Nippon Ichi Software revient sur le devant de la scène avec la toute nouvelle mouture d’une saga importante : Disgaea 5. Au programme : du jeu de rôle, des cases et des sardines ! Qu’en est-il de ce cinquième épisode débarquant pour la première fois sur console de nouvelle génération ? Verdict dans notre test !
Les Sous-mondes sont en danger : Void Dard, un Overlord tyran, souhaite s’emparer de chaque Sous-monde et semer la terreur pour instaurer son effroyable règne. Vous commencez l’aventure non pas dans la peau d’un aristocrate Overlord mais dans celle d’un démon : Killia ! Ses motivations pour mettre un terme aux desseins maléfique de Void Dark restent bien mystérieux un premier temps, mais la très longue durée de vie du titre donne l’occasion à votre héro de se dévoiler peu à peu au fil de l’aventure. En chemin, celui-ci rencontre Seraphine, l’Overlord du monde Glamoureux, une héroïne qui aime mener les hommes par le bout du nez mais plutôt de manière maladroite et impulsive, laissant place à des situations très drôle. Nos héros deviennent très vites attachants.
Mais une multitude personnages viennent s’ajouter à notre duo. Grâce à un système de recrutement, vous pourrez choisir des classes spécifiques de personnages qui pourront vous soutenir dans les combats, que cela soit en sorts, en défense, en attaques proche ou à distance, les possibilités sont énormes. Le jeu se déroule au tour par tour, vous déplacez vos personnages d’un certain nombre de cases et, une fois placés, vous avez un panel très diversifié d’attaques et autre sorts. Certaines actions comme le fait de pouvoir porter un allié pour le lancer sur une plateforme, ou encore les attaques combinées, permettent d’appréhender un combat de plusieurs manières différentes. Le gameplay est peaufiné et plutôt addictif, de quoi vous tenir en haleine durant les longues heures de jeu. Le jeu est très complet, les activités ne manquent pas !
Le travail artistique est exemplaire, on se régale de chaque animation, très réussies et vraiment drôles ! Les cinématiques typée animées sont très réussies et ajoutent une profondeur à ce RPG en deux dimensions. C’est certain, nous n’avons peut être pas affaire à un Crysis mais on ne peut que saluer le travail graphique, de ses petits effets et de la fluidité finale du jeu. Le jeu, dans son style, fait honneur à la PlayStation 4 !
L’ambiance sonore du jeu colle énormément au background scénaristique et au travail visuel. On y trouve une certaine cohérence ténébreuse et loufoque. A noter que les doublages japonais et anglais rivalisent de qualité et octroient au jeu son atmosphère propre. Notons que pour la première fois, le jeu est entièrement sous-titré en français. Les compositions musicales variées entretiennent le rythme du jeu avec brio.