Tecmo Koei est un de ces rares éditeurs offrant au marché du jeux vidéo occidental des titres typiquement nippons. Deception IV The Nightmare Princess est un de ces titres au concept loufoque au succès plutôt mitigé jusqu’à présent. Ce dernier opus boosté par une campagne inédite et des améliorations arrivera-t-il à se démarquer sur le marché occidental ? Réponse dans notre Test signé GameActu, les amis !
Deception IV The Nightmare Princess est une grosse extension en matière de contenu du jeu Deception IV Blood Tiens (inclus dans le jeu) sorti discrètement l’année passée sur PlayStation 3 et PS Vita. Vous ne vous en souvenez pas ? En effet, le titre n’a pas vraiment eu le succès escompté. L’extension amène son lot de nouveautés sur fond d’histoire sombre mêlant les filles de Satan destinées à tourmenter les âmes des mortels offertes en sacrifice au Seigneur des Ténèbres. Une centaine de quêtes exclusives à The Nightmare Princess viennent compléter la centaine d’épreuves présentes sur Blood Ties. De nouveaux objets ainsi que la possibilité de courir et de donner un coup de pied arrivent du côté des nouveautés pour ce nouveau crû donnant à cette réédition améliorée une durée de vie énorme ! Sans oublier le mode Studio Deception vous permettant de créer, mettre en ligne et jouer à des niveaux entièrement personnalisés par les joueurs du monde entier !
Énorme pour le peu que l’on accroche au concept, Deception est une série de jeu axés sur la mise en place de pièges face à un ou divers ennemis. Une fois dans l’arène, le bouton Rond vous permet de mettre en place divers pièges plus loufoques les uns que les autres d’une manière stratégique, certains mécanismes propulsant l’ennemi à un certain nombre de cases visualisables. Idéalement, il faut planifier d’une part la position des pièges mais aussi les moments auxquels vous activerez ces pièges en les sélectionnant via L2/R2 et en les exécutant avec la touche Croix ! Les touches L1/R1 permettent de cibler votre ennemi et de zoomer sur sa position. Le fait de courir et de pouvoir attaquer avec Triangle, pour en revenir aux nouveautés de cette édition, est plutôt utile pour pousser votre ennemi dans les pires atrocités que vous vous êtes imaginées. Des points de Sadisme, Humiliation et Élégance viennent compléter le tableau des scores en fin de partie. Mais malheureusement, les déplacements sont rigides (impression ponctuée par des problèmes intempestifs de la caméra).
Malgré les très jolis et très sexy costumes des 5 personnages jouables, la modélisation globale du jeu est loin d’être une réussite. On se retrouve plongé dans un jeu PlayStation 2 ! Seules nos héroïnes sont plutôt bien modélisées, amateurs de latex vous ne serez pas déçus ! Mais encore une fois, ne vous attendez pas à une claque visuelle ou technique, le jeu est d’une autre époque ! Quelques dessins pour accompagner la narration entre les missions sont au rendez-vous mais ici aussi, rien de bien « vivant ».
Le thème sonore épique du jeu s’intègre à merveille, soutenu par les doublages originaux en japonais. Le jeu est d’ailleurs sous-titré en français, une bonne nouvelle pour les fans de la langue de Yukio Mishima ! Malgré la qualité, la quantité n’est pas au rendez-vous et les sons et les musiques deviennent vite répétitifs.