Darksiders revient une nouvelle fois dans un jeu qui tranche beaucoup avec ce qu’ont proposé les créateurs de la franchise, Airship Syndicate. Après un troisième épisode qui n’a pas fait l’unanimité, Darksiders Genesis propose une aventure qui ressemble à un Diablo-like en apparence, mais est-ce le cas ? Voyons ensemble dans notre test complet du dernier jeu édité par THQ Nordic !
Darksiders Genesis propose d’incarner en alternance Discorde ou Guerre, qu’on peut choisir à n’importe quel moment. Nos deux acolytes cavaliers de l’Apocalypse partent à la recherche de Lucifer, dans un scénario qui précède le premier épisode de Darksiders ! Malgré une très bonne écriture, et des dialogues visuellement aguicheurs, on a du mal à rentrer dans l’histoire qui fourmille de détails et de liens dont on peut perdre le fil assez vite. Mais pour vous avouer, ce n’est pas le scénario qui nous a tenu en haleine durant les septantes heures de jeu qui ont précédé ce test !
Présenté comme un Diablo-like par beaucoup de Youtubeurs qui ont préféré travailler leurs jeux de mots plutôt que de jouer au jeu, Darksiders Genesis propose plutôt une expérience de Beat’em Up à la DMC que d’un Diablo ! On écrase des hordes de créatures démoniaques soit au corps à corps, soit à distance en fonction du personnage que l’on peut changer d’une simple pression sur L1 et Croix ! Chaque personnage a ses compétences à récupérer au fur et à mesure des 16 chapitres du jeu. L’astuce dans le gameplay est d’utiliser certaines compétences d’un personnage puis switcher vers l’autre personnage pour un maximum d’efficacité. C’est fun, addictif et quand on a compris que ce n’est pas un jeu à la Diablo ou Torchlight, on ne peste absolument pas sur le manque de loot comme certains critiques ont pu noter. Vous récupérez du loot dans Bayonetta ou DMC ? Non, et Darksiders Genesis non plus.
En effet, il n’y a pas de loot, mais plutôt des cœurs de créatures à récupérer qui permettent d’augmenter ses stats dans un arbre de compétences plutôt bien pensé. Chaque coeur des 67 ennemis disponibles a ses propres caractéristiques qui ajoutent des bonus passifs ou actifs en termes d’attaque, défense et vie ! La façon de les placer dans l’arbre a aussi son importance et nécessite de l’optimisation ! De l’optimisation requise pour venir à bout des 16 niveaux à la difficulté croissante et dont certains boss peuvent être ardus ! De plus, des arènes sont là pour parfaire vos techniques, mais aussi et surtout récupérer des coeurs de créatures !
Jouable en coopération, le jeu propose un paquet de puzzles, parfois simples et parfois très ardus, dévoilant des salles secrètes et trésors utiles à votre progression. Les puzzles sont souvent conçus pour être réalisé à deux, même si il est jouable en solo, l’aspect coop est beaucoup plus intéressant que le solo. Seul petit bémol, qui n’en est peut être pas un au final, c’est l’aspect plateforme du jeu. Beaucoup de critiques se sont plaints de la difficulté de ces phases de plateforme, et oui, il faut avouer que le jeu est plutôt proche d’un plateformer oldschool qu’un Uncharted où le gameplay orienté plateforme est très guidé. Ici on ne vous prends pas par la main, si vous souhaitez découvrir tous les secrets du jeu et notamment le 67 ème cœur de créatures, il faudra sortir son talent de plateformer oldschool ! Un pur régal pour les hardcore gamers !
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Graphiquement, le jeu propose une expérience à la Diablo en termes de caméra, d’où l’énorme confusion pour certains critiques qui ont du jouer une heure au jeu ! Le level design est intéressant et fourni, les différents niveaux sont très variés. La direction artistique est fidèle à la saga, le jeu est plutôt détaillé, mais certaines textures sont plutôt moins bien léchées. On a adoré le travail sur la soixantaine de modèles d’ennemis, mais aussi les cut-scenes orientées comics, simple, mais bien réalisées. Autre détail, les acteurs de Discorde et Guerre lors des dialogues sont plutôt stylées et ajoute un petit quelque chose à la narration. Détail surprenant, le jeu charge assez vite, aucun soucis à signaler à ce niveau, malgré les maps plutôt grandes et le nombre d’ennemis !
Niveau bande sonore, le jeu offre une expérience 5 étoiles avec d’abord ses thèmes musicaux néo-classiques super épiques, ses bruitages et surtout ses doublages tout simplement délicieux ! À la fois drôle et bien joué, l’interprétation des doubleurs est au poil et ajoute un peu d’immersion à un scénario parfois décousu. Tandis que la musique est fidèle à souhait à l’univers de Darksiders, avec ses instruments médiévaux, arrangement martiaux épiques et qui nous immerge en plein coeur de ce Darksiders Genesis.
Niveau durée de vie, le jeu s’en tire haut la main, que ça soit avec les 16 chapitres, autant d’arènes, mais surtout les trophées du jeu, qui exigent pas mal de challenge et on adore ça ! Une multitude de quêtes secondaires devront par exemple être effectuées pour débloquer les pièces à ramasser dans le labyrinthe du HUB, finir le jeu en difficile puis en mode Apocalyptique, tuer des serpents qui s’évanouissent dans le décor quand ils vous découvrent, acquérir le dernier coeur de créature dans un challenge orienté plateformer tout simplement hardcore, et bien sûr, vaincre le dernier boss sans subir de dégâts. La variété de trophées offre vraiment du challenge intéressant et qui tient en haleine, ça a été un vrai plaisir durant les 70 heures nécessaires pour l’obtenir !
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- Fun et addictif
- Un gameplay intéressant, pas forcément dans la veine de Diablo
- Une bonne campagne scénaristique
- Un doublage au poil
- Des musiques épiques immersives
- Beaucoup de contenu ! (Arènes, défis…)
- Un trophée de Platine haletant
- Des phases de plateformes pour les hardcore gamers
- Un coopératif amusant
- La direction artistique
- 27 euros pour 70 heures de jeu (Platine)
- L’humour du jeu !
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- Parfois buggé
- La difficulté est inégale
- Certaines textures sont moches
- Le scénario n’est pas très intéressant
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