qui concerne vos diverses créations.
Le panel de construction est assez impressionnant. Du moment que vos murs font deux cubes de haut, vous pourrez vous laisser aller en ce qui concerne les divers éléments de vos pièces, vous amenant parfois à découvrir de nouvelles types de constructions. Une porte, un flambeau, un coffre et un lit vous permettront premièrement de créer une chambre à coucher par exemple ! Au fil du temps, les nouveaux objets et nouveaux plans vous permettront de passer à la vitesse supérieur et créer des petits bijoux architecturaux pour les habitants d’Alefgard !
On prend énormément de plaisir à déambuler dans ce vaste univers afin de résoudre les quêtes, découvrir de nouveaux matériaux ou encore vaincre des boss qui laisseront derrière eux de très utiles objets. Les soucis de caméras sont légions, mais ne gâche pas l’expérience durant les nombreuses heures de jeu, en sachant que l’on peut débloquer un Grmode libre permettant de partager vos créations avec le reste de la communauté de joueurs.
Graphiquement, le jeu s’avère plutôt à la ramasse en termes de textures. Celles-ci sont datées et manquent beaucoup de finesse. C’est loin d’être catastrophique, le jeu s’avère nettement moins cubique que Minecraft pour ne citer que lui. Le character design relève le niveau en offrant aux joueurs le bestiaire mythique de la licence Dragon Quest. Malgré le concept inédit dans la série, les joueurs ne perdent pas leurs marques !
L’aspect sonore est assez difficile à estimer. D’un côté nous avons de superbes compositions dignes des précédents Dragon Quest, mais avec une touche répétitive un peu plus marquée. L’ennuie sonore pointe le bout de son nez après des dizaines d’heures de jeu, malgré le travail d’écriture et de la diversité des thèmes s’adaptant aux différentes situations.
Le licence Dragon Quest se dote une nouvelle fois d’un épisode s’écartant de sa lignée de jeux de rôles et offre un excellent Minecraft-like teinté de l’univers Dragon Quest. Avec ses mécanismes propres, et faciles à prendre en main, le jeu peut s’avérer être très chronophage une fois oubliés l’aspect graphique désuet et les soucis intempestifs de caméra.
