Tests

Days Gone – Test (Jeu platiné)

 

 

Chaque année, on note deux ou trois jeux que la communauté des joueurs attend fébrilement après avoir vu un trailer incroyable 3 ans avant leur sortie. Souvent décevants par une hype et un marketing bien rodé, certains titres arrivent tout de même à tenir leurs promesses. Days Gone est un de ces jeux, une exclusivité Sony dont les images ont fait le tour du monde et a vraiment fait l’unanimité des joueurs, ou une grand partie tout du moins. Est-ce que Days Gone a réussi à tenir ses promesses ? Réponse dans notre test exclusif après avoir obtenu le trophée de Platine !

 

 

Days Gone vous plonge dans la peau de Daryl… euh Deacon, pardon. Ancien membre d’un gang de motards, il fait parti des derniers survivants d’un monde infesté par des mutants ! Vous êtes en quête de votre bien aimée que vous avez vu s’envoler en hélicoptère et dont vous n’avez plus jamais eu de signe de vie. Malgré ce monde où la vie ne tient qu’à un fil, vous gardez espoir de la retrouver, mais aussi retrouver un semblant de paix dans ce monde chaotique dont les mutants ne sont pas les seuls à faire régner la peur ! Que ça soit un clan d’illuminés au crâne rasé, qui font clairement penser aux ennemis dans le dernier Mad Max, mais aussi des Anarchistes et des milices paramilitaires aux desseins plus sombres que de simplement se débarrasser des toutes ces hordes de mutants. Évidemment, une organisation gouvernementale semble encore opérer et avoir eu un rôle clé dans cette épidémie…

 

 

Accompagné de Boozer, le dernier membre en vie de votre gang, vous serez aidé dans vos diverses tâches par d’autres survivants qui essaient, tant bien que mal, de se protéger dans des camps ! Le background scénaristique reprend absolument tous les clichés du genre, teintés par l’ambiance de The Walking Dead et Sons of Anarchy. C’est lourd et tellement stéréotypé que les twists scénaristiques en deviennent ridicules et l’ennuie pointe assez vite le bout du nez. En effet, on ne cherche pas forcément à savoir ce qui se passe ensuite vu la platitude du scénario et de la mise en scène, vite torchée et peu immersive. Autant certains jeux arrivent à tenir en haleine tout en passant par des phases un peu plus plates, comme Horizon Zero Dawn, autant Days Gone reste constant dans sa vacuité scénaristique.

 

 

Mais les différentes activités arrivent-elles à faire oublier ce scénario inintéressant ? Malheureusement, non. Les différentes activités proposées sont ultra répétitives. Il faudra souvent libérer un otage d’un camp de maraudeurs, tuer une cible précise en passant parfois par des courses-poursuites en moto plutôt ennuyantes. Des libérations de camps médicaux permettent d’augmenter votre santé, endurance et concentration et il faudra pour ça ouvrir les portes en mettant de l’essence dans un générateur et en voyant à désactiver les haut-parleurs pour éviter d’ameuter les mutants. Des destructions de nids de mutants, des ramassages de plantes et autres quêtes FedEx parsèment péniblement le titre. Outre le fait que ces tâches sont répétitives et lobotomisant, certaines parties de la carte ont simplement été copiées-collées, ne paniquez donc pas si vous avez l’impression d’être déjà venu par-ci par-là, c’est ‘’ normal ‘’.

 

 

Ces différentes missions pour les camps vous permettent de gagner en réputation, ainsi que de l’argent. L’argent vous permet d’acheter des armes, munitions et améliorations pour votre moto, esthétique ou qui améliorent la vitesse, la robustesse ou la consommation. Faites d’ailleurs attention à toujours avoir des éléments de ferraille sur vous pour réparer cette dernière ou vous serez obligé de revenir au camp à pieds … Le craft est aussi de la partie et permet de créer divers appâts et objets offensifs, comme les cocktails Molotovs qui sont clairement les meilleurs alliés du jeu. Certains éléments sont moins pertinents, comme les fléchettes empoisonnées qui ne changent absolument rien dans l’attaque d’un camp, à part retarder la mort de la victime. En parlant des ennemis, l’intelligence artificielle fait tâche et il semble que ces derniers arrivent à vous repérer de manière aléatoire dans des situations similaires. Les hordes font peur à première vue, mais cette dernière a été mal programmée, il suffit de lancer quelques cocktails Molotovs au milieu d’une horde, courir, constater que les mutants ne vous suivront pas éternellement, éliminer les traînards, lancer à nouveau un cocktail au milieu de la horde diminuée et recommencer cette manipulation répétitive.

 

 

Passé l’excitation de votre première rencontre avec les hordes, les croiser les les éliminer devient laborieux. Les gunfights contre les ennemis humains sont aussi laborieux et on est loin du fun d’un Uncharted à ce niveau. Dernier détail, malgré avoir débloqué toutes les compétences en combat au corps à corps (trois branches de compétences avec aussi les armes à feu et une catégorie fourre-tout intitulée survie) il est impossible de frapper plusieurs ennemis à la fois comme … dans tous les jeux de mutants / revenants. Ce genre de petites détails archaïques sont légion, comme le fait de ne pas pouvoir nager ou les éléments du décors qui ne sont pas exploités. Vous avez probablement vu qu’il est possible de couper une corde et voir un tas de planches s’écrouler pour ralentir une horde sur une des vidéos trailer, en effet, mais seulement à la scierie, un des endroits mis en avant dans la promo du jeu. Outre le fait que cette action vous sera probablement utile une fois ou deux (le jeu vous demandera parfois de refaire exactement les mêmes missions aux mêmes endroits en changeant seulement les raisons d’y aller, les objectifs sont les mêmes…), ces actions spécifiques ne se retrouvent nulle part ailleurs.

 

 

Dans sa prise en main, Days Gone n’est pas incroyable en termes d’infiltration, parfois l’icône pour assassiner un ennemi n’apparaît simplement pas. Personnellement, j’ai opté pour l’approche furtive la plupart du jeu car les gunfights sont loin d’être aussi excitants que dans un Uncharted, c’est même assez pénible par son manque de précision et de punch. L’intelligence artificielle aux pâquerettes sonne comme un coup de grâce dans le désintérêt globale que suscite l’expérience de jeu  Pour finir sur une note positive en termes de gameplay, la conduite de la moto est vraiment agréable et on prend plaisir à améliorer cette dernière au cours de l’aventure.Pour résumer l’aspect scénario et gameplay, Days Gone est un melting pot ou un pot-pourri qui regroupe des éléments de Far Cry 5, Mad Max, Horizon Zero Dawn, Tomb Raider, Uncharted… En comparaison, prenez vos plats préférés et passez les au mixer, croyez-moi que le résultat ne sera pas gustativement parlant et Days Gone résume bien ça en saupoudrant avec quelques stéréotypes de séries à succès et à table ! C’est El Pueblo qui invite !

 

 

Graphiquement, le jeu est un désastre comparé à ce qu’on a pu voir dans les trailer, preuve en est les différents screenshots que nous avons personnellement pris lors de nos sessions de jeu qui ont abouti à l’obtention du trophée de platine. Les textures prennent énormément de temps à charger et on se retrouve souvent avec un aspect cell-shadding dégueulasse. La chute de FPS vous attend à l’improviste, dans n’importe quel tournant, cela arrive constamment. Les différents décors sont peu inspirés et très répétitifs, tout se ressemble dans Days Gone, malgré quelques efforts par-ci par-là, mais qui n’arrivent pas à sauver les meubles. D’autant plus quand les développeurs copient-collent des parties de la carte..

 

 

La météo changeante, quand à elle, était vendue comme un élément à part entière et qui influence le gameplay, c’est vrai, mais pas pour les bonnes raisons. Je prends l’exemple de la neige / pluie qui vous ralenti dans vos déplacements à cause des chutes de framerates, le moteur graphique ne gère pas bien les particules de pluie et neige, tout du moins sur PS4, à voir sur PS4 Pro, mais selon les premiers échos, c’est loin d’être incroyable. Les animations sont plutôt sommaires, et les expressions faciales archaïques et dignes de l’époque PS3. Et encore, je pense qu’à l’époque les moteurs 3D arrivaient à gérer le fait de pouvoir toucher plusieurs ennemis à la fois avec une arme de combat rapproché, pour en revenir à ce sujet plutôt effarant.  Le design est si mal conçu, qu’une rencontre dans le jeu avec une japonaise tourne au ridicule à quel point la modélisation du visage japonais ressemble à tout sauf une personne japonaise.

 

 

L’aspect sonore du titre cadre très bien avec le reste du jeu. Les doublages sont caricaturaux, Deacon parle à la manière de Daryl dans The Walking Dead, c’est assez pénible et ridicule à entendre. Outre, le fait que c’est très mal interprété, les dialogues sont d’un ennui mortel et n’arrivent pas du tout à convaincre et accrocher le joueur le long de l’aventure. Les bruitages sont basiques et les cris des zombies sont loin de vous glacer le sang comme dans Dying Light pour reprendre un jeu développé par un petit studio. Niveau musique, les thèmes font penser à ceux de Farcry 5, avec ces petites passages folks peu inspirés et le jeu réserve le pire pour la vidéo finale, avec une chanson folk-pop imbuvable. 

 

 

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Pros
  • De bonnes sensations à moto

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Cons
  • Un gameplay beaucoup trop classique
  • Des phases d’infiltrations brouillonnes
  • Les gunfights ne sont pas marrants
  • L’intelligence artificielle au ras des pâquerettes
  • Un univers visuel insipide
  • Un scénario soporifique qui reprend beaucoup trop de clichés
  • Un jeu sans âme, juste un mélange de références ciné et de mécaniques d’autres jeu
  • La toute dernière mission est un vrai voyage dans le temps en termes de level-design …
  • Le reste des missions sont très répétitives, peu intéressantes à jouer

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